Le 1er juin 1998, en vue de la mise en place de la troisième phase de l'Union économique et monétaire (UEM), le Grand-Duché de Luxembourg , n'ayant pas de banque centrale, transforme l'Institut monétaire luxembourgeois (IML) en Banque centrale nationale.
Article du quotidien Le Monde sur l'organisation de l'"Eurosystème". Les composantes du système, la Banque centrale européenne et les douze Banques centrales nationales, cherchent à établir un équilibre entre la nécessaire centralisation garantissant l'efficacité de l'ensemble et la suffisante décentralisation préservant les compétences des Banques centrales nationales.
Rosa Maria Lastra fait une analyse du partage des compétences entre la Banque centrale européenne et les Banques centrales nationales. Tandis que la responsabilité concernant la politique monétaire a été transférée au niveau supranational, les compétences en matière de politique de change, de contrôle prudentiel et de gestion de crises relèvent du niveau national.