Le 2 juin 1950, lors d'une réunion du Cabinet à 10 Downing Street, résidence officielle du Premier ministre britannique, les principaux membres du gouvernement évoque l'impossibilité pour le Royaume-Uni de participer, dans l'état actuel des choses, aux négociations relatives à la mise en place du plan Schuman.
Am 3. Juni 1950 veröffentlicht die britische Regierung ein Kommuniqué, mit dem sie Stellung zur Schuman-Erklärung zur Zusammenlegung der westeuropäischen Kohle- und Stahlproduktion bezieht.
Le 3 juin 1950, Pierre Uri, conseiller économique et financier au Commissariat général au Plan, rédige à l'attention du porte-parole du Quai d'Orsay un projet de communiqué dans lequel la France réagit négativement à la dernière proposition du gouvernement britannique au sujet des négociations sur le plan Schuman.
Am 2. Juni 1950 richtet der Ausschuss hoher Beamter einen Bericht an das britische Finanzministerium, in dem er die Regierung auffordert, sich nicht am Schuman-Plan zu beteiligen.
Le 2 juin 1950, le quotidien britannique The Manchester Guardian expose les raisons de l'absence du Royaume-Uni de la table des négociations concernant le plan Schuman.
Le 4 juin 1950, le quotidien régional français Le Républicain Lorrain titre sur la décision du gouvernement britannique de ne pas participer aux négociations sur le plan Schuman.
"La porte ouverte". Le 6 juin 1950, le caricaturiste britannique David Low illustre l'absence volontaire du Royaume-Uni à la table des négociations qui vont s'ouvrir à Paris entre les Six sur le plan Schuman.
„Zu schade, fangen wir ohne ihn an!“ Am 5. Juni 1950 illustriert die französische Tagezeitung Le Franc-Tireur den Beschluss der britischen Labour-Partei, jegliches dem Schuman-Plan entsprechende Vorhaben einer europäischen Kohle- und Stahlgemeinschaft abzulehnen.
Le 6 juin 1950, Oliver Harvey, ambassadeur du Royaume-Uni à Paris, adresse à Kenneth Younger, adjoint au ministre britannique des Affaires étrangères Ernest Bevin, une note dans laquelle il détaille les événements qui ont conduit à l'absence du Royaume-Uni des négociations sur le plan Schuman.
Im Hinblick auf die anstehende Eröffnung der Verhandlungen über die Umsetzung des Schuman-Plans unterstreicht die deutsche Tageszeitung Der Mittag am 6. Juni 1950 die zahlreichen Vorbehalte der Briten gegenüber dem französischen Projekt.
On 6 June 1950, the Dutch daily newspaper Het Vrije Volk comments on the United Kingdom’s decision not to take part in the proposed European Coal and Steel Community.
Am 7. Juni 1950 berichtet die deutsche Tageszeitung Hamburger Abendblatt über das Scheitern der Diskussionen zwischen Paris und London, um das Vereinigte Königreich von der Teilnahme an den Verhandlungen über den Schuman-Plan zu überzeugen, und zeigt sich beunruhigt über die Konsequenzen der britischen Ablehnung für das französische Vorhaben.
Am 8. Juni 1950 berichetet die deutsche Wochenzeitung Die Zeit das Fehlen des Vereinigten Königreichs bei der bevorstehenden Aufnahme der Verhandlungen über den Schuman Plan zwischen den Benelux-Staaten, Italien, Frankreich und der Bundesrepublik Deutschland.
Le 13 juin 1950, les députés britanniques débattent à la Chambre des Communes sur les conséquences possibles du plan Schuman et sur l'attitude du Royaume-Uni face aux prochaines négociations sur le pool charbon-acier.
Le 13 juin 1950, le quotidien néerlandais Het Parool commente la décision du Parti travailliste britannique, le Labour, de rejeter toute intégration européenne telle qu'elle est présentée dans le plan Schuman.
„Politische Psychiatrie Schuman." Am 13. Juni 1950 spottet der britische Karikaturist David Low über die Ängste und Bedenken der politschen Führung des Vereinigten Königreichs angesichts der europäischen Integrationspläne, zu denen auch der Schuman-Plan zur Schaffung einer Kohle- und Stahlgemeinschaft zählt.
Le 13 juin 1950, le quotidien italien Il Giornale d'Italia analyse les difficultés à surmonter pour créer la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA).
Le 14 juin 1950, le quotidien français L'Aurore fustige la décision du Royaume-Uni de ne pas participer au projet d'une communauté européenne du charbon et de l'acier et critique notamment la position défendue par le Parti travailliste britannique.
Le 14 juin 1950, le quotidien français Le Monde publie et commente des extraits de la déclaration que le parti travailliste britannique a publiée récemment sur l'unité européenne et dans laquelle est notamment abordée la question du plan Schuman.
„Gut, dann fahren wir eben ohne ihn weiter!“ Am 14. Juni 1950 illustriert der Karikaturist Woop die Entscheidung der britischen Regierung, nicht an den Verhandlungen über den Schuman-Plan teilzunehmen.
Le 15 juin 1950, le comité directeur du Parti socialiste-Section française de l'Internationale ouvrière (SFIO) publie un communiqué annonçant sa décision de participer dès le lendemain à la Conférence socialiste internationale malgré la prise de position du parti travailliste britannique à l'égard du plan Schuman.
Le 15 juin 1950, le quotidien régional français Le Républicain Lorrain expose les raisons de la prudence du gouvernement britannique face à la question d'une participation au pool européen du charbon et de l'acier.
Am 15. Juni 1950 legt die deutsche Zeitschrift Die Gegenwart die Gründe für das Fernbleiben des Vereinigten Königreichs von den Verhandlungen über den Schuman-Plan dar und unterstreicht, wie wichtig es ist, die Briten nicht vom europäischen Einigungsprozess auszuschließen.
Dans cette note adressée à Robert Schuman, ministre français des Affaires étrangères, René Massigli, ambassadeur de France à Londres, éclaire le Quai d'Orsay sur la position négative du Royaume-Uni vis-à-vis du projet français de mise en commun de la production du charbon et de l'acier en Europe occidentale.
„Leider alle Hände voll …“ Am 17. Juni 1950 illustriert der deutsche Karikaturist Beuth die Gründe, die die britische Regierung vorbringt, um nicht an den zukünftigen Verhandlungen über die Umsetzung des Schuman-Plans. Von links nach rechts: Der britische Außenminister Ernest Bevin, der britische Premierminister Clement Attlee, Bundeskanzler Konrad Adenauer und der französische Außenminister Robert Schuman.
„Sauce anglaise oder Sauce poolette?“ Anlässlich der Aufnahme diplomatischer Verhandlungen über die Kohle- und Stahlgemeinschaft (Pool) im Juni 1950 zögert Robert Schuman, das Vereinigte Königreich als Zutat der europäischen Küche in Betracht zu ziehen.
„Der Pariser Dr. Unblutig“. Anlässlich der Aufnahme der Verhandlungen über den Schuman-Plan unterstreicht der deutsche Karikaturist Lang am 22. Juni 1950 Robert Schumans Engagement für die eurpäische Integration und illustriert das Fehlen des Vereinigten Königreichs am Verhandlungstisch.
Am 26. Juni 1950 richtet die britische Confederation of Shipbuilding and Engineering Unions einen Brief an das Außenministerium, in dem sie die Entscheidung der Regierung begrüßt, nicht an den Verhandlungen über die Umsetzung des Schuman-Plans teilzunehmen.
Angesichts der zahlreichen Gegner des Schuman-Plans richtet sich Winston Churchill am 27. Juni 1950 an das britische Unterhaus und kritisiert das Fehlen des Vereinigten Königreichs am Verhandlungstisch um die europäische Kohle- und Stahlgemeinschaft.
Dans ce télégramme adressé à Robert Schuman, ministre français des Affaires étrangères, René Massigli, ambassadeur de France à Londres, critique la politique de rapprochement franco-allemand qu'il juge nuisible aux relations franco-britanniques.
Le 3 juillet 1950, le secrétaire d'État britannique en charge des relations avec le Commonwealth rédige un mémorandum sur les possibles répercussions politiques et économiques du plan Schuman sur les rapports étroits entretenus par le Royaume-Uni avec les pays membres du Commonwealth.
Dans ce télégramme, Robert Schuman, ministre français des Affaires étrangères, tente de rassurer René Massigli, ambassadeur de France à Londres, sur les conséquences du retrait britannique des négociations sur le plan Schuman.
En septembre 1950, le quotidien italien Corriere della Sera critique l'attitude des travaillistes britanniques qui se montrent peu enthousiastes à l'égard de l'intégration européenne.
In seinen Erinnerungen spricht der ehemalige französische Außenminister Robert Schuman über die Gründe für die negative Haltung des Vereinigten Königreichs zum französischen Vorhaben einer Zusammenlegung der westeuropäischen Kohle- und Stahlproduktion.
Dans ses Mémoires, Jacques Dumaine, chef du protocole au ministère français des Affaires étrangères, rappelle comment les autorités du Royaume-Uni ont, dès le début, manifesté une grande méfiance à l'égard du plan Schuman.
En 1952, Christopher Hollis, membre conservateur de la Chambre des Communes et délégué britannique à l'Assemblée consultative du Conseil de l'Europe, décrit dans la revue française Notre Europe la position adoptée en 1950 par le Parti conservateur anglais face aux négociations intergouvernementales du plan Schuman.
Le 3 juin 1950, dans un communiqué commun, les gouvernements français, allemand, belge, italien, luxembourgeois et néerlandais font part de leur volonté d'entamer des négociations pour la mise en commun des productions de charbon et d'acier et l'institution d'une Haute Autorité.
Le 8 juin 1950, des fonctionnaires néerlandais, belges et luxembourgeois, réunis au ministère des Affaires étrangères de Belgique, préparent les négociations concernant la création du pool international du charbon et de l'acier.
Le 8 juin 1950, André Gros, jurisconsulte au ministère français des Affaires étrangères, commente un télégramme de Gilbert Grandval, haut-commissaire de la France en Sarre, sur l'éventuelle représentation de ce territoire dans les négociations des Six qui vont bientôt s'ouvrir à Paris pour la mise en œuvre du plan Schuman.
Le 10 juin 1950, le comte Carlo Sforza, ministre italien des Affaires étrangères, arrête avec Paolo Emilio Taviani, chef de la délégation italienne dans les négociations du plan Schuman, la position de l'Italie pour les futures négociations des Six.
Le 12 juin 1950, Jean Monnet, commissaire général au Plan de modernisation et d'équipement, rédige à l'intention du comité interministériel français une note dans laquelle il pointe, notamment en ce qui concerne la future Haute Autorité, les objectifs essentiels de la négociation qui va s'ouvrir le 20 juin à Paris entre les représentants des Six pour élaborer le traité instituant la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA).
Le 16 juin 1950, Paul Leroy-Beaulieu, directeur général des Affaires économiques et financières auprès du Haut-Commissariat de la République française en Allemagne, rédige une note secrète sur l'entretien qu'il a eu deux jours plus tôt avec Konrad Adenauer, chancelier de la République fédérale d'Allemagne (RFA), au sujet de l'organisation et du déroulement des négociations entre les Six sur le plan Schuman.
Le 20 juin 1950, Robert Schuman, ministre français des Affaires étrangères, accueille les délégations des Six au Quai d'Orsay et ouvre solennellement les négociations pour la mise en place d'un pool charbon-acier en Europe.
Jean Monnet (links), Robert Schuman (Mitte) und Jacques de Bourbon-Busset (rechts), stellvertretender Kabinettdirektor von Robert Schuman, anlässlich der Eröffnungssitzung der Regierungsverhandlungen über die Umsetzung des Schuman-Plans am 20. Juni 1950 in Paris.
Liste des membres des délégations des Six qui participent, à partir du 20 juin 1950 au Quai d'Orsay, aux négociations pour la préparation du traité instituant la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA).
Am 20. Juni 1950 nehmen die Regierungsdelegationen der Bundesrepublik Deutschland, Belgiens, Frankreichs, Luxemburgs, Italiens und der Niederlande in Paris die offiziellen Verhandlungen über die Umsetzung des Schumanplans auf.
Le 21 juin 1950, l'Agence France-Presse publie une dépêche dans laquelle elle rend compte du discours prononcé la veille à Paris par Jean Monnet, commissaire général au Plan, lors de l'ouverture de la conférence des Six sur le plan Schuman.
Am 20. Juni 1950 werden die Regierungsverhandlungen über die Umsetzung des Schuman-Plans in Paris eröffnet. In seinen Erinnerungen schildert Jean Monnet seine Vorstellungen bezüglich der bei diesen Verhandlungen ins Auge gefassten Institutionen.
Anlässlich der ersten Verhandlungsrunde über den Schuman-Plan in Paris beschreibt ein interner Vermerk des deutschen Außenministeriums vom 21. Juni 1950 die Vorschläge von Jean Monnet, dem Vorsitzenden der Konferenz, zur Gründung einer Europäischen Gemeinschaft für Kohle und Stahl.
„Die Bergsteiger.“ Anlässlich des Beginns der Verhandlungen über den Schuman-Plan in Paris illustriert der britische Karikaturist Leslie Gilbert Illingworth am 21. Juni 1950 die Herausforderungen dieser Diskussionen, die zur Gründung der Europäischen Gemeinschaft für Kohle und Stahl (EGKS) führen sollen, und weist dabei auf das Fehlen des Vereinigten Königreichs am Verhandlungstisch hin.
Am 21. Juni 1950, einen Tag nach dem Verhandlungsbeginn über den Schuman-Plan in Paris empfängt Jean Monnet, Vorsitzender der Konferenz und französischer Delegationsleiter, die Mitglieder der deutschen Delegation, um über einige Punkte des Plans zu diskutieren, die die Bundesrepublik Deutschland besonders beschäftigen.
Am 29. Juni 1950 analysiert die Regierung der Bundesrepublik Deutschland (BRD) die Arbeiten der Schuman-Plan-Konferenz von Paris und erteilt der deutschen Delegation Instruktionen für den weiteren Verlauf der Konferenz.
Am 30. Juni 1950 richtet Konrad Adenauer ein Schreiben an Robert Schuman, in dem er sich bei dem französischen Außenminister bedankt und ihm seine Unterstützung für zukünftige Verhandlungen über die Schaffung einer Kohle- und Stahlgemeinschaft in Westeuropa zusichert.
Am 3. Juli 1950 erläutert Walter Hallstein, deutscher Delegationsleiter bei den Regierungsverhandlungen über die Umsetzung des Schuman-Plans, seinen Amtskollegen den Standpunkt seiner Regierung.
Le 4 juillet 1950, le Quai d'Orsay communique à la presse l'état d'avancement des négociations à la conférence de Paris sur le plan Schuman et l'informe de la création de plusieurs groupes de travail.
Le 25 juillet 1950, Robert Schuman, ministre français des Affaires étrangères, prononce devant l'Assemblée nationale un discours dans lequel il décrit longuement l'état d'avancement et les enjeux des négociations diplomatiques entamées le 20 juin à Paris au sujet du plan Schuman.
Le 28 juillet 1950, en prévision d'une rencontre à La Haye entre le ministre britannique des Affaires étrangères Ernest Bevin et son homologue français Robert Schuman, son directeur de cabinet Bernard Clappier lui remet une note dans laquelle sont sommairement décrites les institutions de la future Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA).
Am 30. Juli 1950 diskutieren Jean Monnet, Vorsitzender der Pariser Schuman-Plan-Konferenz und französischer Delegationsleiter, und der deutsche Delegationsleiter Walter Hallstein über die Positionen der verschiedenen Delegationen und die Fortschritte der Arbeiten. Jean Monnet schlägt vor, die Konferenz bis zum 12. August zu unterbrechen, um den jeweiligen Regierungen Gelegenheit zu geben, den Zwischenbericht über den Stand der Arbeiten zu analysieren.
Le 1er août 1950, la délégation française pour la conférence de Paris sur le plan Schuman rédige une note dans laquelle sont précisés les principes économiques et politiques qui sous-tendent la création du pool charbon-acier en Europe.
Le 10 août 1950, les délégations de la République fédérale d'Allemagne (RFA), de la France, de l'Italie, de la Belgique, des Pays-Bas et du Luxembourg arrêtent les décisions prises depuis l'ouverture, le 20 juin, des négociations sur la mise en oeuvre du plan Schuman.
Am 10. August 1950 stellt der französische Außenminister Robert Schuman der Beratenden Versammlung des Europarates den Inhalt seiner Erklärung vom 9. Mai über einen europäischen Kohle- und Stahlpool vor und spricht über den Verlauf der Regierungsverhandlungen.
Am 10. August 1950 legt der französische Außenminister Robert Schuman vor der Beratenden Versammlung des Europarates die Herausforderungen und die Tragweite der europäischen Kohle- und Stahlgemeinschaft dar.
Am 14. August 1950 untersucht Jean Monnet, Generalkommissar für den Plan für Modernisierung und Infrastruktur in Frankreich, die Möglichkeiten, Beziehungen zwischen dem Europarat und den Institutionen zu schaffen, die der Schuman-Plan für die Europäische Gemeinschaft für Kohle und Stahl (EGKS) vorsieht.
Am 15. August 1950 verfasst Jean Monnet eine Denkschrift an Robert Schuman über die Beziehungen zwischen den Institutionen des Europarates und den im Schumanplan vorgesehen Institutionen.
Am Rande der Verhandlungen über den Schuman-Plan in Paris frage La Gazette de Lausanne am 1. September 1950 nach den Erfolgschancen der zukünftigen Kohle- und Stahlgemeinschaft und spricht dabei die heikle Frage der Rationalisierung der betroffenen Industriesektoren und die Gefahr der Schließung unrentabler Werke an.
Le 14 septembre 1950, lors des négociations sur le plan Schuman, Jean Monnet adresse à Robert Schuman, ministre français des Affaires étrangères, un télégramme dans lequel il évoque un changement dans l'attitude de la délégation allemande qui, craignant de voir le réarmement allemand se faire non plus dans un cadre européen, mais uniquement national, pose de nouvelles conditions en vue de la mise en place d'un marché commun du charbon et de l'acier.
Le 21 septembre 1950, David Bruce, ambassadeur des États-Unis à Paris, adresse à Dean Acheson, secrétaire d'État américain, un télégramme dans lequel il dresse un premier bilan des négociations de Paris relatives à la mise en place du plan Schuman.
Le 22 septembre 1950, les chefs de délégation des pays participants aux négociations sur le plan Schuman approuvent un rapport sur l'action et l'importance de la Haute Autorité dans le domaine de la production d'acier et de charbon.
Le 26 septembre 1950, les délégués français pour la négociation du plan Schuman apportent des réponses précises aux questions soulevées par le comité des juristes au sujet de la compatibilité entre le marché commun du charbon et de l'acier et les règles de l'Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce (GATT).
Le 27 septembre 1950, la délégation française pour la conférence de Paris sur le plan Schuman rédige une note dans laquelle sont précisés les rôles et les pouvoirs de la Cour de justice de la future Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA).
A l'été 1950, la délégation française pour la conférence de Paris sur le plan Schuman rédige une note dans laquelle sont décrits les caractères généraux des quatre institutions prévues pour constituer la future Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA).
Le 12 octobre 1950, Pierre Uri, conseiller économique et financier au Commissariat général au Plan, rédige une note dans laquelle il examine les possibles modalités de la participation des organisations syndicales européennes aux futures institutions de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA).
Le 14 octobre 1950, face aux lenteurs des négociations sur le pool charbon-acier, Jean Monnet transmet à Robert Schuman, ministre français des Affaires étrangères, une lettre dans laquelle il évoque l’impact de la question du réarmement allemand sur les négociations en cours et expose les moyens politiques pour solutionner de façon positive le problème allemand.
Am 8. November 1950 verfasst die Regierung der Vereinigten Staaten ein Aide-mémoire, in dem sie ihre Unterstützung für die französische Initiative vom 9. Mai 1950 bekräftigt und die Verhandlungsfortschritte der Sechs über den Schuman-Plan begrüßt.
Le 11 novembre 1950, Paul Leroy-Beaulieu, chef de la Direction générale des Affaires économiques et financières auprès du Haut-Commissaire français en Allemagne, rédige une courte note sur l'attitude possible des Britanniques dans l'hypothèse d'une disparition de l'Autorité internationale de la Ruhr (AIR) au profit de la future Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA).
Am 30. November 1950 erstattet Jean Monnet dem französischen Außenminister Robert Schuman Bericht über den Stand der Verhandlungen über den Schuman-Plan.
Le 22 décembre 1950, en vue de la mise en oeuvre du plan Schuman, Jean Monnet transmet à Robert Schuman, ministre français des Affaires étrangères, une lettre dans laquelle il évoque les instructions à soumettre aux représentants français de la Haute Commission alliée pour la réorganisation des industries du charbon et de l'acier de la Ruhr.
Dans ses Mémoires, Pierre Uri, membre de la délégation française pour les négociations sur le plan Schuman, évoque les débats suscités par la création de nouvelles institutions dans la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA).
In seinen Memoiren beschreibt Jean Monnet die Öffnung der Kohle- und Stahlmärkte für den freien europäischen Wettbewerb und geht auf Maßnahmen zur Entflechtung der deutschen Industrie ein.
Am 22. Januar 1951 richtet Jean Monnet ein Schreiben an den französischen Außenminister Robert Schuman, in dem er das Problem der Dekonzentration der Eisen- und Stahlindustrie im Ruhrgebiet im Rahmen der europäischen Kohle- und Stahlgemeinschaft darlegt.
Les 19, 21 et 22 février 1951, le quotidien britannique The Manchester Guardian commente l'avancement des négociations des Six sur le plan Schuman et s'intéresse notamment au fonctionnement de la future Communauté européenne du charbon et de l'acier, ainsi qu'aux implications du pool charbon-acier pour l'industrie allemande.
Am 12. April 1951 treffen die Außenminister der sechs am Schuman-Plan beteiligten Staaten – Konrad Adenauer, Carlo Sforza, Paul van Zeeland, Dirk Stikker, Joseph Bech und Robert Schuman – im französischen Außenministerium zusammen, um letzte Hand an den Pariser Vertrag anzulegen, mit dessen Unterzeichnung am 18. April die Europäische Gemeinschaft für Kohle und Stahl (EGKS) gegründet wird.
Le 19 mars 1951, Jean Monnet, président de la conférence du plan Schuman, salue la décision des représentants des six gouvernements ayant participé à Paris aux négociations sur le plan Schuman de parapher au Quai d'Orsay le traité instituant la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA).
Am 19. März 1951 paraphieren der deutsche Delegationsleiter Walter Hallstein (zweiter von links, sitzend), der französische Delegationsleiter Jean Monnet (sitzend, rechts) sowie der italienische, der belgische, der niederländische und der luxemburgische Delegationsleiter im französischen Außenministerium am Quai d’Orsay den Vertrag zur Gründung der Europäischen Gemeinschaft für Kohle und Stahl (EGKS).
Am 10. August 1952 eröffnet der luxemburgische Regierungschef Joseph Bech in Luxemburg die erste Sitzung der Hohen Behörde der EGKS mit einer Rede, in der er über den Verlauf der Regierungsverhandlungen im Vorfeld des am 18. April 1951 in Paris unterzeichneten Vertrages berichtet.
In diesem Interview spricht Max Kohnstamm, Mitglied der niederländischen Delegation bei den Verhandlungen über den Schuman-Plan, über die Persönlichkeit von Jean Monnet, französischer Generalkommissar für den Plan für die Modernisierung und die Infrastrukturen, und seine Haltung gegenüber der Zusammenlegung von Kohle- und Stahlproduktion in den Verhandlungen in Paris in den Jahren 1950-1951.
Le 19 juin 1951, les délégations des six pays signataires du traité de Paris instituant la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) procèdent à Paris à un échange de vues au sujet des relations institutionnelles à établir entre la CECA, l'Organisation européenne de coopération économique (OECE) et la Commission économique pour l'Europe des Nations unies (ECE).
„… erreichten ihn mit Müh‘ und Not!“ Am 19. Juni 1950 illustriert der deutsche Karikaturist Beuth die Teilnahme der deutschen Delegation an den Pariser Verhandlungen über den Schuman-Plan und betont so die Rückkehr der Bundesrepublik Deutschland auf die internationale Bühne.
Am 21. Juni 1950 gibt die deutsche Tageszeitung Die Welt Aufschluss darüber, welche Ziele die Benelux-Staaten, Italien, Frankreich und die Bundesrepublik Deutschland (BRD) bei den Verhandlungen über den Schuman-Plan in Paris verfolgen.
Tabellarische Darstellung der Unterschiede in der Kohle- und Stahlproduktion (je tausend Tonnen) zwischen Belgien, Frankreich, dem Vereinigten Königreich, Italien, Luxemburg, der Bundesrepublik Deutschland (BRD) und den Niederlanden Anfang der fünfziger Jahre.
„‚Träumerei‘ von Robert Schuman.“ Am 22. Juni 1950, zwei Tage nach dem Beginn der Verhandlungen über den Schuman-Plan in Paris, illustriert der deutsche Karikaturist Felix Mussil den Traum des französischen Außenministers Robert Schuman: „Das Vorhaben der Montanunion als wesentlicher Schritt in der Geschichte der europäischen Einigung.“
Am 4. Juli 1950 zieht die deutsche Tageszeitung Hamburger Abendblatt eine erste Bilanz der Verhandlungen über die Umsetzung des Schuman-Plans und weist auf die Komplexität der von den Delegationen behandelten Punkte hin.
Am 27. Juli 1950 berichtet Günter Henle, christdemokratischer Abgeordneter im Deutschen Bundestag und Vorsitzender des Stahlausschusses für den Schuman-Plan, in einem in der deutschen Wochenzeitung Die Zeit veröffentlichten Artikel über den Stand der Verhandlungen über die Einrichtung einer europäischen Montanunion.
Am 14. September 1950 betont die deutsche Wochenzeitung Die Zeit die positive Entwicklung der Verhandlungen über die Umsetzung des Schuman-Plans und unterstreicht die wirtschaftlichen und politischen Fortschritte der europäischen Montanunion.
Am 6. September 1950 zählt La Gazette de Lausanne die wirtschaftlichen und politischen Konsequenzen des Schuman-Plans für die Bundesrepublik Deutschland (BRD) und Frankreich auf.
Le 28 septembre 1950, Jean Monnet adresse à Robert Schuman, ministre français des Affaires étrangères, une note dans laquelle il détaille une visite privée du ministre fédéral de l'Économie Ludwig Erhard qui, tout en soulignant les enjeux du plan Schuman, insiste sur l'inquiétude et l'étonnement des autorités allemandes face aux contradictions de la politique alliée en l'Allemagne.
Im Zusammenhang mit den Regierungsverhandlungen über den Schuman-Plan kommentiert die deutsche Tageszeitung Die Welt am 11. Oktober 1950 die Meinungsverschiedenheiten zwischen den sechs Staaten über die zukünftige Organisation des gemeinsamen Marktes für Kohle und Stahl.
Am 3. Februar 1951 verfasst die niederländische Mission in Deutschland einen Vermerk, in dem sie die Haltung der westdeutschen Öffentlichkeit und Presse zu den in Paris laufenden Verhandlungen über den Schuman-Plan zusammenfasst.
Am 31. März 1951 übt der Vorsitzende der westdeutschen Sozialdemokratischen Partei, Kurt Schumacher, heftige Kritik am Schuman-Plan und zählt die Risiken für die Bundesrepublik Deutschland auf.
Am 5. April 1951, einige Tage vor der Unterzeichnung des Vertrags zur Gründung der Europäischen Gemeinschaft für Kohle und Stahl (EGKS), unterhält Jean Monnet sich mit dem deutschen Bundeskanzler Konrad Adenauer (rechts) und Walter Hallstein, Staatssekretär für Auswärtige Angelegenheiten (links).
Am 22. Juni 1951, anlässlich der zwischenstaatlichen Verhandlungen über die Gründung einer Europäischen Gemeinschaft für Kohle und Stahl, befasst sich die deutsche Tageszeitung Süddeutsche Zeitung mit den wirtschaftlichen und sozialen Problemen, mit denen die Sechs konfrontiert sein werden.
Am 9. Juli 1950 steht Raymond Scheyven, sozialdemokratisches Mitglied des belgischen Abgeordnetenhauses, der Brüsseler Wochenzeitschrift Le Phare Dimanche Rede und Antwort und legt seine Ansicht über den Schumanplan dar.
Im Rahmen der Verhandlungen über den Schuman-Plan berichtet die belgische Monatszeitschrift Courrier métallurgique im Juli 1950 über die Debatte um die Befugnisse der Hohen Behörde.
Am 19. November 1950 berichtet die Brüsseler Zeitung Le Phare Dimanche über den Stand der Pariser Verhandlungen zur Vorbereitung der Europäischen Gemeinschaft für Kohle und Stahl (EGKS).
Le 21 novembre 1950, le quotidien français Le Monde commente les réactions des milieux syndicaux et politiques en Belgique face au projet de pool charbon-acier.
Am 24. Januar 1951 schildert die belgische Zeitung La Libre Belgique den Standpunkt der Regierungen der Sechs betreffend den Grad an Supranationalität, der der Hohen Behörde, von der in der Erklärung von Robert Schuman vom 9.Mai 1950 die Rede ist, übertragen werden soll.
Le 5 février 1951, Pierre Joye exprime dans le quotidien communiste belge Le Drapeau rouge ses inquiétudes face aux conséquences économiques et sociales du plan Schuman sur les charbonnages de Belgique.
Am 10. März 1951 berichtet die Industriezeitschrift L’Usine belge über die Befürchtungen der nationalen Industrieverbände in den sechs am Schuman-Plan beteiligten Staaten bezüglich der Befugnisse der zukünftigen Hohen Behörde.
Le 19 mars 1951, Louis Pierson écrit à Fernand Dehousse, sénateur socialiste belge et très actif militant pro-européen, pour s'insurger contre l'attitude du gouvernement et des milieux charbonniers belges à l'égard du plan Schuman.
Am 28. März 1951 legt der Groupement des Hauts-Fourneaux et Aciéries belges die Position der belgischen Eisen- und Stahlindustrie zum Vertragsentwurf über die Europäische Kohle- und Stahlgemeinschaft (EGKS) und dessen Übergangsbestimmungen dar.
Le 4 avril 1951, le Conseil central de l'Économie, établissement public et consultatif sur l'économie belge, rend son avis sur la mise en place d'un marché commun européen du charbon et de l'acier et sur ses répercussions sur l'économie nationale.
Le 6 avril 1951, afin de dissiper tout malentendu quant aux conséquences du plan Schuman pour la Belgique, le Conseil économique wallon clarifie la portée de certaines dispositions du projet de traité créant une Communauté européenne du charbon et de l'acier.
Anlässlich der Aufnahme der Verhandlungen über den Schuman-Plan untersucht die französische Tageszeitung Le Figaro am 20. Juni 1950 die politische und wirtschaftliche Tragweite des französischen Plans und kommentiert die Argumente der Gegner einer europäischen Kohle- und Stahlgemeinschaft.
Le 20 juin 1950, le quotidien français L'Aurore précise le déroulement des futures négociations relatives à la mise en place du plan Schuman et livre quelques indications sur la positions des diverses délégations nationales présentes à Paris.
Les 20 et 21 juin 1950, le quotidien régional français Le Républicain Lorrain annonce l'ouverture à Paris des négociations intergouvernementales pour la mise en oeuvre du plan Schuman.
Le 21 juin 1950, commentant l'ouverture des négociations sur le plan Schuman à Paris, le quotidien communiste français L'Humanité dénonce l'entente entre le patronat français, allemand et américain en vue de la mise en place d'un cartel pour la fabrication d'armements et craint à terme une exploitation des travailleurs d'Europe occidentale.
Am 21. Juni 1950, einen Tag nach dem Verhandlungsbeginn über den Schuman-Plan in Paris, illustriert der aus Deutschland stammende Karikaturist Woop (William Wolpe) die unterschiedlichen Beiträge, die die Sechs zur Einrichtung einer Europäischen Gemeinschaft für Kohle und Stahl (EGKS) leisten könnten.
Le 21 juin 1950, le quotidien communiste français L'Humanité critique violemment l'ouverture à Paris des négociations sur le plan Schuman et s'inquiète pour l'avenir des industries nationales.
„Von Montoire zum Uhrensaal und umgekehrt." Am 24. Juni 1950 kommentiert der französische Karikaturist Gassier in der kommunistischen Tageszeitung L'Humanité den Verhandlungsbeginn über den Schuman-Plan in Paris vier Tage zuvor. Für ihn bedeutet das Vorhaben der Montanunion, das von Robert Schuman und Konrad Adenauer unterstützt wird, einen Verrat an den französischen Interessen und eine Wiederholung des Treffens zwischen Pétain und Hitler in Montoire am 24. Oktober 1940.
„Komm Poo-Pool, komm Poo-Pool, komm...!“ (Französisches Chanson) Am 24. Juni 1950 verfremdet der französische Karikaturist Henri-Paul Gassier den Text des französischen Chansons Viens, poupoule! (1902) des französischen Chansonniers Félix Mayol und warnt vor den Gefahren der neuen deutsch-französischen Verständigung im Rahmen des Projekts der Kohle- und Stahlgemeinschaft. Die Erinnerung an den Zweiten Weltkrieg ist allgegenwärtig. Der französische Außenminister Robert Schuman und der deutsche Bundeskanzler Konrad Adenauer werden als siamesische Zwillinge dargestellt, die einen Arm und ein Bein gemeinsam haben und deren andere Gliedmaßen sich frei bewegen und in einer fast perfekten Symmetrie die gleiche Bewegung ausführen. Die beiden in einer Wehrmachtsuniform eingezwängten Männer, die mit dem Arm den Hitlergruß und mit dem Bein den Stechschritt ausführen, stimmen beide die berühmte Strophe des Deutschlandlieds an „Deutschland, Deutschland über alles…!“ und rufen im Sprechchor „Heil Truman“. Der französische Karikaturist prangert diesen Verrat mit dem einstigen Feind an und kritisiert die amerikanische Unterstützung dieses Vorhabens. Während sich auf der Gürtelschnalle das Dollarzeichen befindet, erkennt man auf dem Arm von Kanzler Adenauer eine mit dem Hakenkreuz versehene Armbinde.
Le 24 juin 1950, le quotidien communiste français L'Humanité fait le point sur les négociations à Paris concernant la mise en place du pool charbon-acier et dénonce le secret entourant les discussions qui s'y déroulent.
Le 2 juillet 1950, les syndicats des métaux de la Moselle adoptent une résolution qui évoque les dangers du plan Schuman et appelle l'ensemble des travailleurs à s'unir pour lutter contre un projet qualifié "d'anti-français" et "d'anti-ouvrier".
Le 12 juillet 1950, l'industriel Jules Aubrun, président de la Chambre syndicale de la sidérurgie française, adresse au ministre français des Affaires étrangères Robert Schuman une note dans laquelle sont consignées les appréciations des principales entreprises sidérurgiques françaises par rapport aux enjeux économiques et politiques du projet de pool européen du charbon et de l'acier.
En juillet 1950, l'hebdomadaire communiste français Le Patriote mosellan dénonce les multiples dangers du plan Schuman pour l'économie nationale et voit dans le pool charbon-acier, un nouvel instrument au service de la guerre.
En juillet 1950, la revue française Le Guide du métallurgiste publie le texte d'une conférence donnée quelques jours plus tôt à Paris par Ambroise Croizat, secrétaire général de la Fédération des travailleurs de la métallurgie, sur les menaces économiques et sociales que pourrait faire peser le plan Schuman sur la classe ouvrière des secteurs charbon et acier.
En août 1950, les syndicats français CGT (Confédération générale du travail) et allemand FDGB (Freier Deutscher Gewerkschaftsbund) publient un communiqué commun appelant les métallurgistes des deux pays à lutter ensemble contre le plan Schuman.
En 1950, les principales entreprises sidérurgiques françaises font part de leurs réactions par rapport au projet de marché commun de l'acier dans le cadre du plan Schuman.
Le 9 septembre 1950, Pierre Uri, conseiller économique et financier au Commissariat général au Plan, rédige pour la réunion à Monaco du conseil de l'Association internationale des sciences économiques une note dans laquelle il examine les relations entre l'économie mondiale et le marché commun du charbon et de l'acier que le plan Schuman vise à créer en Europe.
Le 15 novembre 1950, Henri Jourdain, secrétaire général de l'Union internationale des syndicats de la métallurgie (FSM), exhorte dans le quotidien communiste L'Humanité les ouvriers d'Europe à rejeter le plan Schuman qu'il présente comme un instrument de guerre au service des États-Unis.
Als erbitterte Gegnerin des Schuman-Plans verurteilt die kommunistische Weltgewerkschaftsbewegung mit äußerster Heftigkeit die amerikanische Einflussnahme auf die europäische Wirtschaft und sagt eine Zuspitzung der materiellen Situation der Arbeiterklasse voraus.
Le 21 novembre 1950, la Commission des Affaires européennes de la Chambre de commerce internationale (CCI) adopte une déclaration sur la mise en application du plan Schuman.
Le 13 novembre 1950, Jules Aubrun, président de la Chambre syndicale de la sidérurgie française, adresse à René Pleven, président du Conseil, une lettre dans laquelle il se plaint d'être écarté des négociations relatives au plan Schuman.
Le 17 novembre 1950, Jean Monnet adresse à Jules Aubrun, président de la Chambre syndicale de la sidérurgie française, une lettre dans laquelle il réfute les allégations portées par ce dernier quant à l’écartement des milieux sidérurgistes français des négociations en cours sur le plan Schuman.
Le 21 novembre 1950, les services du Commissariat général au Plan établissent une note dans laquelle ils mettent en exergue les avantages pour les houillères françaises d'un marché commun du charbon en Europe à travers le plan Schuman.
En décembre 1950, la revue Fédération publie le rapport sur le plan Schuman préparé un mois plus tôt par le Belge Charles Baré, administrateur-délégué du Conseil économique wallon, pour le troisième congrès de l'Union européenne des fédéralistes (UEF) à Strasbourg.
En décembre 1950, la revue Notre Europe présente à ses lecteurs les arguments que le Commissariat français au Plan avance pour contrer les critiques émises au sujet du plan Schuman de pool européen charbon-acier.
In diesem Schreiben an die französische Regierung zeigt sich der Fachverband der französischen Eisen- und Stahlindustrie besorgt über die Öffnung des Inlandsmarktes für den Wettbewerb durch Stahlprodukte aus den Mitgliedstaaten der zukünftigen Europäischen Gemeinschaft für Kohle und Stahl (EGKS).
Le 28 décembre 1950, la délégation française pour la conférence de Paris sur le plan Schuman rédige une note dans laquelle sont battues en brèche les principales critiques qu'émet la Chambre syndicale de la sidérurgie française à l'encontre du projet de pool européen du charbon et de l'acier.
En 1950, Jean Constant, représentant des industries françaises utilisatrices d'acier, pointe les avantages d'un marché commun des produits sidérurgiques en Europe.
Le 15 janvier 1951, le bulletin syndical français Politique extérieure et Action ouvrière publie un rapport détaillé sur les enjeux politiques et économiques relatifs à la mise en place du plan Schuman.
Am 3. Februar 1951 erläutert die französische Tageszeitung Le Monde die Probleme im Zusammenhang mit der industriellen Konzentration im deutschen Kohle- und Stahlsektor.
Le 2 mars 1951, Robert Schuman, ministre français des Affaires étrangères, prononce à la salle Pleyel à Paris une conférence dans laquelle il insiste notamment sur la nécessité pour la France de promouvoir et de participer aux efforts d'unification économique et politique de l'Europe occidentale.
Le 30 mars 1951, le philosophe Raymond Aron examine dans le quotidien français Le Figaro les objections formulées par les milieux industriels européens concernant le futur pool charbon-acier et analyse les critiques relatives au rôle de la Haute Autorité.
Le 2 avril 1951, Albert Bureau, directeur de la sidérurgie au Ministère français de la production industrielle, rédige une note expliquant les raisons pour lesquelles le développement des industries charbonnière et sidérurgique de la Lorraine en contrepoids au bassin de la Ruhr constitue une des conditions politiques du succès du plan Schuman.
Le 7 avril 1951, le philosophe Raymond Aron évoque dans le quotidien français Le Figaro les craintes et les espoirs que fait naître le projet de Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) et s'interroge la ratification du futur traité.
Anlässlich der Konferenz der sechs Mitgliedstaaten des Schuman-Plans in Paris kritisiert die französische kommunistische Tageszeitung L’Humanité am 13. April 1951 die Machenschaften zwischen der französischen Regierung und den deuten Behörden und sieht im Abschluss des Vertrags zur Gründung einer Europäischen Gemeinschaft für Kohle und Stahl (EGKS) die Bildung eines „abscheulichen Komplotts gegen den Frieden“.
Le 17 avril 1951, commentant les résultats des négociations entre les Six pour mettre en œuvre le plan Schuman, le leader socialiste Paul Ramadier pointe dans le quotidien français Le Populaire les aspects positifs et les faiblesses du projet de traité instituant une Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA).
Am 21 Juni 1950, einen Tag nach Aufnahme der offiziellen Verhandlungen zur Umsetzung des Schuman-Plans in Paris, äußert die italienische sozialistische Tageszeitung Avanti ihre Bedenken über die Zukunft der italienischen Eisen- und Stahlindustrie angesichts der deutsch-französischen Vorhaben. In der Mitte: der italienische Außenminister Graf Carlo Sforza.
Le 4 juillet 1950, le quotidien communiste italien L'Unità publie une déclaration des partis communistes d'Allemagne, de Belgique, de France, d'Italie, du Luxembourg, des Pays-Bas et du Royaume-Uni contre le plan Schuman.
Le 11 juillet 1950, face aux critiques des détracteurs du plan Schuman, le comte Carlo Sforza, ministre italien des Affaires étrangères, s'adresse à la Chambre nationale des députés pour souligner les avantages pour le pays d'une Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA).
Le 9 septembre 1950, le quotidien italien Libertà relate les multiples difficultés rencontrées lors des négociations sur le plan Schuman qui doivent aboutir à la mise en oeuvre d'une Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA).
Le 2 juin 1950, en vue des prochaines négociations sur le plan Schuman à Paris, les exploitants des mines de fer au Luxembourg adressent une lettre à Pierre Dupong, président du gouvernement luxembourgeois, afin que des experts du secteur minier soient intégrés au sein de la délégation nationale.
Am 20. Juni 1950 analysiert die Luxemburger Tageszeitung Luxemburger Wort die politische und wirtschaftliche Bedeutung des Plans für die Gründung einer Europäischen Gemeinschaft für Kohle und Stahl (EGKS).
Am 20. Juni 1950 analysiert die Luxemburger Tageszeitung Luxemburger Wort die Bedeutung der Zusammenlegung der Kohle- und Stahlproduktion Frankreichs, der Bundesrepublik Deutschland, Italiens sowie der Benelux-Staaten auf europäischer Ebene.
Am Vorabend der Unterzeichnung des Vertrags von Paris durch die sechs Gründerstaaten der Europäischen Gemeinschaft für Kohle und Stahl (EGKS) am 17. April 1951 betont die luxemburgische Tageszeitung Luxemburger Wort die Herausforderungen des Schuman-Plans für das europäische Aufbauwerk.
Le 20 juin 1950, pour l'ouverture des négociations à Paris sur le plan Schuman, le quotidien néerlandais Het Parool aborde la question de l'absence du Royaume-Uni de la table des négociations et examine la position des Pays-Bas face aux enjeux du plan Schuman.
Le 24 juin 1950, le quotidien néerlandais De Volkskrant commente le déroulement des négociations sur le plan Schuman à Paris et évoque les enjeux économiques du futur pool charbon-acier.
Le 5 juillet 1950, le quotidien néerlandais Het Vrije Volk commente les réticences qu'éprouvent les gouvernements des trois pays du Benelux face aux demandes de la France lors des négociations en cours à Paris sur le plan Schuman.
Le 22 juillet 1950, le député socialiste néerlandais Marinus van der Goes van Naters, délégué à l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe, commente dans le quotidien néerlandais Het Vrije Volk les enjeux des négociations en cours à Paris sur le plan Schuman.
Am 5. Januar 1951 veröffentlicht der niederländische Gewerkschaftsbund eine interne Mitteilung über die Haltung des Internationalen Bundes Freier Gewerkschaften (IBFG) im Rahmen der laufenden Verhandlungen über den Schuman-Plan.
In diesem Interview erinnert Max Kohnstamm, Mitglied der niederländischen Delegation bei den Verhandlungen über den Schuman-Plan, an den Verlauf der Verhandlungen in Paris und beschreibt die Position des niederländischen Delegationsleiters Dirk Spierenburg.