Vue du siège du gouvernement provincial de Limbourg, à Maastricht, où s'est déroulé le Conseil européen de Maastricht du 7 au 9 décembre 1991 ainsi que la cérémonie de signature du Traité sur l'Union européenne le 7 février 1992.
Le 7 avril 1992, le Parlement européen adopte une résolution dans laquelle l'Assemblée exprime un avis positif sur le traité de Maastricht bien qu'elle pointe certaines lacunes liées notamment au système des piliers et à l'insuffisance de certaines politiques communes.
Dans cette interview, Jacques F. Poos, ancien ministre luxembourgeois des Affaires étrangères, pointe les origines et l'importance historique du Traité de Maastricht sur l'Union européenne, notamment en matière monétaire et de citoyenneté européenne.
Dans cet entretien, Jacques F. Poos, ancien ministre luxembourgeois des Affaires étrangères, rappelle les objectifs de la structure en trois piliers du traité de Maastricht sur l'Union européenne et décrit les limites pour l'Europe de l'approche intergouvernementale et de la règle de l'unanimité.
Le traité signé le 7 février 1992 à Maastricht jette les bases d'une nouvelle architecture européenne. Il établit une " Union européenne " qui réunit en son sein tant les trois Communautés européennes que deux domaines de coopération politique entre leurs États membres (la PESC et la JAI). Le but est de permettre le développement futur de ces trois éléments dans un cadre unifié. Cette nouvelle architecture est communément représentée en forme de temple grec à trois piliers: le pilier communautaire à caractère supranational et les deuxième et troisième piliers à caractère intergouvernemental.
Photo symbolique montrant le traité sur l'Union européenne, signé à Maastricht le 7 février 1992 et entré en vigueur le 1er novembre 1993, dans les 10 langues officielles de l'Union européenne des Douze.
Dans cet extrait d'interview, Joseph Weyland, représentant permanent auprès des Communautés européennes de 1984 à 1991 et président du groupe des représentants personnels des ministres des Affaires étrangères des Communautés européennes du 1er janvier au 30 juin 1991, rappelle la genèse de la nouvelle architecture institutionnelle retenue lors de la Conférence intergouvernementale sur l’Union politique de 1991. Cette structure est communément représentée en forme de temple grec à trois piliers: le pilier communautaire à caractère supranational et les deuxième et troisième piliers à caractère intergouvernemental.