Paul-Henri Spaak, président, de 1952 à 1954, de l'Assemblée commune de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) et président du Comité intergouvernemental qui, entre juillet 1955 et juin 1956, jette les bases des futures Communauté économique européenne (CEE) et Communauté européenne de l'énergie atomique (CEEA ou Euratom).
Le 21 avril 1956, le secrétariat du Comité intergouvernemental créé par la conférence de Messine et placé sous la présidence de Paul-Henri Spaak, ministre belge des Affaires étrangères, publie le rapport Spaak sur le Marché commun et l'Euratom.
Le 12 mai 1956, L'écho de l'industrie, organe de la Fédération des industriels luxembourgeois (Fedil), décrit les enjeux du rapport Spaak pour le Luxembourg et pose la question de l'avenir de l'intégration économique européenne.
Le 14 mai 1956, Walter Hallstein, secrétaire d'État au ministère des Affaires étrangères de la République fédérale d'Allemagne (RFA), prononce devant les membres de l'American Club à Bonn un discours dans lequel, évoquant notamment le rapport Spaak, il se rallie à la méthode dite "des petits pas" pour relancer le processus d'intégration européenne.