Le 21 novembre 1995, lors d'une conférence de presse dans la base aérienne de Wright-Patterson près de Dayton dans l'Ohio aux États-Unis, les négociateurs américains Richard Holbrooke et Christopher Hill commentent le déroulement des négociations visant à mettre fin à la guerre qui ravage depuis 1992 l'ex-Yougoslavie.
Le 23 novembre 1995, au lendemain de la signature des accords de paix de Dayton, le quotidien français Le Monde dénonce l'impuissance de l'Union européenne dans le règlement du conflit dans les Balkans.
Le 23 janvier 1996, lors d’une déclaration devant la Commission européenne pour la démocratie par le droit, Helmut Steinberger, conseiller indépendant de la délégation de Bosnie et Herzégovine sur l'application des accords de Dayton, évalue en tant que membre de la Commission de Venise du Conseil de l'Europe, l'organisation et le fonctionnement du nouvel État bosniaque composé de deux entités territoriales: la Fédération croato-musulmane et la République serbe de Bosnie.
Le 14 décembre 1995, Jacques Chirac, président de la République française, ouvre à Paris la Conférence de paix qui doit sceller le règlement global du conflit en ex-Yougoslavie.
Le 12 août 1996, dans le cadre de l'application des Accords de paix de Dayton, des troupes italiennes intégrées au sein de l'IFOR (Implementation Force) sont stationnées à un poste de contrôle à Sarajevo.
Le 15 octobre 1996, au nom de la commission de défense de l'Assemblée de l'Union de l'Europe occidentale (UEO), le Néerlandais Jan Dirk Blaauw présente un rapport sur le rôle de l'Europe en Bosnie-et-Herzégovine et expose les missions de l'Implementation Force (IFOR) dans le cadre de l'application des Accords de paix de Dayton.
Le 10 décembre 1996, en prévision de la fin du mandat de l'Implementation Force (IFOR) en Bosnie-Herzégovine, le Conseil de l'Atlantique Nord, réuni en session ministérielle, se félicite de l'action de l'IFOR et décide de passer le relais à la Force de stabilisation (SFOR).
"La chasse est ouverte". En 1997, le caricaturiste Fritz Behrendt souligne les efforts déployés par l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN) pour faire arrêter Radovan Karadzic (à dr), dirigeant des Serbes de Bosnie, inculpé de génocide, crimes de guerre et crimes contre l'humanité par le tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPIY) et Ratko Mladic (à g), commandant en chef de l'armée de la République serbe de Bosnie, inculpé de génocide, de complicité dans le génocide, crimes contre l'humanité et violations des lois et coutumes de la guerre.