Le 1er mai 1998, en prévision du passage, le 1er janvier 1999, à la troisième phase de l'Union économique et monétaire (UEM) et de l'introduction de la monnaie unique, le Conseil des ministres de l'Économie et des Finances insiste notamment sur l'importance de la poursuite du processus de convergence économique et monétaire des États membres de l'Union européenne.
"Bienvenue !" Le 26 mars 1998, le caricaturiste Horst Haitzinger ironise sur les retards accumulés par certains États membres de l'Union européenne dans la préparation de la deuxième phase de l'Union économique et monétaire (UEM).
Le 22 janvier 1996, Jacques Santer, président de la Commission européenne, prononce devant la Table Ronde organisée à Bruxelles sur le lancement de la monnaie unique un discours dans lequel il exprime sa confiance dans les capacités des acteurs économiques et sociaux, publics et privés, de faire de l'introduction puis de la mise en circulation de l'euro un succès.
Le 3 mai 1998, à l'issue du Conseil européen extraordinaire de Bruxelles, les chefs d'État ou de gouvernement des Quinze arrêtent la liste des onze pays (Belgique, Allemagne, Espagne, France, Irlande, Italie, Luxembourg, Pays-Bas, Autriche, Portugal et Finlande) qui remplissent les conditions nécessaires pour le passage à la troisième phase de l'Union économique et monétaire (UEM) et pour l'adoption de la monnaie unique au 1er janvier 1999.
Le 31 décembre 1998, jour de l'adoption des taux de conversion irrévocables pour l'euro qui prépare au passage à la troisième phase de l'Union économique et monétaire (UEM), des personnes interrogées dans les rues de Bruxelles donnent leur sentiment sur les avantages et sur les inconvénients d'une monnaie commune européenne.
Le 31 décembre 1998, jour de l'adoption des taux de conversion irrévocables pour l'euro à la veille du passage à la troisième phase de l'Union économique et monétaire (UEM), Jacques Santer, président de la Commission européenne, souligne la portée politique et historique de l'événement dans le processus de la construction européenne.
Le 31 décembre 1998, jour de l'adoption des taux de conversion irrévocables pour l'euro et à la veille du passage à la troisième phase de l'Union économique et monétaire (UEM), José Maria Gil Robles, président du Parlement européen, souligne les avantages liés à la mise en place de la monnaie unique.
Le 31 décembre 1998, le Conseil, statuant à l'unanimité des États membres de l'Union européenne ne faisant pas l'objet d'une dérogation, sur proposition de la Commission européenne et après consultation de la Banque centrale européenne (BCE), fixe les taux de conversion irrévocables pour l'euro et applicables dès le 1er janvier 1999, au passage à la troisième phase de l'Union économique et monétaire (UEM).
Le 31 décembre 1998, le Conseil, statuant à l'unanimité des États membres ne faisant pas l'objet d'une dérogation, sur proposition de la Commission et après consultation de la Banque centrale européenne, adopte les taux de conversion irrévocables pour l'euro, applicables à compter du 1er janvier 1999.
"A l'heure ou pas?". En 1998, le caricaturiste allemand Murschetz s'interroge sur le respect du calendrier fixé pour la mise en circulation, le 1er janvier 2002, de la monnaie unique, l'euro, dans le cadre de la troisième phase de l'Union économique et monétaire (UEM).
Le 4 janvier 1999, commentant le passage, le 1er janvier, à la troisième phase de l'Union économique et monétaire (UEM), le quotidien munichois Süddeutsche Zeitung commente le lancement de l'euro, qui devient la monnaie unique dans onze pays de l'Union européenne.
Le 31 décembre 1998 à Luxembourg, au siège de l'Office des publications officielles des Communautés européennes (OPOCE), Jacques Santer, président de la Commission européenne, est invité par Lucien Emringer, directeur général de l'OPOCE, à procéder à l'affichage solennel dans les onze langues officielles de l'Union européenne du Journal officiel L-359 qui contient le règlement du Conseil fixant les taux de conversion de l'euro par rapport aux monnaies nationales des États membres de l'UE qui l'adoptent. Dans son discours, Jacques Santer rend un hommage appuyé à Pierre Werner, ancien Premier ministre et ministre des Finances luxembourgeois et auteur, en 1970, du rapport concernant la réalisation par étapes de l'Union économique et monétaire.
Le 1er janvier 1999, lors du passage à la troisième phase de l'Union économique et monétaire (UEM), l'euro est introduit comme une unité de compte facultative ou comme une monnaie scripturale dans onze des quinze États membres de l'Union européenne.
Le 30 août 2001, Wim Duisenberg, président de la Banque centrale européenne (BCE), tient à Francfort une conférence de presse au cours de laquelle il présente les sept futurs billets de banque libellés en euros.