Le 1er août 1959, le Service de documentation extérieure et de contre-espionnage (SDECE), qui est le service de renseignements extérieur français, rédige une note d’information classée « secret », détaillant la pénétration économique des pays du bloc soviétique dans certains pays d'Afrique. L’analyse porte sur l’Ethiopie, le Ghana, la Guinée, le Libéria, la Libye, le Nigéria, le Soudan et l’Union sud-africaine.
En septembre 1959, les services diplomatiques français établissent une série de cartes sur l'action du communisme en Afrique. Les cartes détaillent l'aide économique, politique et militaire des pays communistes.
"Homme Blanc, et après ?" Pour le caricaturiste Behrendt, la fin de l'année 1959 connaît une forte vague de décolonisation en Afrique. De plus en plus d'États africains gagnent leur indépendance, mettant ainsi fin à la suprématie absolue des puissances européennes dans le monde.
"Nouvelles gens". En janvier 1960, le caricaturiste Fritz Behrendt ironise sur la décolonisation en Afrique et sur l'installation au pouvoir de nouveaux régimes despotiques.
Le 8 novembre 1941, Félix Éboué, gouverneur général de l'Afrique-Équatoriale française (A-ÉF) définit les grandes lignes d’une nouvelle politique indigène pour l’A-ÉF. Il prône en particulier le respect des traditions, l’appui aux chefs coutumiers, le développement des structures sociales déjà existantes ainsi que l’amélioration des conditions de travail. La circulaire de Félix Éboué constituera la base de travail pour la conférence de Brazzaville, qui réunit du 30 janvier au 8 février 1944 les gouverneurs coloniaux afin de réorienter la politique de l'Empire colonial français.
En 1943, en vue de la préparation de la conférence de Brazzaville qui se tient du 30 janvier au 8 février 1944 et qui rassemble sur invitation du Comité français de la Libération nationale (CFLN) les gouverneurs des colonies, la direction générale des services économiques de l’Afrique Occidentale française (A-OF) rédige une note sur les divers aspects de la future politique économique de l’A-OF. Les recommandations de la direction générale se basent notamment sur la circulaire du 8 novembre 1941 de Félix Éboué intitulée La nouvelle politique indigène pour l'Afrique équatoriale française.
Le 30 janvier 1944, René Pleven, commissaire aux Colonies au sein du Comité français de la Libération nationale (CFLN), prononce un discours à la séance d'ouverture de la conférence de Brazzaville. Convoquée par le gouvernement provisoire du général de Gaulle et présidée par René Pleven, la conférence rassemble du 30 janvier au 8 février 1944 les gouverneurs des colonies françaises d'Afrique noire et de Madagascar afin de revoir les rapports entre la France et ses colonies.
Le 30 janvier 1944, le général de Gaulle ouvre à Brazzaville, capitale de l'Afrique-Équatoriale française (A-ÉF), la Conférence africaine française qui regroupe les représentants des territoires français d'Afrique. Cette conférence vise à jeter les bases des rapports futurs entre la France et ses colonies.
Le 8 février 1944, dans son discours de clôture, René Pleven, commissaire aux Colonies au sein du Comité français de la Libération nationale (CFLN), dresse un bilan positif de la conférence de Brazzaville. Cette conférence des gouverneurs des colonies françaises d'Afrique noire et de Madagascar, qui s’est tenue du 30 janvier au 8 février 1944, a été convoquée par le gouvernement provisoire du général de Gaulle afin de déterminer les rapports futurs entre la France et ses colonies.
Le 28 février 1944, la direction des Affaires politiques du ministère des Colonies adresse une note à l’Assemblée consultative provisoire du Comité français de la Libération nationale (CFLN) dans laquelle sont exposés les résultats de la conférence de Brazzaville. Plusieurs recommandations ont été formulées à l’issue de cette conférence des gouverneurs des colonies, dont notamment la suppression du régime de l’indigénat et du travail forcé, le maintien des institutions traditionnelles, l’accès des indigènes à tous les emplois, la création d’assemblées locales ainsi qu’une représentation des colonies dans la future assemblée constituante.
Le 21 octobre 1946, le Service de liaison avec les originaires des territoires français d'outre-mer (SLOTFOM) de la direction des Affaires politiques du ministère français des Colonies mène une enquête sur le mouvement d’indépendance africaine.
En 1956, le Mouvement socialiste africain (MSA) publie un manifeste dans lequel il se propose de réaliser en Afrique noire française une démocratie politique, culturelle, économique et sociale, assurant à chaque individu une indépendance complète.
Le 4 juillet 1957, le périodique français L’Economie: journal d'informations industrielles, financières & agricoles du monde entier examine les conséquences de la loi-cadre Defferre. Élaborée par Gaston Defferre, ministre de la France d'outre-mer du gouvernement Guy Mollet, avec l’appui de Félix Houphouët-Boigny, maire d'Abidjan et premier président de la Côte d'Ivoire, et promulguée le 23 juin 1956, la loi sur l’évolution des territoires d’outre-mer constitue une étape importante dans le processus d'émancipation des territoires coloniaux en Afrique française (institution du suffrage universel et du collège unique, établissement des conseils de gouvernement, élargissement des pouvoirs des assemblées territoriales, réformation de l’administration…).
Le 26 septembre 1957, lors du 3e Congrès international du Rassemblement démocratique africain (RDA) à Bamako, le président du RDA, Félix Houphouët-Boigny, présente son rapport moral et d’orientation dans lequel il analyse l’évolution et les résultats du mouvement.
Le 29 septembre 1957, lors du 3e Congrès international du Rassemblement démocratique africain (RDA) à Bamako, Gabriel d'Arboussier, un des fondateurs du RDA, présente la résolution politique du Congrès du RDA. Le Congrès salue notamment la loi-cadre Defferre de 1956 comme un pas irréversible dans la marche vers l’émancipation des populations africaines.
Le 29 septembre 1957, lors du 3e Congrès international du Rassemblement démocratique africain (RDA) à Bamako, Gabriel Lisette, un des dirigeants du RDA, présente la résolution économique du Congrès du RDA. Le Congrès estime que la tâche la plus urgente pour le RDA est l’élévation du niveau de vie des populations par l’augmentation du revenu national africain.
Dans une lettre du 29 septembre 1957, le gouvernement général de l'Afrique-Occidentale française (A-OF) fait part de ses premières impressions sur l’atmosphère qui règne au 3e Congrès international du Rassemblement démocratique africain (RDA) à Bamako.
Le 1er octobre 1957, commentant le 3e Congrès international du Rassemblement démocratique africain (RDA) qui s’est déroulé du 25 au 30 septembre 1957 à Bamako, Ouezzin Coulibaly, un des fondateurs du RDA et vice-président du Conseil de gouvernement de la Haute-Volta, expose dans l’hebdomadaire Afrique Nouvelle les principales caractéristiques du Congrès du RDA.
Le 5 octobre 1957, Félix Houphouët-Boigny, président du Rassemblement démocratique africain (RDA), accorde au quotidien français Le Monde un entretien dans lequel il tire les leçons du 3e Congrès international du RDA qui s’est déroulé du 25 au 30 septembre 1957 à Bamako.
En mars 1958, Les Cahiers du Communisme, la revue théorique et politique mensuelle publiée par le comité central du Parti Communiste français, revient sur la lutte de l'Afrique noire contre le colonialisme et analyse les aspirations actuelles de masses africaines et l’orientation de leur mouvement de lutte pour l'indépendance. L’article souligne notamment «le droit de l’Afrique à l’indépendance.»
Dans une déclaration faite le 18 juillet 1958 à l’Agence France Presse (AFP), Djibo Bakary, vice-président du Conseil de gouvernement du Niger et secrétaire général du Parti du regroupement africain (PRA) se montre très critique envers le projet gaullien de remplacer l’Union française par la Communauté française.
Dans un communiqué d’août 1958, la présidence du Conseil de gouvernement de la Mauritanie se félicite de la décision du général de Gaulle d’effectuer un voyage dans les territoires d’outre-mer (TOM) afin de préciser le cadre de la Communauté française soumise au référendum.
Du 29 au 31 août 1958 se tient le Congrès constitutif de la section nigérienne du Parti du regroupement africain (PRA). A l’issue de cette réunion, un rapport de politique générale présenté par Adamou Sekou, idéologue du Parti, expose le programme et l’orientation du mouvement. Le Parti pan-africaniste « doit réaliser au Niger une démocratie politique, culturelle, économique et sociale, assurant à chaque individu le plein épanouissement de sa personnalité ». Le Parti, qui refuse toute forme d’association à la France telle que prévu par la future Constitution instituant la Ve République française, milite pour une décolonisation radicale devant aboutir à une indépendance immédiate et totale.
Le 16 septembre 1958, la direction des services de police du territoire du Niger revient sur un communiqué diffusé la veille par le SAWABA, la section nigérienne du Parti du regroupement africain (PRA). Le SAWABA y explique sa position à l’égard du projet constitutionnel du général de Gaulle et appelle la population à voter «non» lors du référendum du 28 septembre 1958.
Le 19 septembre 1958, dans un discours radiodiffusé, le président du Conseil de gouvernement dahoméen Sourou Migan Apithy se prononce, au nom du Parti progressiste dahoméen (PPD), en faveur du projet constitutionnel du général de Gaulle et appelle la population à voter «oui» lors du référendum du 28 septembre 1958.
Le 10 novembre 1958, Pierre Messmer, haut-commissaire de la République en Afrique-Occidentale française (A-OF), informe Bernard Cornut-Gentille, ministre de la France d'outre-mer, qu’il craint des troubles au Dahomey. Tandis que les Dahoméens se sont prononcés pour la Communauté française lors du référendum du 28 septembre 1958, Pierre Messmer s’inquiète cependant que plusieurs membres du gouvernement du Dahomey s’opposent à la Communauté et affirment leur solidarité avec le président guinéen Ahmed Sékou Touré.
Dans un tract du 25 novembre 1958, le Parti du regroupement africain-Sénégal (PRA-S) regrette que l’Assemblée territoriale du Sénégal ait opté pour le statut d’État autonome dans la Communauté française. Le PRA s’oppose fermement à cette décision et réclame l’indépendance immédiate du Sénégal.
Après le vote, lors du référendum du 28 septembre 1958, en faveur de l’intégration dans la Communauté française, la République du Dahomey est proclamée le 4 décembre et Sourou Migan Apithy devient président du Conseil de gouvernement. Lors de son discours devant l’Assemblée territoriale, le président Apithy revient sur les relations entre le Dahomey et la France.
Le 23 décembre 1958, la direction des Affaires politiques du ministère d’outre-mer s’inquiète du sort des quelques 3 000 ressortissants français installés en Guinée. En effet, lors du référendum du 28 septembre 1958, la Guinée a été le seul territoire d'outre-mer à rejeter la Communauté française. Par conséquent, l’indépendance a été proclamée le 2 octobre et les liens avec la France ont été rompus.
Le 25 janvier 1959, La Voix du Sahara marocain, une radiodiffusion nationale du Maroc annonce la naissance de la nouvelle Fédération du Mali et se félicite du combat mené par les pays africains pour se libérer du colonialisme français. Du 29 au 30 décembre 1958, lors du Congrès de Bamako, le Sénégal, le Soudan français, le Dahomey et la Haute Volta établissent un plan en vue de la création de la Fédération du Mali. Deux semaines plus tard, le 17 janvier 1959 à Dakar, la constitution est adoptée par les quatre délégations. Mais lors du processus de ratification parlementaire, sous les pressions de la France, la Haute-Volta et le Dahomey se retirent. Plus d’un an après, face aux dissensions entre Soudanais et Sénégalais, la Fédération éclate le 20 août 1960 avec la sécession du Sénégal. Un mois plus tard, le 22 septembre, la République soudanaise proclame à son tour son indépendance, tout en conservant le nom de Mali.
Le 8 mai 1959, le Premier ministre nigérien Diori Hamani (à g.) et le Premier ministre français Michel Debré (à dr.) signent à l'Hôtel Matignon à Paris le projet d'accord entre la France et le Niger. Le 3 août 1960, le Niger accédera à l'indépendance.
Le 21 mars 1960, le général de Gaulle préside la 7e session du Comité exécutif de la Communauté française à l’Élysée. De g. à dr.: Modibo Keita (président de l'Assemblée fédérale de la Fédération du Mali), Louis Jacquinot (ministre d’État), Auguste Denise (ministre ivoirien), Charles de Gaulle (président de la République française), Félix Houphouët-Boigny (Premier ministre ivoirien) et Jacques Chastenet (ancien conseiller de l'Union française).
En mai 1960, le mensuel L'Outre-Mer Africain retrace l'évolution des colonies françaises d'Afrique noire depuis l'adoption en 1956 de la loi-cadre, initiée par Gaston Deferre, jusqu'à l'indépendance des pays africains. Selon le mensuel, la France se doit de maintenir avec ses anciennes colonies des liens d'amitié et de continuer son effort d'assistance.
Le 12 avril 1960, après avoir signé à Paris les accords entre la France et Madagascar, qui mèneront à l'indépendance de Madagascar le 26 juin 1960, Philibert Tsiranana, premier président de la République malgache est acclamé par les foules à Antananarivo.
En juin 1960, le mensuel L'Outre-Mer Africain retrace l'évolution des colonies françaises d'Afrique noire depuis la création de l'Union française à l'indépendance.
Le 20 juin 1960, Modibo Keita, président de l'Assemblée fédérale de la Fédération du Mali (à g.) et Mamadou Dia, vice-président de la Fédération du Mali (à dr.) rencontrent le Premier ministre français Michel Debré (au milieu) à l’Hôtel Matignon à Paris pour célébrer l'indépendance de la Fédération du Mali. Or, deux mois plus tard, le Sénégal se retirera de la fédération et proclamera son indépendance. Mamadou Dia deviendra Premier ministre. Le 22 septembre 1960, sous la conduite de Modibo Keita, la République soudanaise proclamera à son tour son indépendance, tout en conservant le nom de Mali.
Le 27 juillet 1960, lors de sa première visite officielle à Paris, le premier président de la République du Cameroun (1960-1982) Ahmadou Ahidjo, est accueilli par le président français Charles de Gaulle. L'indépendance de la zone française du Cameroun a été proclamée le 1er janvier 1960, le Cameroun devenant ainsi la première des 18 colonies africaines à accéder à l'indépendance en 1960.
Le 15 août 1960 a lieu la cérémonie officielle de l'indépendance de la République du Congo à Brazzaville, en présence du ministre français de la Culture André Malraux (à gauche), de l’abbé Fulbert Youlou, premier président de la République du Congo (au milieu), et du colonel Daboval (à droite).
Le 5 septembre 1960, le nouveau président de la République du Sénégal Léopold Sédar Senghor (à g.) et le Premier ministre sénégalais Mamadou Dia (à dr.) saluent les foules dans les rues de Dakar.
Le 16 septembre 1960, le général de Gaulle accueille à l'Élysée Sylvanus Olympio, le nouveau président de la République togolaise. Ils sont entourés par le Premier ministre français Michel Debré (à g.) et le ministre français des Affaires étrangères Maurice Couve de Murville (à dr.).
Les 13, 14 et 15 août 1963, un soulèvement populaire appelé les «Trois Glorieuses» renverse les institutions de la première République du Congo et, sous la pression des syndicalistes, l'abbé Fulbert Youlou est contraint à la démission.
Le 7 octobre 1967, le président français Charles de Gaulle accueille Léon M'ba, premier président de la République gabonaise (1961-1967). En arrière-plan: Jacques Foccart, secrétaire général de l'Élysée aux Affaires africaines et malgaches.
Photo datée du 3 mars 1975 d'une manifestation des membres du Mouvement populaire mahorais aux Comores portant des banderoles "Nous voulons rester français". Le mouvement s'oppose catégoriquement à l'indépendance telle qu'elle est conçue par les autorités centrales. En juillet 1975, trois des quatre îles des Comores, à l'exception de Mayotte, prennent leur indépendance en formant un nouvel État comorien.
Le 1er août 1955, en vue de la probable proclamation d’indépendance du Soudan, l'Office of Intelligence Research du département d'État américain rédige une note de renseignements sur les conséquences d’une indépendance sur les relations entre l'Égypte et le Soudan.
Le 19 août 1955, Francis Cumming-Bruce, diplomate britannique au sein du Commonwealth Relations Office rédige une note interne très critique sur l'avenir politique et économique de la Côte-de-l'Or après son accession à l'indépendance. La note évoque les différents facteurs qui menacent la stabilité du pays à court terme et pointe notamment les faiblesses de l'administration locale et des structures politiques en place. L'analyse porte également sur la nature des relations futures entre le Royaume-Uni et la Côte-de-l'Or.
Le 16 septembre 1955, le ministère britannique des Affaires étrangères adresse un télégramme à l'ambassade du Royaume-Uni au Caire dans lequel il expose sa position sur le processus d'indépendance du Soudan et conseille à l'Égypte de ne pas s'opposer à l'indépendance du pays.
Le 2 octobre 1955, l'ambassade du Royaume-Uni au Caire informe le ministère britannique des Affaires étrangères que le président égyptien Gamal Abdel Nasser accepte le plébiscite sur l'indépendance du Soudan.
Le 29 décembre 1955, le bureau des Relations du Commonwealth diffuse une lettre de Sir Percivale Liesching, haut-commissaire du Royaume-Uni en Afrique du Sud, adressée à Sir John Gilbert Laithwaite, sous-secrétaire d'État permanent aux Relations du Commonwealth, sur les futures relations de la Côte-de-l'Or avec le Commonwealth. Il l'informe d'une discussion qu'il a eue avec le Premier ministre d'Afrique du Sud, Johannes Gerhardus Strijdom, au sujet de la possible adhésion de la Côte-de-l'Or au Commonwealth.
Le 6 janvier 1956, Sir Philip George Doyne Adams, chargé d'affaires britannique à Khartoum, adresse à John Selwyn Brooke Lloyd, secrétaire d'État des Affaires étrangères et du Commonwealth, une lettre dans laquelle il décrit le déroulement de la cérémonie d'indépendance du Soudan. Le Parlement soudanais avait proclamé l'indépendance du pays le 19 décembre 1955, la reconnaissance officielle est accordée deux semaines plus tard.
Le 3 juillet 1956, le Premier ministre britannique Anthony Eden prend position par rapport aux futures relations entre la Côte-de-l'Or et le Commonwealth. En effet, au cas où la Côte-de-l'Or deviendrait indépendante, Anthony Eden approuverait l'adhésion du pays au Commonwealth.
Le 5 juillet 1956, le Premier ministre d'Afrique du Sud, Johannes Gerhardus Strijdom, adresse au Premier ministre britannique, Anthony Eden, une lettre dans laquelle il critique la position du Royaume-Uni à l'égard de la Côte-de-l'Or. Johannes Strijdom exprime son scepticisme quant à l'indépendance du pays et par rapport à son entrée au Commonwealth.
Dans un mémorandum du 17 septembre 1956, le bureau des Relations du Commonwealth revient sur la victoire lors des législatives de juillet 1956 du Premier ministre Kwame Nkrumah, victoire qui ouvre la voie vers l'indépendance de la Côte-de-l'Or.
Le 7 février 1957 est publié l'acte d'indépendance du Ghana. L'indépendance de l'ancienne colonie britannique de la Côte-de-l'Or, dans le cadre du Commonwealth, sera proclamée le 6 mars 1957.
Après l’indépendance du Ghana (anciennement Côte-de-l'Or), le 6 mars 1957, Kwame Nkrumah devient Premier ministre du pays (1957 à 1960), puis président de la République ghanéenne (1960 à 1966). De gauche à droite, Komla Agbeli Gbedemah, ministre des Finances; Kwame Nkrumah, Premier ministre; Kojo Botsio, ministre du Commerce et du Travail lors des cérémonies d’indépendance du Ghana.
Dans une note du 15 avril 1957, le bureau britannique des Colonies renseigne sur l’évolution du mouvement d’indépendance du Sierre Leone (Sierra Leone Independence Movement (SLIM)) et revient sur son fondateur Edward Wilmot Blyden III.
Le 3 janvier 1960, Ahmadou Ahidjo, Premier ministre puis premier président de la République du Cameroun (1960-1982), préside l'une des nombreuses cérémonies qui ont été organisées à l'occasion de l'indépendance du pays, proclamée le 1er janvier 1960.
Le 16 février 1960, B.J. Greenhill du bureau des Colonies revient sur un mémorandum du secrétaire d'État britannique aux Colonies, Iain Macleod, sur l'indépendance du Nigeria et l'adhésion du pays au Commonwealth.
Le 30 septembre 1960, à l’occasion de la proclamation d’indépendance du Nigeria le 1er octobre 1960, le Royaume-Uni adresse ses félicitations au Premier ministre nigérian Alhaji Abubakar Tafawa Balewa.
Rencontre du 26 juin 1960 entre Abdirashid Ali Shermarke (à dr.) et Aden Abdullah Osman Daar (à g.). Quelques jours plus tard, le 1er juillet 1960, la Somalie devient indépendante. Abdirashid Ali Shermarke devient Premier ministre de la Somalie et Aden Abdullah Osman Daar devient président.
Dans un mémorandum de novembre 1960, le bureau des Relations du Commonwealth examine la situation économique du Nigeria et analyse l'aide financière attribuée par le Royaume-Uni au Nigeria avant et après l'indépendance du pays.
Dans un bref aperçu en date du 31 janvier 1961, le bureau des Relations du Commonwealth expose l'aide financière accordée entre 1946 et 1962 par le Royaume-Uni au Nigeria.
Le 1er mai 1961, le haut-commissariat du Royaume-Uni au Lagos transfère au secrétaire d'État aux Relations du Commonwealth, Duncan Sandys, une dépêche en date du 13 mars 1961 du haut-commissaire adjoint du Royaume-Uni à Ibadan sur la situation économique du Nigeria de l'Ouest pendant les six premiers mois après l'indépendance du pays.
Le 20 novembre 1961, Richard Gordon Turnbull envoie au bureau britannique des Colonies le discours qu'il souhaite prononcer lors de la cérémonie organisée à l'occasion de la proclamation d'indépendance du Tanganyika le 9 décembre 1961. Richard Turnbull est le dernier gouverneur du Tanganyika (1958-1961). Il devient gouverneur général à l'indépendance du pays.
Le 9 décembre 1961, le nouveau Premier ministre du Tanganyika Julius Kambarage Nyerere prononce un discours lors de la cérémonie, organisée à l'occasion de la proclamation d'indépendance du pays.
Après l'indépendance du Tanganyika, Julius Nyerere, devient Premier ministre du pays (1960- 1961), puis président de la République du Tanganyika (1961-1964). Après la fusion en 1964 de l’État de Zanzibar et du Tanganyika, il devient président de la République unie de Tanzanie (1964-1985).
Le 9 octobre 1962, lors des célébrations d’indépendance de l’Ouganda, Milton Obote, le premier chef de gouvernement du pays, prête serment d'allégeance à Sa Majesté la reine Elizabeth II comme son pays est désormais membre à part entière du Commonwealth.
Le 25 septembre 1963, le Premier ministre kényan Jomo Kenyatta prononce un discours lors de la conférence qui réunit du 25 septembre au 6 octobre 1963 à Londres des représentants britanniques et kényans. La conférence a pour but de finaliser les arrangements constitutionnels en vue de l'indépendance du Kenya le 12 décembre 1963.
Le 25 septembre 1963, le secrétaire d'État aux Colonies Duncan Sandys prononce un discours lors de la séance d'ouverture de la conférence qui réunit du 25 septembre au 6 octobre 1963 à Londres des représentants britanniques et kényans afin de finaliser les arrangements constitutionnels du Kenya indépendant.
Dans le contexte de l'indépendance du Kenya le 12 décembre 1963, les gouvernements du Royaume-Uni, du Kenya et de Zanzibar signent un accord par lequel le Zanzibar s'engage à céder au Kenya, sans contrepartie, la bande côtière kényane.
Le 17 octobre 1963, en vue de la préparation de l'indépendance du Kenya, le bureau britannique des Colonies rédige une note sur l'avenir des Européens habitant au Kenya dans laquelle il revient plus particulièrement sur les inquiétudes des Européens à l'égard de leur sécurité, de leur citoyenneté et de leurs ressources foncières.
Le 13 décembre 1963, au lendemain de la proclamation de l'indépendance du Kenya, Jomo Kenyatta, le premier Premier ministre kényan, tient l'acte d'indépendance dans sa main. À gauche, le prince Philip, représentant la reine Élisabeth II.
Dans une lettre du 1er mai 1964 adressée au Premier ministre britannique Alec Douglas-Home, le Premier ministre malaise Tunku Abdul Rahman se félicite de l'adhésion à l'indépendance le 6 juillet 1964 du Malawi (anciennement Nyassaland) et se prononce pour une future adhésion du Malawi au Commonwealth et aux Nations Unies.
Le 10 juin 1964 est publié l'acte d'indépendance du Malawi. L'indépendance de l'ancienne colonie britannique du Nyassaland, dans le cadre du Commonwealth, sera proclamée le 6 juillet 1964.
Dans un télégramme du 3 juillet 1964, le bureau des Relations du Commonwealth transmet au gouvernement du Malawi un message de félicitations du Premier ministre britannique Alec Douglas-Home adressé au Premier ministre malawien Hastings Kamuzu Banda pour l'indépendance du pays le 6 juillet 1964.
Dans une note en date du 11 juin 1964, le secrétaire du Cabinet Sir Burke Trend informe le Premier ministre britannique Alec Douglas-Home de la problématique concernant l'aide financière accordée par le Royaume-Uni d'une part à la Rhodésie du Nord et d'autre part à la Rhodésie du Sud.
Le 18 novembre 1964, Saville Garner, sous-secrétaire d'État permanent aux Relations du Commonwealth, adresse une lettre à Arthur Snelling du bureau du Commonwealth, dans laquelle il déplore la volonté du Premier ministre rhodésien Ian Smith, de déclarer unilatéralement l'indépendance de la Rhodésie du Sud. Il s'inquiète surtout d'un effondrement économique du pays.
Le 24 octobre 1964, la Rhodésie du Nord accède à l'indépendance sous le nom de Zambie. Kenneth Kaunda devient le premier président de la République de Zambie (1964-1991).
Dans une lettre du 25 février 1965, George Crombie, haut-commissaire du Royaume-Uni en Gambie, informe Arthur George Bottomley, secrétaire d'État aux Relations du Commonwealth, du déroulement des festivités organisées à l'occasion de l'indépendance de la Gambie le 18 février 1965.
Sir Daouda Kairaba Jawara (à g.), Premier ministre (1962-1970), puis premier président de la République de Gambie (1970-1994), accueille à Banjul Ahmed Sékou Touré (à dr.), premier président de la République de Guinée (1958-1984).
Dans le Southern Rhodesia Act du 16 novembre 1965, le Parlement britannique déclare illégale la proclamation d'indépendance de la Rhodésie du Sud par le gouvernement du Front rhodésien dirigé par Ian Smith.
Suite à la déclaration unilatérale d'indépendance de la Rhodésie du Sud le 11 novembre 1965 par le gouvernement Ian Smith, le secrétaire d'État aux Colonies Anthony Greenwood annonce, dans une circulaire du 20 décembre 1965, l'embargo britannique sur les produits agricoles venant de Rhodésie et invite d'autres pays à prendre des mesures similaires.
Seretse Khama, premier président du Botswana (anciennement Bechuanaland) après l'indépendance du pays (1966-1980). En arrière-plan sur la photo: son épouse Ruth Williams.
Le 4 octobre 1966, jour de l’indépendance du protectorat britannique du Basutoland sous le nom de Royaume du Lesotho, le Premier ministre lesothan Joseph Leabua Jonathan s'adresse à la nation.
Le 7 octobre 1966, trois jours après l'indépendance du Lesotho, le Premier ministre lesothan Joseph Leabua Jonathan adresse une lettre au Premier ministre du Royaume-Uni Harold Wilson dans laquelle il demande au gouvernement britannique de soutenir le Lesotho financièrement.
Dans une lettre du 14 octobre 1966, le haut-commissaire du Royaume-Uni à Maseru Ian Watt informe le secrétaire d'État aux Relations du Commonwealth Herbert William Bowden du déroulement des festivités organisées à l'occasion de l'indépendance du Lesotho le 4 octobre 1966.
Rapport de la conférence d'indépendance du Swaziland qui, du 19 au 23 février 1968, réunit à Londres les représentants du Royaume-Uni et du Swaziland. L'indépendance du pays africain sera proclamée le 6 septembre 1968.
Le 7 juin 1968, une note du département du Swaziland du bureau des Relations du Commonwealth détaille le processus d'indépendance du Swaziland. L'indépendance sera accordée le 6 septembre 1968.
En juillet 1968, la Chambre des communes du Royaume-Uni discute du projet de loi sur l'indépendance du Swaziland. L'indépendance sera proclamée le 6 septembre 1968.
Note du 30 septembre 1968 sur les réactions de la presse britannique, américaine et sud-africaine face à la proclamation d'indépendance du Swaziland le 6 septembre 1968.
Le 13 janvier 1959, Baudouin Ier, roi des Belges, fait devant la Chambre des députés une déclaration dans laquelle il fait part de la volonté de l'État belge de lancer un processus d'autodétermination au Congo belge. Dans son journal parlé, RTL diffuse un extrait de cette allocution avant de donner la parole à Maurice van Hemelrijck, ministre du Congo et du Ruanda-Urundi, qui précise la volonté du gouvernement de Bruxelles d'amener progressivement la population congolaise en état de se prononcer sur son indépendance politique.
Le 29 juin 1960, à la veille de la proclamation d'indépendance du Congo belge, Joseph Kasa-Vubu, le futur président de la nouvelle République du Congo, Patrice Émery Lumumba, le nouveau Premier ministre, et Baudouin Ier, le roi des Belges, se rencontrent à Léopoldville.
Le 30 juin 1960 a lieu la cérémonie officielle de l'indépendance du Congo à Léopoldville, en présence du roi Baudouin et du nouveau président de la République du Congo, Joseph Kasa-Vubu.
Le 1er juillet 1960, au lendemain de l’indépendance du Congo, Joseph Kasa-Vubu, qui a été élu par le premier Parlement congolais comme premier président de la République du Congo, participe au défilé de la fête de l’indépendance à Léopoldville.
"Liberté au Congo". Le 16 juillet 1960, le caricaturiste allemand Herbert Kolfhaus ironise sur les conséquences directes de l'indépendance du Congo belge en date du 30 juin 1960.
Les accords Tschombé-Spaak, signés le 6 février 1965 à Bruxelles, mettent un terme au «contentieux belgo-congolais», c’est-à-dire aux problèmes financiers restés en suspens entre le Congo et la Belgique après l’indépendance du Congo le 30 juin 1960. Ce compromis belgo-congolais porte notamment sur le portefeuille et la dette publique du Congo. Sur la photo: Le Premier ministre congolais Moïse Tschombé (au milieu) et le ministre belge des Affaires étrangères Paul-Henri Spaak (à droite).
Francisco Macias Nguema, vice-président du gouvernement autonome de Guinée équatoriale (1964-1968), puis premier président de la République de Guinée équatoriale (1968-1979), lors de la cérémonie d'indépendance de la Guinée équatoriale le 12 octobre 1968.
Luís Cabral (à dr.), premier chef de la République de Guinée-Bissau (1973-1980) et vice-président du Parti africain pour l'indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC), s'entretient avec des soldats de l'armée de libération en juin 1974.
Le 5 juillet 1975, le nouveau président du Cap-Vert Aristides Pereira (à g.) et le Premier ministre portugais Vasco dos Santos Gonçalves signent l'accord sur l'indépendance des îles du Cap-Vert.
Le 15 novembre 1975, quelques jours après l'indépendance proclamée de l'Angola, des Angolais assistent à une réunion politique. La plupart des ressortissants portugais ont déjà quitté le pays déchiré par la guerre civile entre mouvements rivaux, MPLA, FNLA et UNITA qui cherchent à s'emparer du pouvoir.