Le 7 mai 1946, le Polonais Joseph Retinger, cofondateur de la Ligue indépendante de coopération européenne (LICE), prononce au Royal Institute of Foreign Affairs à Londres un discours dans lequel il exhorte les Européens de bonne volonté à favoriser le rapprochement entre les parties occidentale et orientale du Vieux Continent.
Dans cette interview, le journaliste Jean-Pierre Gouzy, ancien membre de l'exécutif du Mouvement français pour les États-Unis d'Europe et de l'Union française des fédéralistes, rappelle les origines du courant pro-européen en France après la Seconde Guerre mondiale.
Dans cette interview, le journaliste Jean-Pierre Gouzy, ancien membre de l'exécutif du Mouvement français pour les États-Unis d'Europe et de l'Union française des fédéralistes, pointe les raisons de la multiplication des mouvements pro-européens après la Seconde Guerre mondiale.
Créé à Londres en janvier 1947 par l'ancien Premier ministre britannique Winston Churchill et par son gendre le député conservateur Duncan Sandys, l'United Europe Movement déclare œuvrer en faveur de l'unité du continent européen.
Le 31 janvier 1947, Georges Bidault, ministre français des Affaires étrangères, informe Henri Hoppenot, ambassadeur de France en Suisse, de l’accueil à réserver aux sollicitations du comte Richard Coudenhove-Kalergi et de ses projets en faveur de l’Europe unie.
Le 17 février 1947, René Massigli, ambassadeur de France à Londres, informe Georges Bidault, ministre français des Affaires étrangères, de la teneur de son dernier entretien avec l’ancien Premier ministre britannique Winston Churchill au sujet de l’United Europe Movement qu’il vient de créer et de ses conceptions personnelles sur l’unité européenne.
En avril 1947, Grégoire Gafenco, ancien ministre roumain des Affaires étrangères, examine les principes du rétablissement d'un ordre pacifique et démocratique en Europe sur une base fédérale et met notamment en exergue le rôle particulier des peuples des pays de l'Est.
Le 25 avril 1947, Jean Rivière, ambassadeur de France aux Pays-Bas, informe Georges Bidault, ministre français des Affaires étrangères, de la teneur des débats du congrès organisé à La Haye par l’Union européenne des fédéralistes (UEF) et des principales positions de ses leaders en ce qui concerne les enjeux de l’unité européenne.
Le 14 mai 1947, l'United Europe Movement, créé en janvier par l'ancien Premier ministre britannique Winston Churchill et par son gendre Duncan Sandys, organise au Royal Albert Hall de Londres son premier meeting consacré à l'unité du continent européen.
Créé à Londres en janvier 1947 par l'ancien Premier ministre britannique Winston Churchill et par le député conservateur Duncan Sandys, l'United Europe Movement mène au Royaume-Uni une active campagne pour gagner l'adhésion de nouveaux membres.
Créé à Londres en janvier 1947 par l'ancien Premier ministre britannique Winston Churchill et par son gendre le député conservateur Duncan Sandys, l'United Europe Movement mène au Royaume-Uni une collecte de fonds et une campagne d'information.
Dans cette interview, Charles Rutten, ancien deuxième secrétaire du Parti populaire catholique néerlandais (KVP), évoque les enjeux principaux du premier congrès des Nouvelles équipes internationales (NEI) organisé du 31 mai au 2 juin 1947 à Chaudfontaine près de Liège.
En septembre 1947, le Néerlandais Henri Brugmans, président de l'Union européenne des fédéralistes (UEF), expose dans la revue bruxelloise Synthèses les origines de la doctrine fédéraliste et ses enjeux pour la reconstruction de l'Europe.
En décembre 1947, le bimensuel français La République moderne, organe des Cercles socialistes, fédéralistes et communautaires, lance un appel vibrant pour l'unité de l'Europe sur une base supranationale.
Le 10 janvier 1948, Paul Ramadier, ancien président du Conseil des ministres français, lance dans les colonnes de l'hebdomadaire L'Aveyron libre, organe de la Section française de l'Internationale ouvrière (SFIO), un appel au pacifisme et à l'unité des nations d'Europe.
Le 17 janvier 1948, Paul Ramadier, ancien président du Conseil des ministres français, rend compte dans les colonnes de l'hebdomadaire L'Aveyron libre, organe de la Section française de l'Internationale ouvrière (SFIO), de la politique menée depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale par les autorités françaises en faveur de l'unité européenne.
Au printemps 1948, Robert Boothby, ancien collaborateur de Winston Churchill, député conservateur écossais et animateur avec son collègue travailliste Ronald Mackay d’un All-Party Group pro-européen à la Chambre des Communes, élabore un projet d’union de l’Europe occidentale qui tient notamment compte des spécificités impériales du Royaume-Uni et de la situation économique et politique de l’Allemagne.
"Quelqu'un a fait le bilan..." En janvier 1948, le caricaturiste britannique Illingworth ironise sur la multiplication de projets d'unification européenne antagonistes. De g. à dr.: la vision du leader soviétique Joseph Staline d'une Europe communiste, l'unification européenne selon l'ancien Premier ministre britannique Winston Churchill et l'Europe socialiste telle que promue par les travaillistes anglais Ernest Bevin, Herbert Morrison et Clement Attlee.
Le 23 janvier 1948, à l'occasion des débats sur l'unité européenne, l'ancien Premier ministre britannique Winston Churchill prend la parole à la Chambre des Communes et décrit le rôle du United Europe Committee qu'il a créé en janvier 1947 avec son gendre Duncan Sandys.
Le 29 avril 1948, Victor Larock, rédacteur en chef du quotidien socialiste belge Le Peuple, explique les grandes lignes de l'idée européenne telle que soutenue par les partis socialistes et décrit les travaux de la Conférence socialiste internationale pour les États-Unis d'Europe.
Le 1er mai 1948, le quotidien bruxellois La Dernière Heure oppose le congrès de l'Europe à La Haye, dont les membres sont d'obédiences politiques diverses, à la Conférence socialiste internationale et aux chrétiens-sociaux.
En mai 1948, à la veille du congrès européen de La Haye, Alexandre Marc, responsable du département institutionnel de l'Union européenne des fédéralistes (UEF), insiste sur les nombreux enjeux de la future manifestation et rappelle les efforts des différents mouvements fédéralistes pour faire avancer l'idée d'Europe unie.
En mai 1968, à l'occasion du trentième anniversaire du congrès européen de La Haye, Denis de Rougemont confie au mensuel Communauté européenne ses souvenirs en ce qui concerne la préparation et le déroulement de cette manifestation militante à laquelle il a pris part en qualité de rapporteur de la commission culturelle.
En mars 1964, René Courtin, ancien délégué général du Conseil français pour l'Europe unie, évoque les étapes successives de son engagement en faveur de l'unité européenne.