Programme de la 3eme journée d'étude "Le rôle des acteurs institutionnels" organisée dans le cadre de séminaires pluridisciplinaires, "Anti-européanisme, euroscepticisme et alter-européanisme dans la construction européenne de 1945 à nos jours", le 16 octobre 2009.
Affiche créée à l'occasion de la 3eme journée d'études du cycle de séminaires pluridisciplinaires, "Anti-européanisme, euroscepticisme et alter-européanisme dans la construction européenne de 1945 à nos jours", organisé par la MISHA.
Sylvain Schirmann, Directeur de l'Institut d'Études Politiques de Strasbourg, Martial Libera de l'Université de Strasbourg et Wilfried Loth de l'Université de Duisburg-Essen, présentent cette troisième journée de travail consacrée au questionnement sur le rôle des acteurs institutionnels dans le cadre du cycle de séminaires MISHA intitulé Contre l'Europe ? Antieuropéanisme, euroscepticisme et altereuropéanisme dans la construction européenne de 1945 à nos jours.
Dans ce premier panel de la première partie du séminaire, présidé par Wilfried Loth de l'Université de Duisburg-Essen, Philip Bajon de l'Université de Duisburg-Essen revient sur la position du général de Gaulle durant la crise de la chaise vide. Puis Henning Türk de l'Université de Duisburg-Essen évoque le scepticisme de Ludwig Erhard face à la CEE. Enfin, Oliver Daddow de l'Université de Loughborough traite de l'euroscepticisme britannique au sein des débats parlementaires.
Dans ce second panel de la première partie du séminaire, présidé par Anne Thevenet, Directrice adjointe de l'Euro-Institut de Kehl, Robin Allers de l'Université d'Oslo évoque les relations entre la Norvège et l'Union européenne après le « non » à l'adhésion en 1972. Maria Gainar de l'Université de Strasbourg traite des résistances américaines à l'Europe politique entre 1973 et 1980. Enfin, Émilia Robin Hivert de l'Université Paris IV Sorbonne rappelle la position du Parti communiste français face à la construction européenne dans les années soixante.
Dans ce premier panel de la seconde partie du séminaire, présidé par Laurence Badel de l'Université de Strasbourg, Birte Wassenberg de l'Université de Strasbourg retrace l'opposition à la création de la CEE au sein de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe de 1955 à 1957. Puis Thibaut Courcelle de l'Université d'Albi décrit le Conseil de l'Europe comme une organisation symbole de l'euroscepticisme.
Dans ce second panel de la deuxième partie du séminaire, présidé par Marie-Thérèse Bitsch de l'Université de Strasbourg, Carine Germond de l'Université de Maastricht mentionne le rôle de l'Eurobaromètre dans la mesure des résistances à l'Europe depuis sa création. Enfin, Elsa Bernard de l'Université de Strasbourg décrit les relations paradoxales entre le Parlement européen et les antieuropéanistes actifs en son sein.
Dans sa conclusion, Piers Ludlow de la London School of Economics and Political Science, revient sur les communications de la journée ainsi que sur les différentes acceptions de l’antieuropéanisme et sur l’évolution de sa nature au sein même des institutions communautaires.