Le 5 juin 1947, George Marshall, secrétaire d'État américain, prononce à l'université Harvard (Massachusetts) un discours dans lequel il propose à tous les pays européens affaiblis par la guerre une importante aide économique.
Le 5 juin 1947, l'université Harvard (Massachusetts) accueille le secrétaire d'État américain George C. Marshall qui y prononce un discours dans lequel il propose aux pays d'Europe une assistance économique et financière conditionnée par une coopération européenne plus étroite.
Le 5 juin 1947, George C. Marshall, secrétaire d'État américain, prononce à l'université Harvard (Massachusetts) un discours dans lequel il propose aux pays d'Europe une assistance économique et financière conditionnée par une coopération européenne plus étroite. Au centre, C. Marshall tenant un chapeau à la main et discutant avec le général Omar Nelson Bradley, héros de la Seconde Guerre mondiale.
Le 6 juin 1947, le quotidien luxembourgeois Luxemburger Wort analyse le discours prononcé la veille par le secrétaire d'État américain George Marshall à Harvard et dresse un parallèle entre l'aide américaine promise à l'Europe et les tentatives soviétiques d'ériger une fédération balkanique.
Le 6 juin 1947, au lendemain du discours du secrétaire d'État américain George Marshall à Harvard, le quotidien néerlandais De Volkskrant s’interroge sur la mise en application du programme d’aide des États-Unis à l’Europe.
Le 10 juin 1947, le quotidien allemand Die Welt s'interroge sur les enjeux et l'application du futur programme d'aide à la reconstruction proposé par George Marshall, secrétaire d'État américain à l'Europe.
Le 18 juin 1947, le diplomate André François-Poncet décrit dans le quotidien français Le Figaro les difficultés auxquelles l'Europe est confrontée pour répondre à la proposition du secrétaire d'État américain George Marshall.
Le 2 juillet 1947, Joseph M. Jones, assistant spécial du secrétaire d'État américain George C. Marshall, décrit le rôle qu'il a personnellement joué dans la préparation du discours prononcé le 5 juin 1947 à l'université Harvard par G. C. Marshall.
Le 14 janvier 1949, George Marshall, secrétaire d'État américain, adresse à Robert Schuman, ministre français des Affaires étrangères, une lettre dans laquelle il le remercie pour l'aide apportée dans le cadre de la reconstruction de l'Europe.
Conférence de coopération économique européenne (12 juillet au 22 septembre 1947)
Suite à la proposition américaine d'aide à la reconstruction européenne par le secrétaire d'État George C. Marshall le 5 juin 1947, la France, représentée par Georges Bidault (à gauche), et le Royaume-Uni, représenté par Ernest Bevin (à droite), convoquent à Paris une conférence pour tous les États européens intéressés.
Le 12 juillet 1947, s'ouvre à Paris la conférence de coopération économique européenne qui réunit tous les pays ayant accepté l'aide à la reconstruction proposée à l'Europe par le secrétaire d'État américain George Marshall.
On 12 July 1947, in Paris, Georges Bidault, French Minister of Foreign Affairs, opens the Conference on European Economic Cooperation, attended by representatives from the 16 countries of Western Europe that have accepted the economic assistance proposed one month previously by George C. Marshall, US Secretary of State.
Le 12 juillet 1947, le quotidien italien Il nuovo Corriere della Sera décrit les enjeux politiques et économiques de la conférence de coopération économique européenne qui, au même moment, réunit à Paris les représentants des pays ayant accepté l'aide à la reconstruction proposée à l'Europe dans le cadre du Plan Marshall.
Le 13 juillet 1947, la conférence des Seize pour la coopération économique européenne de Paris prévoit la mise en place d'un Comité de coopération économique européenne (CCEE) chargé d'établir un rapport sur les besoins économiques de l'Europe occidentale.
Le 13 juillet 1947, lors de la conférence de coopération économique européenne de Paris, le diplomate français Hervé Alphand présente le premier rapport du Comité de coopération économique européenne (CCEE) et se félicite de l'esprit de solidarité qui anime les représentants des seize États participants.
Le 14 juillet 1947, au deuxième jour de la conférence sur la coopération économique européenne à Paris, Johan Christian W. Kruse, ambassadeur du Danemark en France, se félicite des efforts entrepris pour relancer les économies européennes et fait état des besoins matériels urgents de son pays.
Prenant la parole le 14 juillet 1947 au deuxième jour de la conférence sur la coopération économique européenne de Paris, l'ambassadeur de Grèce M. Raphael appelle les pays européens à œuvrer ensemble pour la reconstruction des économies dévastées du continent.
Le 14 juillet 1947, au deuxième jour de la conférence sur la coopération économique européenne de Paris, Sean Lemass, chef de la délégation irlandaise, commente la mise en place d'un plan commun de relèvement économique de l'Europe et rappelle l'engagement de l'Irlande dans l'effort de reconstruction.
Le 15 juillet 1947, au cours d'une séance de travail du Comité de coopération économique européenne (CCEE), la délégation française soumet à ses partenaires une ébauche de questionnaire permettant d'évaluer les besoins et les capacités de reconstruction économique des différents pays d'Europe occidentale.
Le 18 juillet 1947, la délégation néerlandaise auprès du Comité de coopération économique européenne (CCEE) commente le projet français de questionnaire et rappelle les causes de la crise économique qui frappe les pays européens.
Le 23 juillet 1947, Anthony Eden, Premier ministre britannique, analyse dans le quotidien français Le Carrefour les résultats de la Conférence de coopération économique européenne qui s'est tenue à Paris le 12 juillet 1947.
Le 29 juillet 1947, la délégation des Pays-Bas soumet au Comité de coopération économique européenne (CCEE) un mémorandum sur la relance économique de l'Europe.
Le 15 août 1947, au cours d'une séance de travail à Paris du Comité de coopération économique européenne (CCEE), la délégation britannique plaide pour la libéralisation des échanges et pour la mise en place d'une Union douanière européenne.
Le 23 août 1947, la délégation britannique auprès du Comité de coopération économique européenne (CCEE) analyse les mesures économiques à envisager pour reconstruire l'Europe et évoque l'idée de création d'une union douanière européenne.
Conférence de coopération économique européenne (12 juillet au 22 septembre 1947)
Le 26 août 1947, le Comité de coopération économique européenne (CCEE) élabore à Paris un document consacré à la reconstruction économique de l'Allemagne et à la place du pays dans une Europe démocratique.
Le 27 août 1947, la délégation française au sein du Comité de coopération économique européenne (CCEE) commente l'avant-projet de mémorandum britannique relatif aux unions douanières européennes.
Le 20 septembre 1947, Hervé Alphand, directeur général des Affaires économiques, financières et techniques au Ministère français des Affaires étrangères, expose à Paris les grandes lignes du rapport rédigé par le Comité de coopération économique européenne (CCEE) à destination des autorités américaines pour la reconstruction des économies européennes.
Le 22 septembre 1947 à Paris, au dernier jour de la Conférence économique européenne sur l'aide Marshall, Pierre-Henri Teitgen, vice-président du Conseil français, détaille les efforts poursuivis par la France pour relancer son économie et prendre sa part au relèvement de l'Europe.
Le 22 septembre 1947, au dernier jour de la Conférence économique européenne à Paris, Ernest Bevin, ministre britannique des Affaires étrangères, se félicite du contenu du rapport final présenté par le Français Hervé Alphand et dit son espoir de voir l'Europe dévastée renaître de ses cendres.
Le 30 septembre 1947, commentant les résultats de la Conférence économique européenne à Paris, le quotidien allemand Die Welt se félicite des efforts communs consentis par les États-Unis et les pays européens pour favoriser la relance économique de l'Europe.
"Le 9 décembre 1947, la crise commence à s'installer autour de la table de négociations des Quatre Grands...L'Europe: Espérons que personne ne lâche!" Le 13 décembre 1947, face aux dissensions entre les alliés occidentaux et Moscou, le caricaturiste Ernst Maria Lang illustre les craintes de l'Europe quant à la réelle application du Plan Marshall.
Dans ses Mémoires, Georges Bidault, ancien ministre français des Affaires étrangères, évoque la proposition Marshall d'aide économique à l'Europe et décrit la manière dont les pays européens intéressés se sont organisés pour recevoir cette aide américaine.
Carte figurant les États européens qui, dans le cadre du plan Marshall, se voient offrir l'aide matérielle américaine de reconstruction, l'acceptent ou la refusent, et ceux qui décident d'instituer, le 16 avril 1948 à Paris, l'Organisation européenne de coopération économique (OECE).
Le 7 novembre 1947, l'hebdomadaire français La Tribune des Nations détaille les propos de Virgil Jordan, président du National Industrial Conference Board aux États-Unis, qui insiste sur les dangers du plan Marshall pour le tissu économique et industriel américain.
Le 21 novembre 1947, le "train de l'amitié", chargé de nourriture récoltée par des citoyens américains pour l'Europe ravagée par la guerre, quitte New York sur un cargo à travers le fleuve Hudson.
Le 24 novembre 1947, Jim Carey, secrétaire général du Congress for Industrial Organisation (CIO) défend, dans les colonnes du quotidien socialiste français Le Populaire, le Plan Marshall contre les critiques formulées à son encontre par certains milieux syndicaux européens.
Le 26 novembre 1947, l'agent immobilier Ray Moseley s'inquiète auprès du président américain Harry Truman de l'aide financière accordée par les États-Unis aux pays européens au détriment des ménages américains. Dans sa réponse datée du 1er décembre 1947, Harry Truman rappelle que la plupart des pays européens, ravagés par la guerre, ont un besoin urgent de l'aide économique américaine.
Le 19 décembre 1947, le président américain Harry S. Truman expose devant le Congrès les enjeux de la reconstruction économique de l'Europe et détaille l'aide accordée par les États-Unis pour relever l'économie européenne.
"Une fois passé le portier". Le 7 janvier 1948, dans le cadre des débats au Congrès américain sur l’approbation du plan Marshall, le caricaturiste britannique Leslie Gilbert Illingworth illustre l’impatience des pays européens face à l'aide financière et économique américaine.
"Union occidentale de rugby". Le 8 mars 1948, face à la menace du bloc soviétique, le caricaturiste britannique Leslie Gilbert Illingworth illustre les efforts de Georges Marshall, secrétaire d'État américain pour rassembler autour de lui les pays d'Europe occidentale et créer ainsi un front uni face aux dangers du communisme.
"Le loup et les petites chèvres. Hier un conte et aujourd'hui ?" En mars 1948, évoquant le plan Marshall, le caricaturiste allemand Lang illustre la solidarité qui lie les pays d'Europe occidentale qui s'unissent pour protéger l'Allemagne convalescente de la menace soviétique.
Le 3 avril 1948, le président américain Harry Truman signe la loi instaurant l'Economic Cooperation Administration (ECA) destinée à gérer le programme d'aide matérielle et financière accordée aux pays européens par les États-Unis.
Le 5 juin 1947, le secrétaire d'État américain George C. Marshall propose une assistance économique et financière à tous les pays d'Europe. Ils seront seize à accepter le European Recovery Program (ERP) ou plan Marshall.
Le 9 avril 1948, le président américain Harry Truman (à dr.) nomme Paul Hoffman (à g.) au poste d'administrateur de l' "Economic Cooperation Administration" (ECA) chargée de la répartition des fonds fournis par le Plan Marshall.
Le 21 avril 1948, le quotidien libéral belge La Dernière Heure publie les chiffres provisoires concernant les attributions financières faites par les États-Unis aux pays européens dans le cadre du plan Marshall d'aide à l'Europe.
"Le vent d'Ouest- Et maintenant au travail". En juillet 1948, le caricaturiste britannique Leslie Gilbert Illingworth illustre l'aide économique fournie par les États-Unis dans le cadre du plan Marshall et souligne l’importance de la reconstruction de l’Europe.
"Marathon". En août 1948, le caricaturiste anglais Ernest Howard Shepard souligne le rôle de Paul Hoffman, administrateur de l' "Economic Cooperation Administration" (ECA) chargée de la répartition des fonds fournis par le plan Marshall, dans la reconstruction économique de l'Europe occidentale.
Le 29 novembre 1948, le président américain Harry Truman (à g.) réunit George C. Marshall, Paul Hoffmann et Averell Harriman dans le bureau ovale de la Maison Blanche pour discuter de la mise en place du plan Marshall d'aide à l'Europe.
Le 11 septembre 1949, évoquant le climat ambiant de Guerre froide, le périodique belge Le Phare Dimanche explique la dépendance de l'avenir économique et militaire de l'Europe vis-à-vis de la politique étrangère américaine.
Le 30 octobre 1952, George C. Marshall accorde à Harry B. Price une interview au cours de laquelle l'ancien secrétaire d'État américain retrace les origines du Plan Marshall et décrit le rôle important de George Kennan et d'Arthur Vandenberg dans l'élaboration du European Recovery Program (ERP).
Dans ses Mémoires, Harry S. Truman, ancien président des États-Unis, évoque les raisons de la mise en place d'une aide économique américaine en faveur de l'Europe au lendemain de la Seconde Guerre mondiale.
Dans cette interview, Leo Tindemans, ancien attaché des services économiques du ministère belge de l'Agriculture, évoque l'aide économique apportée après la Seconde Guerre mondiale par les États-Unis aux pays européens à travers les crédits du plan Marshall.
Dans cette interview, Hans-August Lücker, ancien directeur de la Chambre agricole bavaroise, et, à ce titre, auteur d'un mémorandum sur l'utilisation des aides du plan Marshall dans l'agriculture, évoque la nécessité, après la Seconde Guerre mondiale, de faire du secteur agricole un secteur économique performant et rentable dans le cadre d'une économie sociale de marché.
«Centre de convalescence Europe – Il guérit trop vite...» Le 9 novembre 1948, dans le cadre des aides fournies par les États-Unis (docteur Oncle Sam) pour la reconstruction économique européenne (plan Marshall), le caricaturiste allemand Ernst Maria Lang illustre les craintes de la France (la jeune Marianne) et du Royaume-Uni (John Bull) face à un relèvement économique trop rapide de l'Allemagne (Michel). À droite, les Pays-Bas (une petite Meisje) observe la scène.
Le 9 avril 1949, le journal allemand Süddeutsche Zeitung publie une intervention de l'Américain Paul Hoffmann, directeur de l'Economic Cooperation Administration (ECA), qui, après une année de fonction, dresse un premier bilan de l'aide économique accordée par les États-Unis à l'Europe occidentale dans le cadre du Plan Marshall.
Le 10 novembre 1949, l'hebdomadaire allemand Der Spiegel analyse la portée du Plan Marshall d'aide économique et financière à l'Europe sur arrière-fond de rivalité grandissante entre les États-Unis et l'Union soviétique.
"Europe et le taureau 1949". En 1949, s'inspirant du mythe de l'enlèvement de la nymphe Europe par Zeus sous la forme d'un taureau, le caricaturiste Mirko Szewczuk illustre à sa manière l'importance de l'aide économique fournie par les États-Unis dans le cadre du plan Marshall au continent européen.
En 1948, la ville de Berlin-Ouest, durement touchée par les bombardements alliés à la fin de la Seconde Guerre mondiale, bénéficie de l'aide financière accordée à la République fédérale allemande dans le cadre du Plan Marshall.
Dès 1950, la République fédérale d'Allemagne (RFA) bénéficie des crédits accordés par les États-Unis dans le cadre du plan Marshall d'aide économique et financière à l'Europe afin, notamment, de financer la construction de 1309 maisons d'accueil pour les réfugiés allemands fuyant la zone d'occupation soviétique.
Le Land de Schleswig-Holstein, dont la capitale Kiel a été détruite à 81% pendant la Seconde Guerre mondiale, bénéficie de l'aide financière du plan Marshall. Sur la photo, les aides américaines permettent de financer la construction de logements pour les réfugiés.
En 1953, Franz Blücher, ministre Ouest-allemand pour le plan Marshall, dresse le bilan de l'utilisation par son gouvernement de l'aide matérielle fournie par les États-Unis pour relancer l'économie de la RFA.
En 1947, soit deux ans après la fin des hostilités en Europe, le centre-ville de Stuttgart est toujours en ruine. En 1955, grâce notamment à l'aide économique et financière américaine fournie à l'Europe dans le cadre du plan Marshall, la reconstruction de la ville est complète.
L'automatisation poussée des usines textiles d'Alfons Müller à Wipperfürth et le succès commercial de ses produits illustrent le miracle économique de la République fédérale d'Allemagne après la guerre.
Affiche publiée en 1949 pour informer la population de l'usage qui est fait en Autriche de l'aide économique fournie par les États-Unis dans le cadre du plan Marshall.
Entre 1950 et 1952 sont publiées plusieurs affiches destinées à mieux faire connaître l'utilisation en Autriche de l'aide économique américaine dans le cadre du plan Marshall.
En juin 1948, les actualités cinématographiques soviétiques rendent compte d'une manifestation organisée dans les rues de Vienne par des ouvriers d'obédience communiste pour s'opposer à la participation de l'Autriche au plan Marshall d'aide américaine à l'Europe.
En juillet 1949, les actualités cinématographiques soviétiques rendent compte d'une manifestation organisée dans les rues de Vienne par des étudiants d'obédience communiste pour s'opposer à la participation de l'Autriche au plan Marshall d'aide américaine à l'Europe.
En 1952, le Parti communiste autrichien (KPÖ) publie une affiche illustrant l'aide américaine accordée dans le cadre du plan Marshall à l'Autriche et pose la question de l'avenir des ressources pétrolières du pays.
Le 25 février 1948 à La Haye, le Conseil exécutif de la Chambre de commerce internationale adopte un mémorandum dans lequel elle décrit les efforts de reconstruction économique de l'Europe d'après-guerre.
Le 13 mars 1948, Paul-Henri Spaak, Premier ministre et ministre des Affaires étrangères de la Belgique, prononce à Luxembourg une conférence au cours de laquelle il explique la portée du plan Marshall et ses implications économiques et politiques pour l'Europe occidentale.
Le 4 avril 1948, le journal bruxellois Le Phare Dimanche met en garde ses lecteurs contre certaines éventuelles conséquences néfastes du Plan Marshall.
"Épinards". Le 10 avril 1948, parodiant les aventures de Popeye, le caricaturiste néerlandais Jordaan souligne les bienfaits de l'aide économique américaine accordée aux Pays-Bas dans le cadre du plan Marshall (à gauche, Louis Bel, Premier ministre néerlandais).
Le 6 mai 1948, dans le cadre de la mise en place du plan Marshall, le quotidien belge La Dernière Heure réfléchit sur les utilisations possibles des aides américaines accordées à la Belgique.
Le 2 juillet 1948, les gouvernements des Pays-Bas et des États-Unis signent à La Haye un accord concernant la coopération économique entre les deux pays dans le cadre du Plan Marshall.
Le 14 janvier 1949, à l'occasion d'une réunion d'information sur le Plan Marshall aux Pays-Bas, le périodique néerlandais Economische Voorlichting, publie un article sur les conséquences économiques et sociales de l'aide économique accordée par les États-Unis.
En mai 1951, la population néerlandaise remercie les États-Unis pour l'aide accordée dans le cadre du plan Marshall lors d'un corso fleuri dans les rues de Sassenheim.
Dirk Stikker, ministre néerlandais des Affaires étrangères de 1948 à 1952, décrit la situation économique aux Pays-Bas après la Deuxième Guerre mondiale et se rappelle de l'aide américaine accordée aux pays européens dans le cadre du Plan Marshall.
En 1949, le gouvernement néerlandais publie une bande dessinée dans laquelle l'illustrateur Jo Spier vante les bienfaits du plan Marshall d'aide à la reconstruction économique et financière accordé par les États-Unis aux pays européens ravagés par la guerre.
Le 5 juin 1957, à l'occasion du dixième anniversaire du Plan Marshall, Joseph Bech, ministre d'État luxembourgeois, prononce un discours dans lequel il souligne le rôle essentiel de l'aide économique américaine pour le redressement de l'Europe au lendemain de la Seconde Guerre mondiale.
Dans cette interview, Edmund Wellenstein, fonctionnaire au cabinet de la Reine des Pays-Bas de 1947 à 1950 puis chef de la division « Allemagne » et directeur général des Affaires européennes au ministère néerlandais des Affaires étrangères entre 1950 et 1952, décrit l'accueil réservé au plan Marshall à la fin des années quarante par les milieux diplomatiques néerlandais avant d'expliquer la portée de la proposition du ministre des Affaires étrangères Johann Willem Beyen qui, en 1952, visait à créer dans le sillage de la Communauté politique européenne un marché commun entre les Six.
Fin mai 1946, la foule massée à l'aérodrome d'Orly accueille Léon Blum, négociateur extraordinaire de la République française aux États-Unis, à son retour de Washington où, le 28 mai et après une négociation de onze semaines, l'accord Blum-Byrnes a été signé qui, outre le règlement du Prêt-Bail, prévoit l'octroi de crédits pour l'achat de surplus américains et d'un prêt pour la reconstruction et pour la modernisation de la France.
Ancien président du Conseil français et éphémère ministre des Affaires étrangères, le socialiste français Léon Blum place le Plan Marshall dans une large perspective européenne et propose d'en confier l'organisation pratique à la Commission économique des Nations unies pour l'Europe mise en place à Genève en mars 1947.
Le 2 juillet 1947, René Courtin, responsable du Conseil français pour l'Europe unie, souligne dans les colonnes du quotidien français Le Monde qu'en dépit de l'aide financière américaine, la plus grande partie des efforts pour le redressement économique devra être assurée par les Français.
Le 24 juillet 1947, Jean Monnet, commissaire général du Plan de modernisation et d'équipement de la France, adresse secrètement à Georges Bidault, ministre français des Affaires étrangères, une note détaillée relative aux implications du plan Marshall sur la politique allemande et européenne de la France.
«Priorité!» Le 26 juillet 1947, dans le cadre de la mise en œuvre du plan Marshall, le caricaturiste français Claude Garnier illustre les craintes de la France et des autres pays européens face à une reconstruction économique trop rapide de l’Allemagne d'après-guerre. Faisant la file pour accéder au bus de la «prospérité, renaissance et abondance», orné des étoiles du drapeau américain, la France représentée en jeune Marianne coiffée du bonnet phrygien, souligne au contrôleur, que les pays qui ont subi l’agression allemande pendant la Seconde Guerre mondiale, sont prioritaires pour l’octroi des aides du plan Marshall. De l’autre côté du bus, «Gretchen», la jeune fille à nattes au chapeau bavarois à plume et portant des bottes militaires, symbole de l’Allemagne, ne doit pas avoir de passe-droit et attendre son tour pour bénéficier de l’aide américaine.
"Le mur américain". Le 4 octobre 1947, le caricturiste Woop illustre les multiples efforts du président américain Harry Truman et de son secrétaire d'État George C. Marshall dans la mise en oeuvre du plan Marshall d'aide à la reconstruction économique et financière des pays européens ravagés par la Seconde Guerre mondiale.
Le 12 octobre 1947, Benoit Frachon, secrétaire général de la Confédération générale du travail (CGT), condamne dans le quotidien communiste français L'Humanité la mainmise américaine sur l'économie française à travers la mise en oeuvre du plan Marshall.
Le 6 novembre 1947, Léon Blum, ancien président du Conseil, se défend dans le quotidien socialiste français Le Populaire contre les accusations de Maurice Thorez, secrétaire général du Parti communiste français, qui lui reproche d'avoir servi l'impérialisme américain en acceptant l'aide financière de l'Oncle Sam.
Le 10 décembre 1947, le journal français L'Action réfute violemment l'argument selon lequel l'économie française aurait besoin du plan Marshall pour se relever.
Le 18 avril 1948, Jean Monnet informe Georges Bidault, ministre français des Affaires étrangères, de la perception américaine du Plan Marshall et du déroulement des négociations qu'il mène aux États-Unis au sujet de l'approvisionnement de la France en produits alimentaires d'origine américaine.
Dans cette lettre adressée le 18 avril 1948 à Robert Schuman, président du Conseil français, Jean Monnet, qui négocie à Washington la répartition de l'aide matérielle et financière accordée à l'Europe dans le cadre du Plan Marshall, décrit l'état d'esprit de ses interlocuteurs américains et conclut à la nécessité de réaliser une fédération européenne.
Le 5 mai 1948, dans le cadre de la mise en oeuvre du plan Marshall, le quotidien luxembourgeois Tageblatt s'interroge sur la capacité de redressement de l'économie française.
Le 28 juin 1948, Georges Bidault (au centre), ministre français des Affaires étrangères, qu'accompagne (à dr.) René Mayer, ministre français des Finances, et Jefferson Caffery (à g.), ambassadeur des États-Unis en France, signent à Paris un accord sur l'aide intérimaire, d'un montant de 522 millions de dollars, accordée dans le cadre du Plan Marshall par les Américains à la France pour l'hiver 1948-1949.
Le 28 juin 1948, Georges Bidault (au centre), ministre français des Affaires étrangères, et Jefferson Caffery (à g.), ambassadeur des États-Unis à Paris, signent un accord portant sur l'aide financière accordée, dans le cadre du Plan Marshall, par les États-Unis à la France.
"L'exception." Le 28 août 1948 en France, André Marie, président du Conseil démissionne entraînant ainsi la chute de son gouvernement. Une semaine plus tard, le 6 septembre 1948, le caricaturiste britannique Illingworth illustre les conséquences de la crise gouvernementale française sur les efforts anglo-américains pour reconstruire l'Europe d'après-guerre.
Le 15 septembre 1948, des grévistes français manifestent dans les rues de Paris contre le plan Marshall d'aide matérielle à l'Europe qu'ils accusent d'être un instrument anticommuniste.
Le 15 décembre 1948, Gilles Gozard, député français de l'Allier, insiste dans les colonnes du journal L'Aurore sur l'importance de l'aide américaine accordée à la France dans le cadre du plan Marshall.
En 1949, l'aide américaine accordée dans le cadre du plan Marshall parvient à destination. Sur la photo, une cargaison de tracteurs est livrée au port du Havre (France).
Le 16 juin 1949, le quotidien français Combat commente le programme de redressement économique et social publié par la Confédération Générale de Travail (CGT).
Le 6 décembre 1949, le quotidien communiste français L'Humanité critique le plan Marshall sur la base notamment de statistiques qui illustrent la situation économique en France.
Dans ses Mémoires, l'ancien ministre italien des Affaires étrangères Carlo Sforza rappelle l'attitude de l'Italie à l'égard du plan Marshall d'assistance économique et financière à l'Europe.
Le 14 janvier 1948, le quotidien italien Il nuovo Corriere della Sera s'intéresse aux raisons de l'aide américaine accordée aux pays européens dans le cadre du plan Marshall et réfute les arguments de certains qui accusent les États-Unis d'impérialisme territoriale et économique.
Le 19 mai 1948, un mois après l'entrée en vigueur du plan Marshall, le quotidien socialiste italien Avanti critique le manque de planification des autorités nationales dans la distribution de l'aide américaine.
"Le plan Marshall - Toi aussi, tu as reçu le paquet de vêtements pour enfants de l'UNRRA?" Le 20 mai 1948, le caricaturiste du quotidien socialiste italien Avanti ironise sur la nature de l'aide américaine accordée à l'Italie dans le cadre du plan Marshall et de l'UNRRA United Nations Relief and Rehabilitation Agency.
Le 19 août 1949, commentant la visite de Paul Hoffman, responsable de l'Administration de coopération économique (ECA) en Europe, le quotidien italien Il nuovo Corriere della Sera étudie l'utilisation pratique des crédits du plan Marshall en se penchant particulièrement sur le cas spécifique de l'Italie.
En Italie, l'industrie - notamment les usines automobiles FIAT- bénéficie massivement des nouveaux équipements fournis par les États-Unis dans le cadre du plan Marshall.
Le 2 juillet 1947, lors de la réunion finale de la Conférence des Trois Puissances à Paris, Viatcheslav Molotov, ministre des Affaires étrangères de l'Union soviétique, critique le plan Marshall et l'impérialisme américain.
Le 13 juillet 1947, le journal soviétique Pravda dresse un tableau critique des travaux de la Conférence de coopération économique européenne qui, sur invitation de la France, s'est ouverte la veille à Paris afin d'examiner les voies d'utilisation des crédits fournis à l'Europe par le plan Marshall.
Le 13 mars 1948, Paul-Henri Spaak, Premier ministre et ministre des Affaires étrangères de la Belgique, prononce à Luxembourg une conférence au cours de laquelle il décrit les raisons du rejet du plan Marshall par l'Union soviétique et par ses pays européens satellites.
Le 23 mars 1948, le caricaturiste britannique Leslie Gilbert Illingworth illustre les réticences de Moscou quant à l’idée de voir les pays d'Europe centrale et orientale bénéficier de l'aide américaine accordée dans le cadre du plan Marshall. A dr., le leader soviétique Joseph Staline.
Le 17 décembre 1948, tout en critiquant l'aide américaine accordée dans le cadre du plan Marshall à l'Allemagne de l'Ouest, le journal soviétique Pravda dénonce la décision prise par les autorités militaires anglo-saxonnes de la bizone de laisser aux Allemands le droit de régler à terme la question de la propriété des industries sidérurgiques et minières de la Ruhr (Loi 75).
Le 1er janvier 1949, le quotidien soviétique Pravda décrit l'Europe divisée en une sphère capitaliste et une sphère socialiste et fait la comparaison des deux systèmes.
"La massue américaine en action pour solutionner le problème du marché". Le 3 novembre 1949, le périodique soviétique Izvestiya dénonce la politique impérialiste de l'Américain Paul Hoffman, administrateur de l'Economic Cooperation Administration (ECA) instituée dans le cadre du plan Marshall d'aide économique à l'Europe.
"La paix, exclue du paradis." Le 20 juillet 1950, le périodique satirique soviétique Krokodil dénonce le plan Marshall qu'il présente comme un dangereux repaire servant les intérêts économiques, militaires et religieux de l'Occident.
Le 16 avril 1948, les représentants des seize États européens qui ont accepté l'aide américaine du plan Marshall signent à Paris la convention instituant l'Organisation européenne de coopération économique (OECE) qui entrera en vigueur le 1er juillet 1948.
Le 16 avril 1948, les représentants des seize États européens qui ont accepté l'aide du plan Marshall signent à Paris la convention instituant l'Organisation européenne de coopération économique (OECE) qui entrera en vigueur le 1er juillet 1948. Georges Bidault, ministre français des Affaires étrangères, paraphe la convention au nom de la France.
Le 16 avril 1948, Paul-Henri Spaak, Premier ministre et ministre des Affaires étrangères de la Belgique, signe au château de la Muette à Paris la Convention instituant l'Organisation européenne de coopération économique (OECE).
Le 16 avril 1948, les représentants de l'Autriche, de la Belgique, du Danemark, de la France, de la Grèce, de l'Irlande, de l'Islande, de l'Italie, du Luxembourg, de la Norvège, des Pays-Bas, du Portugal, du Royaume-Uni, de la Suède, de la Suisse, de la Turquie et les commandants en chef des zones d'occupation en Allemagne de la France, du Royaume-Uni et des États-Unis signent à Paris la convention portant création de l'Organisation européenne de coopération économique (OECE) qui entre en vigueur le 1er juillet 1948.
Le 24 août 1948, le gouvernement italien adresse au gouvernement français un mémorandum dans lequel il souligne le rôle important de l'Organisation européenne de coopération économique (OECE) présentée comme un levier essentiel à l'unification européenne.
Signé à Paris le 16 octobre 1948 par les représentants de l'Autriche, de la Belgique, du Danemark, de la France, de la Grèce, de l'Irlande, de l'Islande, de l'Italie, du Luxembourg, de la Norvège, des Pays-Bas, du Portugal, du Royaume-Uni, de la Suède, de la Suisse, de la Turquie et par les commandants en chef des zones d'occupation en Allemagne de la France, du Royaume-Uni et des États-Unis et par le commandant de la zone anglo-américaine du territoire libre de Trieste, le premier Accord de paiements et de compensations entre les pays européens vise à instaurer un système régional de paiements pour favoriser l'expansion des échanges intra-européens.
Le 30 décembre 1948, l'Organisation européenne de coopération économique (OECE) rend public son rapport intérimaire sur les problèmes de la reconstruction économique de l'Europe d'après-guerre.
Le 30 décembre 1948, l'Organisation européenne de coopération économique (OECE) rend public son rapport intérimaire sur le programme de relèvement européen consacré à la situation économique de l'Autriche.
Le 30 décembre 1948, l'Organisation européenne de coopération économique (OECE) rend public son rapport intérimaire sur le programme de relèvement économique des pays du Benelux.
Le 30 décembre 1948, l'Organisation européenne de coopération économique (OECE) rend public son rapport intérimaire sur le programme de relèvement économique de l'Italie.
Le 30 décembre 1948, l'Organisation européenne de coopération économique (OECE) rend public son rapport intérimaire sur le programme de relèvement économique du Royaume-Uni.
Robert Marjolin, secrétaire général de l'Organisation européenne de coopération économique (OECE), enregistre un message dans les studios parisiens de "Voice of America", pour une diffusion depuis le studio de New York, à l'occasion du premier anniversaire du plan Marshall en avril 1949.
Le 29 octobre 1949, le quotidien milanais Il nuovo Corriere della Sera s'interroge sur l'avenir de l'Organisation européenne de coopération économique (OECE) et insiste sur l'importance d'une coordination des politiques économiques nationales en Europe.
Le 20 décembre 1949, le quotidien néerlandais Het Parool s'interroge sur l'action de l'Organisation européenne de coopération économique (OECE) et pose la question de l'intégration économique européenne.
Le 1er février 1950, le quotidien néerlandais Het Vrije Volk se réjouit de la nomination de Dirk U. Stikker, ministre néerlandais des Affaires étrangères, au poste de "médiateur politique" de l'Organisation européenne de coopération économique (OECE).
"Le plan Stikker". Le 11 février 1950, le caricaturiste néerlandais Roc illustre la nomination sous l'influence des États-Unis de Dirk U. Stikker, ministre néerlandais des Affaires étrangères, au poste de "médiateur politique" de l'Organisation européenne de coopération économique (OECE).
Le 13 juin 1950, le quotidien néerlandais Het Vrije Volk commente la proposition de Dirk Stikker, ministre néerlandais des Affaires étrangères, de poursuivre l'intégration européenne par secteur.
En septembre 1951, l'Organisation européenne de coopération économique (OECE) rend public un rapport qui insiste notamment sur la fondation et les méthodes de travail de l'organisation ainsi que sur sa politique générale.
Le 10 avril 1953, réunion à Washington des dirigeants de l'Organisation européenne de coopération économique (OECE) afin d'étudier la situation économique de l'Europe. De g. à dr.: Harold Stassen (directeur de la sécurité mutuelle), sir Hugh Ellis-Rees (président du Conseil de l'OECE), Hans Karl von Mangoldt (président du Conseil d'administration de l'Union européenne des paiements), Attilio Cattani (président du Comité exécutif de l'OECE), le baron Jean-Charles Snoy et d'Oppuers (président de la Commission directrice des échanges) et Robert Marjolin (secrétaire général de l'OECE).
En 1954, Karl Harten, Directeur de l'Agence européenne de productivité (AEP), détaille les activités de l'AEP et décrit les mesures visant à accroître la productivité européenne.
En 1954, Yvan Lavergne, Administrateur à la Division de l'Énergie de l'Organisation européenne de coopération économique (OECE), examine la politique de l'OECE en matière d'approvisionnement de charbon en Europe.
En 1954, Dirk Stikker, président de l'Organisation européenne de coopération économique (OECE) de 1950 à 1952, analyse les travaux de l'organisation au cours de ses premières années d'existence.