Le 27 avril 1945, après sept ans d'annexion du pays à l'Allemagne, le gouvernement provisoire autrichien publie la déclaration d'indépendance de l'Autriche donnant ainsi naissance ainsi à la IIe République autrichienne.
Le 27 avril 1945, les membres du premier gouvernement provisoire autrichien - le chancelier Karl Renner, Theodor Körner, Johann Koplenig, Adolf Schärf et Leopold Figl - se dirigent vers les marches du Conseil national à Vienne.
Affiche éditée par le Parti communiste autrichien (KPÖ) et par le Parti socialiste autrichien (SPÖ) en vue des élections parlementaires du 25 novembre 1945.
Le 13 mai 1945, à l'occasion d'une réunion à Vienne du Parti communiste autrichien (KPÖ), son président Johann Koplenig expose les grands enjeux de la reconstruction de l'Autriche et souligne le rôle des communistes dans la mise en place d'une nouvelle Autriche.
En 1945, Leopold Figl, chancelier de la République d'Autriche et président du Parti populaire autrichien (ÖVP), expose ses idées sur la place de l'Autriche au sein de l'Europe d'après-guerre en insistant notamment sur la vocation européenne de son pays.
Le 25 février 1947, la République d'Autriche adopte le Land der Berge, Land am Strome comme nouvel hymne national de l'Autriche. Les paroles sont de Paula von Preradovic sur une musique de Wolfgang Amadeus Mozart.
En vue des élections parlementaires du 9 octobre 1949, le Parti communiste autrichien (KPÖ) édite une affiche illustrant les menaces d'une remilitarisation de l'Autriche tandis que le Parti populaire autrichien (ÖVP) avertit les électeurs autrichiens des dangers du communisme.
En 1945, le Parti communiste autrichien (KPÖ) rédige un programme détaillé en vue de la reconstruction économique, politique et sociale de l'Autriche d'après-guerre.
En avril 1945, le gouvernement provisoire autrichien appelle ses soldats à déposer les armes et souhaite que l'ensemble des citoyens autrichiens se rallie aux forces démocratiques et antifascistes en vue de la reconstruction d'une Autriche libre et indépendante.
Le 8 juillet 1946, lors des débats au Conseil national, le chancelier autrichien Leopold Figl prononce à Vienne un discours sur l'importance de la reconstruction de l'Autriche et évoque la question des réparations de guerre dues par le pays aux Alliés.
Le 25 juillet 1946, Karl Renner, président de la République d'Autriche, accuse réception des dix premiers paquets de la "Cooperative for American Remittances to Europe" (CARE) que le président américain Harry Truman adresse à la population nécessiteuse autrichienne.
Dans l'immédiat après-guerre, l'Autriche bénéficie de l'aide matérielle américaine distribuée dans le cadre du programme d'urgence CARE. A g. Theodor Körner, maire de la ville de Vienne entre 1945 et 1951.
Affiche éditée par le gouvernement fédéral autrichien pour vanter les aspects positifs de l'aide économique et financière octroyée par les États-Unis à l'Autriche pendant les années 1947-1948 dans le cadre du Plan Marshall.
Le 1er novembre 1943, dans la déclaration tripartite de Moscou, les Alliés américain, britannique et soviétique posent que l'Autriche, « premier pays libre à être tombé victime de l'agression hitlérienne, doit être libéré de la domination allemande » et recouvrir son indépendance pleine et entière.
Le 13 avril 1945, l'armée soviétique édite une affiche qui célèbre la libération de Vienne et fixe les Autrichiens sur l'avenir politique de leur pays.
En 1945, les généraux des armées alliées en Autriche passent les troupes en revue. De g. à dr. : le maréchal soviétique Ivan S. Konev, le général américain Mark W. Clark, le colonel britannique Gordon Smith et le général français Antoine Bethouart.
Le 27 juin 1945, le chef d'état-major américain transmet au général Mark Clark, commandant en chef des forces américaines d'occupation en Autriche, une directive définissant les missions et les prérogatives du Conseil allié en Autriche.
Le 9 juillet 1945, les représentants des gouvernements américains, anglais, français et soviétique aboutissent à un accord sur la délimitation des différentes zones d'occupation de l'Autriche et de leur contrôle.
Affiche détaillant les résultats de la première session du Conseil allié pour l'Autriche qui s'est tenue le 11 septembre 1945 à Vienne et qui regroupe les quatre puissances occupantes (États-Unis, France, Royaume-Uni et Union soviétique) en Autriche.
Relève de la garde de la police militaire alliée, composée à la fois de soldats américains, anglais, français et soviétiques, par un officier de l'Armée rouge dans les rues de Vienne (1945).
Poste de contrôle de l'armée soviétique sur la ligne de démarcation entre les zones d'occupation alliée et soviétique sur le pont de l'Enns, en Haute-Autriche (1945).
Le 27 janvier 1947, le gouvernement belge expose ses vues quant à la question de la préparation d'un traité reconnaissant l'indépendance de l'Autriche.
Le 30 janvier 1947, lors de la conférence de Londres des quatre puissances alliées, le chancelier autrichien Leopold Figl prononce un discours sur l'avenir politique de l'Autriche et fait part des attentes de ses concitoyens en ce qui concerne l'adoption d'un traité d'État.
En janvier 1947, le gouvernement néerlandais rédige un mémorandum qui détaille la position des Pays-Bas sur la question du règlement du futur statut de l'Autriche.
En 1948, lors de la session plénière du comité central du Parti communiste autrichien (KPÖ), Ernst Fischer, membre du KPÖ, prononce au Conseil national à Vienne un discours sur la fin de l'occupation militaire de l'Autriche en accusant notamment les Alliés occidentaux de vouloir freiner la mise en place d'un traité d'État pour le rétablissement d'une Autriche indépendante et démocratique.
Le 9 février 1949, près de quatre ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale et de la fin de l'annexion de l'Autriche par l'Allemagne nazie, le quotidien viennois Neues Österreich s'interroge sur l'avenir politique et économique de l'Autriche.
En octobre 1951, l'affiche du film "Quatre dans une Jeep" du producteur suisse Leopold Lindtberg évoque de façon romanesque la vie quotidienne de la police militaire interalliée lors de l'occupation de l'Autriche.
En août 1953, Alfred Mozer, secrétaire général du Parti socialiste néerlandais Partij van de Arbeid, se rend en Autriche occupée par les Alliés occidentaux et par l'Union soviétique et dresse un aperçu de la situation politique autrichienne.
Le 30 octobre 1953, Bruno Pittermann, député socialiste de Vienne, prononce devant le Conseil national autrichien un discours dans lequel il s'insurge contre les limitations de la souveraineté imposées au pays par les Alliés avant de prononcer un fervent plaidoyer en faveur de l'indépendance de l'Autriche.
Le 19 février 1954, le quotidien autrichien Wiener Kurier décrit les positions adoptées par les différents négociateurs lors de la conférence qui a réunit à Berlin les délégués des quatre puissances occupant l'Autriche.
Le 20 décembre 1947, le quotidien français Le Monde décrit le déroulement des négociations entre les Alliés occidentaux et l'Union soviétique sur le règlement du futur statut de l'Autriche.
"Larmes de crocodile". En février 1954, le caricaturiste autrichien Ironimus illustre l'échec de la conférence des ministres des Affaires étrangères à Berlin et des difficultés rencontrées par la délégation autrichienne - composée de Leopold Figl, ministre des Affaires étrangères, et de Bruno Kreisky, secrétaire d'État - lors des négociations sur le traité d'État avec leur homologue soviétique Viatcheslav Molotov.
En 1955, dans le cadre des négociations diplomatiques sur le Traité d'État autrichien, la délégation autrichienne s'envole pour Moscou. De g. à dr.: Leopold Figl, ministre des Affaires étrangères, Adolf Schärf, vice-chancelier, Julius Raab, chancelier féderal, et Sergei Kudryavtsev, Haut-commissaire adjoint soviétique en Autriche.
"Souhait pour Noël". En 1954, le caricaturiste autrichien Ironimus illustre le souhait profond des Autrichiens de parvenir à rétablir une Autriche libre, indépendante et démocratique.
Le 15 avril 1955, les délégations du gouvernement autrichien et de l'Union soviétique publient un mémorandum commun sur les résultats des négociations de Moscou relatives à la mise en place du traité d'État autrichien.
Le 15 avril 1955, le quotidien viennois Neuer Kurier se félicite du succès des négociations qui ont réuni à Moscou les délégations autrichienne et soviétique sur le traité d'État autrichien.
"Les 4, qui s'en allèrent, pour apprendre la peur". En avril 1955, le caricaturiste autrichien Ironimus illustre le départ pour Moscou d'une délégation autrichienne - composée du chancelier Julius Raab, du vice-chancelier Adolf Schärf, du ministre des Affaires étrangères Leopold Figl et du secrétaire d'État Bruno Kreisky - en vue entamer des négociations sur le traité d'État autrichien.
Le 26 avril 1955, Pierre Safroy, ambassadeur de France à Luxembourg, décrit à Antoine Pinay, ministre français des Affaires étrangères, les impressions enthousiastes de Joseph Bech, Président du gouvernement luxembourgeois et ministre des Affaires étrangères et du Commerce extérieur, de retour d'une visite officielle à Vienne.
"Faiblesse de la vue". En 1954, le caricaturiste autrichien Ironimus insiste sur les pressions exercées par le chancelier autrichien Julius Raab à l'égard de Viatcheslav Molotov, ministre soviétique des Affaires étrangères, pour faire avancer la question du règlement du futur statut de l'Autriche.
Le 5 mai 1955, en prévision de la signature à Vienne du traité d'État sur l'Autriche, le journal autrichien Neuer Kurier illustre la manière dont les États-Unis et l'Union soviétique entourent l'Autriche de leur sollicitude: "Lorsque souffle la brise de mai..."
Le 15 mai 1955, le traité d'État portant rétablissement d'une Autriche indépendante et démocratique est signé au château du Belvédère à Vienne par Julius Raab, chancelier fédéral autrichien, Leopold Figl, ministre autrichien des Affaires étrangères, Antoine Pinay, ministre français des Affaires étrangères, Harold Macmillan, ministre britannique des Affaires étrangères, John Foster Dulles, ministre américain des Affaires étrangères, Viatcheslav Molotov, ministre soviétique des Affaires étrangères, Ivan Illitchev, Haut Commissaire soviétique en Autriche, Sir Geoffrey Wallinger, Haut Commissaire britannique en Autriche, Llewellyn Thompson, Haut Commissaire des États-Unis en Autriche, et Roger Lalouette, Haut Commissaire adjoint de la République française en Autriche.
Le 15 mai 1955, le traité d'État portant rétablissement d'une Autriche indépendante et démocratique est signé au château du Belvédère à Vienne par Julius Raab, chancelier fédéral autrichien, Leopold Figl, ministre autrichien des Affaires étrangères, Antoine Pinay, ministre français des Affaires étrangères, Harold Macmillan, ministre britannique des Affaires étrangères, John Foster Dulles, ministre américain des Affaires étrangères, Viatcheslav Molotov, ministre soviétique des Affaires étrangères, Ivan Illitchev, Haut Commissaire soviétique en Autriche, Sir Geoffrey Wallinger, Haut Commissaire britannique en Autriche, Llewellyn Thompson, Haut Commissaire des États-Unis en Autriche, et Roger Lalouette, Haut Commissaire adjoint de la République française en Autriche.
Le 15 mai 1955, le traité d'État portant rétablissement d'une Autriche indépendante et démocratique est signé au château du Belvédère à Vienne par Julius Raab, chancelier fédéral autrichien, Leopold Figl, ministre autrichien des Affaires étrangères, Antoine Pinay, ministre français des Affaires étrangères, Harold Macmillan, ministre britannique des Affaires étrangères, John Foster Dulles, ministre américain des Affaires étrangères, Viatcheslav Molotov, ministre soviétique des Affaires étrangères, Ivan Illitchev, Haut Commissaire soviétique en Autriche, Sir Geoffrey Wallinger, Haut Commissaire britannique en Autriche, Llewellyn Thompson, Haut Commissaire des États-Unis en Autriche, et Roger Lalouette, Haut Commissaire adjoint de la République française en Autriche.
Le 15 mai 1955, Leopold Figl (au centre), ministre autrichien des Affaires étrangères, expose à la foule amassée devant le château du Belvédère à Vienne le traité d'État signé le jour même par les représentants des États-Unis, du Royaume-Uni, de la France et de l'Union soviétique et qui met officiellement fin à la situation de guerre dans l'État alpin.
Le 15 mai 1955, Leopold Figl, ministre autrichien des Affaires étrangères, prononce au château du Belvédère à Vienne un discours dans lequel il se félicite de la signature du traité d'État qui rend à l'Autriche sa pleine souveraineté.
Le 15 mai 1955, Antoine Pinay, ministre français des Affaires étrangères, prononce au château du Belvédère à Vienne un discours dans lequel il se félicite de la signature du traité d'État par lequel l'Autriche recouvre sa pleine souveraineté.
Le 15 mai 1955, Harold Macmillan, ministre britannique des Affaires étrangères, prononce lors de la cérémonie de signature, à Vienne, du traité d'État autrichien un discours dans lequel il se félicite de ce que l'Autriche retrouve sa souveraineté et assure le pays du soutien du Royaume-Uni.
Le 15 mai 1955, John Foster Dulles, ministre américain des Affaires étrangères, prononce au château du Belvédère à Vienne un discours dans lequel il se félicite de la signature du traité d'État par lequel l'Autriche recouvre sa pleine souveraineté.
Le 15 mai 1955, le quotidien autrichien Wiener Zeitung sort une édition spéciale consacrée à la signature, le jour même à Vienne, du traité d'État portant rétablissement d'une Autriche indépendante et démocratique.
Dix ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale, l'Autriche s'apprête à retrouver sa liberté par la signature, le 15 mai 1955, du traité d'État. Le quotidien viennois Neuer Kurier commente alors les réactions de la presse internationale.
En 1955, le Parti socialiste autrichien (SPÖ) souligne son rôle dans la mise en place du traité d'État en invoquant une déclaration de 1947 de Karl Renner, président fédéral de l'Autriche, comparant les quatre puissances occupantes à des pachydermes qui rendent impossibles les manœuvres du canot autrichien.
Le 16 mai 1955, André François-Poncet, ambassadeur de France à Bonn, décrit à Antoine Pinay, ministre français des Affaires étrangères, les sentiments mitigés des milieux politiques allemands à l'égard du traité d'État autrichien.
Le 16 mai 1955, le quotidien italien Corriere della Sera analyse les conséquences géopolitiques et militaires de la signature, le 15 mai 1955, du traité d'État qui accorde la neutralité à l'Autriche.
Le 10 juin 1955, John Foster Dulles, secrétaire d'État américain, retrace devant le Comité sénatorial américain des Affaires étrangères le processus ayant conduit, le 15 mai 1955 à Vienne, à la signature du traité d'État autrichien.
Dans ses Mémoires, Bruno Kreisky, ancien secrétaire d'État autrichien aux Affaires étrangères, évoque les négociations avec les dirigeants soviétiques à Moscou et à Vienne ayant conduit à la signature, le 15 mai 1955, du traité d'État autrichien.
Évoquant le trentième anniversaire du traité d'État autrichien signé le 15 mai 1955 à Vienne par les représentants de l'Union soviétique, des États-Unis, du Royaume-Uni, de la France et de l'Autriche, le quotidien français Le Monde retrace les événements ayant conduit à la neutralité de l'Autriche.
En 1955, le Haut Conseil allié se réunit pour la dernière fois à Vienne en application du traité d'État qui rétablit une Autriche indépendante, neutre et démocratique.
Le 27 juillet 1955, en application du traité d'État qui rétablit une Autriche indépendante, neutre et démocratique, les Hauts Commissaires alliés en Autriche tiennent leur dernière assemblée commune à Vienne. De g. à dr.: le Français François Seydoux de Clausonne, le Soviétique Ivan Illitchev, l'Américain James Kedzie Penfield et le Britannique Sir Geoffrey Wallinger.
Le 14 septembre 1955, réunie devant leur quartier général à Vienne, une patrouille interalliée composée, de g. à dr., d'un officier américain, britannique, français et soviétique se félicite de la fin de l'occupation militaire de l'Autriche.
En 1955, ces soldats soviétiques en garnison à Vienne s'apprêtent à rentrer au pays suite à l'entrée en application du traité d'État autrichien du 15 mai 1955 qui rétablit une Autriche indépendante, neutre et démocratique.
En 1955, ces soldats américains en garnison à Vienne s'apprêtent à rentrer au pays suite à l'entrée en application du traité d'État autrichien du 15 mai 1955 qui rétablit une Autriche indépendante, neutre et démocratique.
"50 ans de notre vie". En 1968, le caricaturiste autrichien Ironimus illustre à sa manière cinquante ans (de 1918 à 1968) de la vie politique et militaire de l'Autriche.
En 1974, lors d'un colloque organisé en Autriche sur la situation économique et politique de l'Europe, l'archiduc Otto de Habsbourg-Lorraine, président de l'Union paneuropéenne internationale, souligne la nécessité d'interpréter de manière exacte le statut de neutralité de l'Autriche qui n'empêche nullement le pays de participer à des organisations politiques ou économiques.
En 1980, le chancelier autrichien Bruno Kreisky et l'ancien ambassadeur Stephan Verosta accordent au Service de presse fédéral autrichien une interview dans laquelle ils évoquent le déroulement des négociations menées à Moscou en 1955 sur le traité d'État autrichien.
En 1980, Aloïs Mock, membre du Conseil national autrichien et président de l'Österreichische Volkspartei (ÖVP), souligne dans la revue Europäische Rundschau l'importance du traité d'État de 1955 et de la neutralité permanente pour l'Autriche, notamment en ce qui concerne son ancrage dans les relations internationales, son indépendance et son unité nationale.
"De quoi le chancelier peut-il rêver ?" En janvier 1955, le caricaturiste autrichien Ironimus illustre les attentes du chancelier autrichien Julius Raab qui rêve de conclure un traité d'État pour l'Autriche.