Carte indiquant les avancées des troupes coréennes, chinoises et des forces de l'Organisation des Nations unies au cours de la guerre de Corée (1950-1953).
Le 25 juin 1950, les troupes de la Corée du Nord envahissent la Corée du Sud que l'Organisation des Nations unies (ONU) demande à ses membres de soutenir. La guerre se termine par la signature du cessez-le-feu à Panmunjeom le 27 juillet 1953.
Le 25 juin 1950, le Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations unies (ONU) réagit à l'invasion de la Corée du Sud par les troupes communistes nord-coréennes en demandant la cessation immédiate des hostilités et le repli de l'armée nord-coréenne au-delà du 38e parallèle.
Le 26 juin 1950, le quotidien allemand Die Welt condamne l'invasion de la Corée du Sud par les troupes communistes nord-coréennes et s'inquiète de la paralysie des Nations unies.
Le 27 juin 1950, le quotidien communiste italien L'Unità condamne la politique américaine en Corée et dénonce avec force l'impérialisme des États-Unis.
Le 27 juin 1950, après l'invasion de la Corée du Sud par l'armée nord-coréenne, le quotidien français Le Monde dénonce l'incohérence de la politique américaine en Extrême-Orient et la politique d'agression communiste encouragée par Moscou.
Le 27 juin 1950, l'ambassadeur américain Alan G. Kirk remet au ministre des Affaires étrangères soviétique, Andreï Gromyko, un aide-mémoire, qui appelle Moscou à ne pas intervenir dans le conflit opposant la Corée du Nord et la Corée du Sud et à user de son influence pour mettre fin aux hostilités.
Le 29 juin 1950, en réponse à l'aide-mémoire américain du 27 juin 1950, le gouvernement soviétique récuse toute accusation d'ingérence dans le conflit coréen.
En juin 1950, face à la rapide avancée des troupes communistes nord-coréennes, les forces militaires sud-coréennes, tractant un canon anti-char de 37mm, sont contraintes d'évacuer l'aérodrome de Suwon.
"L'Histoire ne se répète pas". Le 30 juin 1950, le caricaturiste britannique David Low illustre la volonté conjointe du président américain Harry Truman et de l'Organisation des Nations unies (ONU) pour mettre fin militairement à l'invasion de la Corée du Sud par les troupes communistes nord-coréennes, rompant ainsi avec le pacifisme qui avait prévalu dans la période de l'entre-deux-guerres au sein de la défunte Société des nations (SDN).
"La perspective: Oh là, là - - c'est donc bien la répétition générale !??!?" En juillet 1950, commentant le conflit coréen, le périodique satirique sarrois Der Tintenfisch illustre les craintes du chancelier fédéral Konrad Adenauer et de Wilhelm Pieck, président de la République démocratique allemande (RDA), quant à l'avenir des relations entre les deux Allemagnes et le danger d'un conflit armée entre la RFA et la RDA.
Le 1er juillet 1950, le quotidien néerlandais Het Parool met en avant les dangers de la situation conflictuelle en Corée et évoque le rôle joué par les deux superpuissances États-Unis et Union soviétique dans cette guerre.
Dans ses Mémoires, le comte Carlo Sforza, ancien ministre italien des Affaires étrangères, évoque les débats houleux provoqués en juillet 1950 à la Chambre italienne des députés par la guerre de Corée.
Le 9 août 1950, commentant à la tribune de l'Assemblée consultative du Conseil de l'Europe les enjeux géopolitiques de la guerre de Corée, le Français Paul Reynaud exhorte les pays européens à organiser leur défense commune.
Dans cette interview, Paul Collowald, ancien journaliste au quotidien Le Nouvel Alsacien et ancien correspondant du quotidien Le Monde en Alsace pour les questions européennes, décrit l'attitude, en août 1950, de l'Assemblée consultative du Conseil de l'Europe face au déclenchement de la guerre de Corée.
Le 15 septembre 1950, lors du débarquement de la force amphibie des Nations unies à Incheon, des unités américaines du 5ème Régiment des Marines utilisent des échelles pour escalader les digues de leur zone de débarquement.
Le 15 septembre 1950, une force amphibie des Nations unies, composée en grande majorité d'un corps expéditionnaire américain, débarque derrière les lignes nord-coréennes à Incheon, localité portuaire située à 50 km à l'ouest de Séoul.
Constitué au "Camp de Beverlo", le 1er octobre 1950, le détachement belge, dans lequel est intégré le contingent de volontaires luxembourgeois, quitte Anvers par transport naval, le 18 décembre 1950, et arrive à Busan en Corée du Sud, le 31 janvier 1951. L'unité belgo-luxembourgeoise est dénommée Belgian United Nations Command ou "Corps de Volontaires pour la Corée". Le premier contingent de Luxembourgeois est ainsi composé de 43 volontaires.
"De la guerre de Corée - On resserre en haut". En octobre 1950, le caricaturiste Simon illustre dans le quotidien socialiste luxembourgeois Tageblatt la question du 38ième parallèle, symbole de la séparation des deux Corées.
En décembre 1950, sous les températures polaires de la Corée du Nord, des soldats américains de la 1ère Division de Marines et de la 7ième Division d'Infanterie, menacés d'encerclement, attendent d'être évacués après les durs combats qui les ont opposés aux troupes communistes chinoises autour du réservoir de Chosin.
Le 21 décembre 1950, le quotidien catholique Luxemburger Wort dénonce l'invasion de la Corée du Sud par les troupes communistes nord-coréennes et pointe la responsabilité des communistes dans le conflit.
Le 15 janvier 1951, le délégué américain Warren B. Austin prend la parole devant l'Assemblée des Nations unies pour dénoncer l'impérialisme communiste en Corée et dans le monde et pour demander à l'ONU de prendre des mesures pour faire face à cette situation.
En 1951, malgré la poursuite des combats dans la péninsule coréenne, les négociations de paix avec les délégués communistes nord-coréennes se poursuivent à Kaesong.
Le 20 mars 1951, le général MacArthur adresse à Joseph W. Martin, membre du Congrès américain, une lettre dans laquelle il lie le sort de la paix en Europe à l'issue de la guerre de Corée.
Le 3 avril 1951, le général américain Douglas MacArthur se rend à un poste de commandement près du 38e parallèle, endroit marquant la ligne de démarcation militaire entre le nord et le sud de la Corée. Quelques jours plus tard, le 11 avril, il sera relevé de ses fonctions par le président américain Harry S. Truman, suite à un désaccord entre le gouvernement américain et le général sur l'issue du conflit coréen.
Le 18 septembre 1951, devant le Conseil de sécurité des Nations unies, le délégué américain Austin B. Warren accuse l'Union soviétique de livrer des armes à la Corée du Nord. Preuve à l'appui, il brandit un fusil soviétique saisi par les troupes américaines sur le champ de bataille.
Convention signée le 27 juillet 1953 à Panmunjeom entre le commandant en chef des forces des Nations unies, le commandant suprême de l'armée populaire coréenne et le commandant des volontaires du peuple chinois pour un armistice militaire en Corée.
Le 27 juillet 1953, le quotidien communiste L'Humanité se félicite de la conclusion d'un armistice en Corée et dénonce la politique extérieure américaine.
En janvier 1956, les Américains mènent des études sur les conséquences éventuelles qu'aurait sur les États-Unis le déclenchement d'un conflit atomique avec l'URSS.