Le 2 juillet 1956, le représentant soviétique auprès de l'Office européen des Nations Unies, A. Tchistiakov remet à Gunnar Myrdal, secrétaire exécutif de la Commission économique pour l'Europe, un aide-mémoire explicatif du gouvernement de l'Union soviétique relatif au projet d'accord paneuropéen de coopération économique.
Dans un mémorandum diffusé le 16 mars 1957, Andreï Gromyko, ministre soviétique des Affaires étrangères, dénonce la création de l'Euratom et du Marché commun européen.
Le 17 mars 1957, le quotidien italien Il nuovo Corriere della Sera titre sur les tentatives de Moscou pour saborder les projets d'unification européenne des pays membres de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA).
Le 18 mars 1957, le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung détaille les propositions économiques soviétiques contre la Communauté économique européenne (CEE) et la Communauté européenne de l'énergie atomique (CEEA).
Le 29 avril 1957, en réponse à la déclaration soviétique du 16 mars 1957 sur la création du Marché commun et de l'Euratom, le gouvernement français dénonce les critiques de Moscou à l'égard des traités instituant la Communauté économique européenne (CEE) et la Communauté européenne de l'énergie atomique (CEEA).
Le 30 avril 1959, le service statistique des Communautés européennes rédige une note qui détaille les commentaires critiques de la presse soviétique à l'encontre de la Communauté économique européenne.
Le 19 juillet 1961, commentant une réunion des Six à Bad Godesberg, dans la banlieue de Bonn, Radio Moscou qualifie le Marché commun européen de bloc militaire et dénonce le militarisme revanchard de la République fédérale d'Allemagne (RFA).
"Torpilles diplomatiques". En 1961, le caricaturiste Fritz Behrendt illustre l'hostilité des dirigeants soviétiques à l'encontre du processus d'unification européenne.
"Places partagées". Le 20 février 1962, l'hebdomadaire satirique moscovite Krokodil critique le rôle prédominant de la France et de la République fédérale d'Allemagne au sein de la Communauté économique européenne (CEE) au détriment du Royaume-Uni qu'elles tiennent volontairement à l'écart.
Le 5 juin 1962, le quotidien français Le Monde fait le bilan des relations commerciales entre l'Union soviétique et l'Europe occidentale suite à la création de la Communauté économique européenne (CEE).
Le 11 juin 1962, le quotidien italien Corriere della Sera analyse les raisons de l'hostilité de Moscou à l'encontre de la Communauté économique européenne (CEE).
Le 16 juin 1962, le quotidien allemand Saarbrücker Landeszeitung décrit l'état des relations commerciales entre le Conseil d'assistance économique mutuelle (CAEM ou Comecon) et la Communauté économique européenne (CEE).
"Que du vent et décadence !! En 1980, nous aurons aussi tous cela !" En juillet 1962, le caricaturiste Fritz Behrendt illustre les critiques de Moscou à l'encontre de la Communauté économique européenne et de l'économie de marché libre.
Le 5 septembre 1962, le quotidien italien Corriere della Sera décrit les raisons pour lesquelles les dirigeants de Moscou s'inquiètent de plus en plus des succès rencontrés par la Communauté économique européenne (CEE).
Le 17 septembre 1962, Walter Hallstein, président de la Commission européenne, prononce devant le Parlement européen un discours dans lequel il répond aux attaques soviétiques à l'encontre du Marché commun européen.
"CEE et COMECON-Très vigoureux votre taureau, paysanne européenne-ma vache n'aurait rien contre une petite insémination" En septembre 1962, le caricaturiste allemand Hentrich illustre dans le périodique satirique Simplicissimus l'attitude de Moscou à l'encontre de la Communauté économique européenne.
"Oeufs brouillés selon Bonn - Le Marché commun". En septembre 1962, l'hebdomadaire communiste Krokodil ironise sur la fin du premier "marathon" agricole européen et sur le rôle joué par le chancelier allemand Konrad Adenauer dans les négociations.
"Se rapprocher ou pas - Telle est ici la question ?" En 1967, le caricaturiste Hans Geisen illustre les enjeux de la réunion - du 24 au 26 avril 1967 à Karlovy-Vary (Karlsbad) - des représentants des partis communistes et ouvriers d'Europe qui s'interrogent notamment sur la création d'un système de sécurité collective fondée sur les principes de la coexistence pacifique entre États à systèmes sociaux différents.
"Avec des efforts communs". En janvier 1969, le périodique soviétique Krokodil brocarde l'image du Marché commun et prédit la chute de l'édifice économique européen.
Le 4 juillet 1969, Louis George Rabot, Directeur général de l'Agriculture à la Commission des Communautés européennes (CCE) remet une note à Sicco Mansholt, vice-président de la CCE, dans laquelle il s’interroge sur les conséquences de certains accords commerciaux conclus par des États membres avec des pays à Commerce d'État.