Le 15 janvier 1957, Pierre-Henri Teitgen, président du Mouvement républicain populaire (MRP), détaille devant l'Assemblée nationale française les avantages d'un marché commun européen.
"Avant comme aujourd'hui - Vieux penchants contre nouveaux développements". Le 28 février 1957, le caricaturiste allemand Wolfgang Hicks illustre les craintes qui renaissent en Europe face aux perspectives de changements qu'impliquent la mise en œuvre de la Communauté économique européenne (CEE) et de la Communauté européenne de l'énergie atomique (CEEA ou Euratom).
"Un marché commun ? D'accord, mais entre nous". Le 24 janvier 1957, le caricaturiste français Nitro dénonce dans l'hebdomadaire de la Confédération générale du travail-Force ouvrière (CGT-FO) la politique des patrons français et allemands qui tentent d'écarter les travailleurs de la négociation et de la mise en place de la Communauté économique européenne (CEE).
Le 7 février 1957, en prévision de la prochaine réunion à Paris des chefs de gouvernement et des ministres des Affaires étrangères des six pays participant à la Conférence intergouvernementale pour le Marché commun et l'Euratom, l'hebdomadaire allemand Die Zeit analyse les derniers points de désaccord en ce qui concerne la finalisation du traité instituant la Communauté économique européenne (CEE).
En mars 1957, l'économiste belge Louis Ameye insiste pour une mise en place rapide de la Communauté économique européenne (CEE) ouverte sur le monde afin de renforcer la cohésion des Six et de stimuler leur économie.
Le 3 juillet 1957, commentant les débats de ratification à l'Assemblée nationale française, Pathé Journal (Paris) explique l'importance économique et agricole du traité signé à Rome le 25 mars 1957 par les Six qui créent ainsi la Communauté économique européenne (CEE).