Tommaso Padoa-Schioppa au ministère italien de l’Économie et des Finances



En mai 2006, Tommaso Padoa-Schioppa accepte le poste de ministre italien de l’Économie et des Finances dans le gouvernement présidé par Romano Prodi jusqu’en mai 2008. Giuliano Amato et Ignazio Visco reviennent sur les circonstances et les raisons de cette nomination. Giuliano Amato souligne également les positions de Tommaso Padoa-Schioppa sur la question des dépenses publiques en Italie pendant l’exercice de son mandat. Christian Noyer présente les motivations qui ont amené Tommaso Padoa-Schioppa à accepter ce poste. Il souligne les encouragements que lui a adressés le directoire de la Banque centrale européenne pour qu’il accepte ces nouvelles fonctions.



Alfonso Iozzo explique l’action de Tommaso Padoa-Schioppa sur la réduction des déficits publics, sa volonté de réduire l’évasion fiscale en Italie et les difficultés qu’il a rencontrées sur le plan de la communication publique. Jacques de Larosière souligne quant à lui le parallèle entre la trajectoire politique de Tommaso Padoa-Schioppa et celle de Mario Monti. Romano Prodi revient également sur les oppositions à Tommaso Padoa-Schioppa et sur ses difficultés à assumer une communication politique efficace tout en se félicitant des résultats obtenus en terme de réduction des déficits. Romano Prodi évoque également ses regrets quant à la fin de son gouvernement, alors qu’un début de reprise économique semblait voir le jour.



Jean-Claude Trichet explique son intérêt pour chacune des interventions de Tommaso Padoa-Schioppa au sein de l’Eurogroupe et leurs discussions communes des problèmes économiques et financiers durant cette période. Jean-Claude Trichet revient aussi sur la mise en œuvre par Tommaso Padoa-Schioppa de ses convictions en faveur de la construction européenne à son poste de ministre de l’Économie et des Finances. Gaëtane Ricard-Nihoul explique comment Tommaso Padoa-Schioppa articulait sa fonction de ministre italien de l’Économie et des Finances de 2006 à 2008 avec celle de président du think tank Notre Europe durant la même période.

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