Le 22 octobre 1974, quelques mois après la «révolution des Œillets», le ministre portugais de l'Économie Emílio Rui da Veiga Peixoto Vilar (à dr.) reçoit à Lisbonne Edmund P. Wellenstein (au centre), directeur général des Relations extérieures du Marché commun.
Le 19 novembre 1974, Roger Hastert, ambassadeur du Luxembourg aux Pays-Bas, adresse à Gaston Thorn, ministre luxembourgeois des Affaires étrangères, une lettre dans laquelle il rend compte de son entretien avec M. G. Meijer, conseiller spécial de Max van der Stoel, ministre néerlandais des Affaires étrangères, sur le processus de démocratisation politique au Portugal.
Dans cette interview, José Medeiros Ferreira, ancien ministre portugais des Affaires étrangères, explique la création du Parti socialiste portugais en 1973 et la réaction des autres partis socialistes européens.
Dans un aérogramme adressé le 9 décembre 1974 à la Commission interministérielle de coopération économique extérieure du Portugal, l’ambassadeur portugais António de Siqueira Freire rend compte de sa visite à la Banque européenne d’investissement (BEI), à Luxembourg, afin d’explorer les possibilités de participation de la BEI au financement des projets de coopération industrielle adoptés entre le Portugal et les Communautés européennes.
Le 16 janvier 1975, les sympathisants du Parti socialiste portugais participent dans le pavillon des sports de Lisbonne à une importante manifestation contre l’unicité syndicale, promue par le gouvernement avec le soutien du Parti communiste. Sur la photo, Mário Soares, secrétaire général du Parti socialiste et ministre des Affaires étrangères du Portugal, parmi les manifestants.
Le 12 février 1975, les ministres portugais des Finances José da Silva Lopes (à g.) et de l'Économie Rui Vilar (à dr.) reçoivent à Lisbonne Sir Christopher Soames, vice-président de la Commission des Communautés européennes.
Le 20 février 1975 à Lisbonne, le ministre portugais de l’Économie Rui Vilar (à g.) prononce un discours lors de la prise de fonction du groupe de travail chargé des négociations entre le Portugal et les Communautés européennes, présidé par l’ambassadeur António Siqueira Freire, représentant permanent du Portugal auprès de la CEE.
Le 23 avril 1975 à Lisbonne, deux jours avant les élections à l’Assemblée constituante, qui se tiennent à l’occasion du premier anniversaire de la Révolution des œillets du 25 avril, plus de 100.000 personnes assistent au Meeting de l’unité, organisé à l’initiative du Parti socialiste portugais. Sur la photo, assis sur l’estrade dressée au milieu du stade où s’est déroulé le meeting, Mário Soares, secrétaire général du Parti socialiste.
Le 25 avril 1975, le général Francisco da Costa Gomes (à dr.), président de la République portugaise, participe à Lisbonne à l'élection de l'Assemblée nationale constituante.
Au lendemain de la "révolution des Œillets" du printemps 1974, tous les monuments érigés à la gloire du régime de Salazar sont détruits. À Santa Comba Dão, son village natal, la statue de l'ancien chef d'État est décapitée.
En avril 1975, l'armée portugaise se prépare à célébrer le premier "1er mai de la liberté", un an après la "révolution des Œillets" qui a vu disparaître le régime salazariste.
En avril 1975, le Portugal se prépare à célébrer le 1er mai sous le signe de la liberté. Sur la photo, un manifestant évoque la révolution œillets et met en scène l'image du peuple brisant ses chaînes.
Le 3 juin 1975, l'Assemblée constituante du Portugal tient sa première session suite aux élections du 25 avril, remportées par les socialistes emmenés par Mário Soares.
Compte-rendu de la réunion du 9 juin 1975 ayant pour objectif de définir et coordonner l'action des diplomates portugais par rapport aux initiatives à prendre en vue de l'ouverture des négociations pour la signature de l'accord de coopération élargie entre le Portugal et le Marché commun.
Le 6 mars 1976, le ministre portugais du Commerce extérieur Jorge Campinos (à dr.) reçoit à Lisbonne François-Xavier Ortoli (à g.), président de la Commission des Communautés européennes, dans le but de négocier la future adhésion du Portugal aux Communautés.
En avril 1976, le caricaturiste allemand Horst Haitzinger ironise sur les résultats des élections législatives organisées au Portugal le 25 avril 1976 - jour de l'entrée en vigueur de la nouvelle Constitution portugaise - et qui voient la victoire du parti socialiste et le tassement du parti communiste.
Le 23 juillet 1976 à Lisbonne, le président de la République portugaise António Ramalho Eanes (au centre) prononce un discours lors de la cérémonie de prise de fonction du premier gouvernement constitutionnel dirigé par Mário Soares.
Le 3 août 1976, le premier gouvernement constitutionnel portugais, dirigé par le Premier ministre socialiste Mário Soares, rend publiques ses décisions relatives à la politique étrangère du Portugal.
Dans cette interview, José Medeiros Ferreira, ancien ministre portugais des Affaires étrangères, explique l’importance du premier gouvernement constitutionnel dans la définition de la politique extérieure du Portugal après la révolution des œillets.
Le caricaturiste français Plantu illustre les nouvelles démocraties grecque, portugaise et espagnole qui se libèrent des chaînes du passé et se réjouissent de pouvoir rejoindre les Communautés européennes.
Dans cette interview, José da Silva Lopes, ancien ministre portugais des Finances et du Commerce extérieur, explique comment, après la révolution des œillets en 1974, les nouvelles conditions démocratiques du Portugal ont influencé la demande d'adhésion aux Communautés européennes.
Dans cette interview, António Vitorino, membre de la Commission européenne de 1999 à 2004, évoque l’espoir de stabilité démocratique et de développement économique que l’adhésion du Portugal aux Communautés européennes a suscité chez les Portugais après la Révolution des Œillets.
Le 11 juin 1976, les délégations du Portugal et de la Commission européenne publient un communiqué de presse conjoint dans lequel elles expliquent la portée du protocole additionnel à l'accord de libre-échange de 1972 et du protocole financier conclus deux jours plus tôt à Bruxelles.
Protocole financier entre la Communauté économique européenne (CEE) et la République portugaise, signé le 20 septembre 1976 et entré en vigueur le 1er novembre 1978. Ce protocole, visant à mettre à la disposition du Portugal une aide exceptionnelle d'urgence en vue de favoriser le développement accéléré de son économie, fait partie intégrante de l'accord entre la CEE et la République portugaise du 22 juillet 1972.
Protocole additionnel à l'accord entre la Communauté économique européenne et la République portugaise du 22 juillet 1972. Signé le 20 septembre 1976 et entré en vigueur le 1er novembre 1978, ce protocole comporte des dispositions concernant les mesures commerciales, la coopération dans le domaine social ainsi que la coopération industrielle, technologique et financière.
Le 20 septembre 1976, la Communauté économique européenne et la République portugaise concluent un accord intérimaire visant la mise en vigueur de certaines dispositions du protocole additionnel, qu’ils signent le même jour, dans l’attente de son entrée en vigueur.
Le 20 septembre 1976, à l'occasion de la signature à Bruxelles du protocole additionnel à l'accord commercial de 1972, du protocole financier et de l'accord intérimaire entre le Portugal et la Communauté économique européenne (CEE), José Manuel Medeiros Ferreira, ministre portugais des Affaires étrangères, prononce un discours dans lequel il fait part pour la première fois de l'intention du Portugal de déposer une demande d'adhésion aux Communautés européennes.
Le 20 septembre 1976, José Manuel de Medeiros Ferreira (à g.), ministre portugais des Affaires étrangères, Max van der Stoel (au centre), ministre néerlandais des Affaires étrangères et président en exercice du Conseil des Communautés européennes, et François-Xavier Ortoli (à dr.), président de la Commission européenne, signent à Bruxelles deux protocoles et un accord intérimaire ayant pour but d'élargir l'accord de libre-échange du 22 juillet 1972 dans la perspective d'une demande d'adhésion du Portugal aux Communautés européennes.