En avril 1940, pendant la Seconde Guerre mondiale, le philosophe et penseur français Jacques Maritain propose l'idée d'une reconstruction fédérale de l'Europe d'après-guerre et voit notamment dans la voie du fédéralisme une solution au règlement du problème de l'Allemagne.
En 1941, les militants antifascistes Ernesto Rossi et Altiero Spinelli rédigent, alors qu'ils se trouvent en résidence surveillée sur l'île italienne de Ventotene, un manifeste pour une Europe libre et unie.
En décembre 1942, Altiero Spinelli et Ernesto Rossi, au nom des fédéralistes italiens placés en résidence surveillée sur l'île de Ventotene, adressent secrètement une lettre au comte Carlo Sforza, alors en exil aux États-Unis, pour l'enjoindre à soutenir la mise en place après-guerre des États-Unis d'Europe.
Le 29 janvier 1943, l'écrivain allemand Thomas Mann prononce à New York un discours radiodiffusé dans lequel il dénonce le nouvel ordre européen prôné par les nazis et défend l'idée d'une Europe fédérale libre.
Le 21 mars 1943, Winston Churchill, Premier ministre britannique, expose à ses compatriotes sa vision de l'après-guerre en insistant sur l'importance de l'unification européenne.
Le 21 mars 1943, le Premier ministre britannique Winston Churchill prononce un discours dans lequel il expose sa vision de la reconstruction de l'Europe d'après-guerre.
Du 27 au 28 août 1943, lors de sa réunion constitutive à Milan, les membres du Mouvement fédéraliste européen (MFE) adoptent une motion qui définit ses futures prérogatives.
En novembre 1943, le Mouvement italien pour la Fédération européenne appelle tous les anti-fascistes de langue française à oeuvrer ensemble pour la création des États-Unis d'Europe liberés du joug des régimes totalitaires.
Le 25 mars 1944, le comité juridique du mouvement Paneurope et le Research Seminar for Post-War European Federation adoptent à New York un projet de Constitution de type fédéral pour l'Europe unie.
Le 3 mars 1944, Sir Walter Layton, économiste anglais, tient une conférence à l'université d'Oxford dans laquelle il souligne les fondements d'une future unité européenne.
Les 31 mars, 29 avril, 20 mai, 6 et 7 juillet 1944, des militants des mouvements de Résistance de plusieurs pays européens se réunissent en secret à Genève pour discuter ensemble des problèmes liés à la reconstruction, après la guerre, d'une Europe démocratique sur des bases fédérales.
En mai 1944, le périodique clandestin italien L'Unità europea, organe du Mouvement fédéraliste européen, souligne les efforts entrepris par les fédéralistes européens contre l'Allemagne nazie et l'Italie fasciste pour parvenir à l'unité de l'Europe.
En juin 1944, des membres de la Résistance française, réunis en Comité français pour la fédération européenne, élaborent une déclaration dans laquelle ils affirment leur attachement au fédéralisme européen et définissent les contours de l'Europe unie d'après-guerre.
Chef de la Section française de l'Internationale ouvrière (SFIO), Léon Blum est président du gouvernement du Front populaire de 1936 à 1937. Emprisonné par les autorités de Vichy, il est ensuite déporté en Allemagne où il développe son idéal internationaliste.
En 1945, Frédéric-Joseph Vandemeulebroek, bourgmestre de Bruxelles, accueille Winston Churchill, ancien Premier ministre britannique, afin de lui octroyer le titre de citoyen d'honneur de la ville de Bruxelles pour son action héroïque pendant la Seconde Guerre mondiale.