Le 1er juin 1950, la Fédération nationale des syndicats d'exploitations agricoles (FNSEA) demande à Georges Bidault, président du Conseil français, d'élargir le projet d'autorité européenne du charbon et de l'acier au domaine agricole.
Le 6 juin 1950, soit moins d'un mois après la déclaration Schuman, Gabriel Valay, ministre français de l'Agriculture, soumet à Robert Schuman l'idée, inspirée de la mise en commun du charbon et de l'acier, d'un marché commun agricole en Europe.
Dans ses Mémoires, Pierre Pflimlin, ancien ministre français de l'Agriculture, rappelle ses objectifs lorsque, le 12 juin 1950, il a proposé à l'Assemblée nationale de créer une organisation européenne du marché agricole, plus connue ensuite sous le nom de "Pool vert".
Le 15 juin 1950, Pierre Pflimlin, ministre français de l'Agriculture, demande à l'ensemble du gouvernement français de prendre l'initiative de proposer à ses partenaires d'Europe occidentale la création d'une organisation européenne des principaux marchés agricoles.
Le 11 août 1950, Pierre Pflimlin, ministre français de l'Agriculture, informe Jean Monnet, commissaire général du Plan de modernisation et d'équipement de la France, de sa volonté d'informer, le 22 août, ses collègues du Conseil des ministres de son projet d'établir un marché agricole européen.
Le 19 août 1950, Jean Monnet adresse à Pierre Pflimlin, ministre de l'Agriculture dans le gouvernement Pleven, un télégramme qui l'avertit des dangers d'une initiative mal préparée en ce qui concerne le projet d'association européenne des produits agricoles.
En janvier 1951, Pierre de Félice, sénateur du Loiret et délégué français à l'Assemblée consultative du Conseil de l'Europe, plaide dans les colonnes de la revue Notre Europe pour la mise en place d'un pool agricole européen.
Dans cette note adressée le 12 février 1951 à Pierre Pflimlin, ministre français de l'Agriculture, Jean Monnet définit le caractère supranational qu'il voudrait voir appliqué au projet de "Pool vert".
Le 28 mai 1951, Jos Olinger, attaché agricole à l'ambassade du Luxembourg à Bruxelles, rend compte au Ministère grand-ducal des Affaires étrangères des idées exposées par les experts belges lors d'une réunion de travail conjointe sur le projet français de «pool vert».
Le 5 septembre 1950, Pierre Pflimlin, ministre français de l'Agriculture, propose la création d'un marché commun agricole à ses collègues du gouvernement qui mettent aussitôt à l'étude la mise en commun des productions de blé, de sucre, de beurre et de vin en Europe.
Le 6 novembre 1950, Sicco Mansholt, ministre néerlandais de l'Agriculture, adresse à François Simon, son homologue luxembourgeois, une note dans laquelle il décrit les objectifs de la mise en oeuvre d'une organisation européenne des marchés agricoles.
Im November 1950 schlägt der niederländische Landwirtschaftsminister Sicco Manhsolt den Teilnehmerstaaten an den Schuman-Plan-Verhandlungen die Einrichtung eines gemeinsamen Marktes für landwirtschaftliche Erzeugnisse vor.
Tableau comparatif entre les projets gouvernementaux français (Plan Pflimlin) et néerlandais (Plan Mansholt) concernant l'organisation d'une Europe agricole.
Le 16 juillet 1952, à l'occasion de la mise en place de la Commission consultative nationale pour l'intégration de l'agriculture européenne, Sicco Mansholt, ministre des Affaires étrangères néerlandais prononce un discours, dans lequel il défend l'idée d'une unification des secteurs agricoles européens.
Le 16 juillet 1952, le président de la Commission consultative nationale pour l'intégration de l'agriculture européenne, Stephan Louwe Louwes, souligne les efforts des pays européens et des syndicats agricoles pour l'élaboration d'une communauté agricole commune.
Le 26 août 1952, Sicco Mansholt, ministre néerlandais de l'Agriculture adresse une lettre à Stephan Louwe Louwes, président de la Commission consultative nationale pour l'intégration de l'agriculture européenne, dans laquelle il s'interroge sur les limites géographiques d'une éventuelle Communauté agricole européenne.
Le 11 mars 1955, le Département de l'Information économique du Ministère néerlandais de l'Économie détaille dans un rapport, les efforts mis en oeuvre pour réaliser l'intégration de l'agriculture européenne.
Le 13 avril 1951, l'ambassadeur de France à Copenhague adresse à Robert Schuman, ministre français des Affaires étrangères, une lettre dans laquelle il décrit l'attitude des autorités danoises face aux projets d'organisation européenne des marchés agricoles.
Le 25 mars 1952, le gouvernement français soumet à ses partenaires européens réunis à Paris un mémorandum en faveur d'une Communauté agricole européenne.
Le 25 mars 1952, le gouvernement français soumet à ses partenaires européens, réunis à Paris pour une conférence agricole européenne, une note soulignant sa volonté de favoriser l'intégration agricole de l'Europe.
Le 25 mars 1952, lors de la conférence agricole européenne au Qay d'Orsay, Pierre Pflimlin, ministre d'Outre-Mer de la France, expose aux délégués des États membres du Conseil de l'Europe, l'importance que son gouvernement accorde à l'intégration agricole de l'Europe.
Le 25 mars 1952, lors de la conférence agricole européenne à Paris, Sicco Mansholt, ministre néerlandais de l'Agriculture, expose aux délégués des États membres du Conseil de l'Europe l'importance que son gouvernement accorde à l'intégration agricole de l'Europe.
Le 25 mars 1952, le gouvernement français convoque une conférence qui, pendant trois jours, réunit quinze pays de l'Europe occidentale en vue de discuter de l'organisation de l'Europe dans le domaine agricole. A l'issue de cette réunion, les autorités gouvernementales néerlandaises établissent un compte rendu sur la teneur des débats.
Drei Monate nach einem Vorbereitungstreffen zahlreicher Mitgliedsstaaten des Europarates erörtert, im Juni 1952, Theodor Sonnemann, Staatssekretär im Bundessministerium für Landwirtschaft, die Probleme der Verwirklichung einer Europäischen Agrarunion.
En juillet 1952, après la conférence européenne pour l'organisation des marchés agricoles de Paris, Jacob Jan van der Lee, chef de la Direction des Organisations internationales du Ministère néerlandais de l'Agriculture, expose les missions de l'Interim Working Party.
Le 21 octobre 1952, le Conseil économique français publie un avis sur l'organisation future des marchés agricoles en Europe occidentale et appelle à la création d'une véritable communauté européenne de l'agriculture et de l'alimentation.
Le 22 octobre 1952, Philippe Lamour, Haut fonctionnaire français à l'aménagement du territoire présente une étude sur le projet de Communauté européenne de l'agriculture et de l'alimentation.
Le 18 février 1953, une note des milieux diplomatiques luxembourgeois détaille les débats du groupe de travail intérimaire nommé par l'Organisation européenne de coopération économique (OECE), sur la question des produits agricoles et alimentaires qui peuvent être concernés par une future communauté agricole européenne. La note précise également la position des pays ayant participé à la réunion de mars 1952 à Paris, face à la création ou non d'une Haute Autorité supranationale en charge du pool vert.
En mars 1953, avant l'ouverture, au Palais de Chaillot à Paris, de la conférence européenne pour l'organisation des marchés agricoles, le ministre italien Amintore Fanfani (de g. à dr.) s'entretient avec le ministre anglais Anthony Nutting et le ministre français des Affaires étrangères Georges Bidault.
Le 20 mars 1953, à l'occasion de la Conférence européenne sur l'organisation des marchés agricoles à Paris, le ministre néerlandais de l'Agriculture prononce un discours sur les enjeux de l'unification des marchés agricoles en Europe.
Le 20 mars 1953, les pays participant à la Conférence européenne sur l'organisation des marchés agricoles adoptent une résolution, qui souligne l'importance de définir les structures nécessaires pour organiser et unifier les marchés agricoles en Europe.
Le 26 mars 1953, le ministère néerlandais de l'Agriculture établit un compte-renu détaillé sur le déroulement de la Conférence européenne sur l'organisation des marchés agricoles à Paris.
Le 30 mars 1953, après la conférence européenne pour l'organisation des marchés agricoles de Paris, Jacob Jan van der Lee, chef de la Direction des Organisations internationales auprès du Ministère néerlandais de l'Agriculture, rappelle les enjeux de l'intégration agricole de l'Europe.
Le 30 avril 1953, au lendemain de la Conférence européenne sur l'organisation des marchés agricoles, le Comité intérimaire établit son programme de travail quant aux modalités d'organisation et d'unification des marchés agricoles.
Le 6 octobre 1953, le ministre néerlandais de l'Agriculture, Sicco Mansholt, adresse une note à son Parlement national, dans laquelle il détaille l'avancée des négociations sur l'intégration agricole de l'Europe.
In diesem Interview fasst Helmut von Verschuer, von 1952 bis 1958 Beamter im bundesdeutschen Landwirtschaftsministerium, die Ziele der deutschen Regierung für die Pariser Konferenzen im Jahr 1952 über eine gemeinsame Agrarpolitik der Sechs zusammen und erläutert den Einfluss dieser Verhandlungen über einen „Grünpool“ auf die spätere Ausarbeitung der Gemeinsamen Agrarpolitik (GAP).
Le 2 janvier 1951, le délégué français René Charpentier dépose un rapport confidentiel et provisoire sur l'Autorité européenne spécialisée pour l'agriculture au greffe de la Commission spéciale de l'Agriculture de l'Assemblée consultative du Conseil de l'Europe.
Le 13 avril 1951, lors du Vème congrès économique Benelux à Rotterdam, Johannes Linthorst Homan, futur directeur de l'intégration européenne au sein du ministère néerlandais des Affaires économiques de 1952 à 1958, prononce un discours sur l'agriculture au sein du Benelux et s'interroge sur l'avenir du monde agricole en Europe de l'Ouest. Dressant un état des lieux de la coopération européenne, Johannes Linthorst Homan s'engage dans une discussion avec Maurice Piette, de l'Alliance agricole belge sur la possible organisation de l'Europe agricole.
Le 5 mai 1951, le délégué français René Charpentier présente devant l'Assemblée consultative du Conseil de l'Europe son rapport portant sur la mise en place d'une Autorité agricole supranationale en Europe. L'Assemblée décide de renvoyer son examen à sa session d'automne.
Le 1er décembre 1951, les membres de l'Assemblée consultative du Conseil de l'Europe examinent les rapports présentés le 5 mai 1951 par René Charpentier et par David Eccles sur l'organisation de l'Europe agricole. Jugé trop intergouvernemental, le projet du délégué britannique Eccles est majoritairement rejeté.
Le 31 mai 1952, Johannes Linthorst Homan, directeur de l'intégration européenne au sein du ministère néerlandais des Affaires économiques de 1952 à 1958, souligne dans un discours la nécessité de coopération européenne dans la domaine de l'agriculture.
Le 19 mars 1954, le Secrétariat général du Conseil de l'Europe adresse au Comité des ministres un mémorandum détaillé qui retrace les efforts menés depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale en faveur de l'unification des marchés agricoles en Europe.
Du 4 au 6 septembre 1951, la Commission sur le relèvement économique de l'Europe de la Fédération internationale des producteurs agricoles adopte quatre résolutions sur l'organisation des secteurs agricoles en Europe.
Le 27 septembre 1951, la Confédération européenne de l'agriculture adopte une résolution sur les enjeux et les modalités d'une organisation des marchés agricoles européens.
Réunis à Paris, le 10 mars 1952, les professionnels des industries du commerce des produits agricoles et les syndicats du secteur agricole européen adoptent une résolution commune sur les problèmes posés par la réalisation d'un marché agricole européen.
Le 29 mai 1952, la Fédération internationale des agriculteurs, réunie à Salsbourg en Autriche, adopte une résolution, qui insiste sur l'importance de la participation des syndicats agricoles à l'élaboration d'un marché agricole européen.
Au début des années cinquante, la revue française La renaissance agricole publie un pamphlet qui dénonce les dangers d'un marché commun agricole en Europe.
Le 20 mars 1952, à la veille de la conférence agricole européenne à Paris, le quotidien néerlandais Het Parool détaille les difficultés liées à la mise en place d'une Communauté agricole européenne.
In ihrer Ausgabe vom 2. April 1952 kritisiert die deutsche Wirtschaftszeitung Handelsblatt die Idee der europäischen Behörden zur der Schaffung eines Grünpools.
Le 11 août 1952, le quotidien italien Corriere della Sera s'interroge sur les répercussions économiques du projet de Pool vert sur le secteur agricole en Europe occidentale.
Le 18 janvier 1953, Charles Héger, ministre belge de l'Agriculture, examine dans les colonnes du quotidien La Libre Belgiqueles chances de succès d'un marché agricole commun et du projet de Pool vert européen.
Am 10. August 1954 untersucht der Agrarwirtschaftswissenschaftler Pierre Fromont, Mitglied der Académie française d'agriculture und Gegner jeglicher Form des europäischen Dirigismus in der Landwirtschaft, in der französischen Tageszeitung Le Figaro die Schwierigkeiten beim Aufbau eines Europas der Landwirtschaft.