Le 10 octobre 1990, en vue de la création d'une Union économique et monétaire (UEM), le Parlement européen adopte une résolution dans laquelle il soumet aux participants de la Conférence intergouvernementale (CIG) l'examen des modifications qu'il conviendrait d'apporter au traité de Rome.
Der Europäische Rat von Rom (14. und 15. Dezember 1990)
Le 15 décembre 1990, le Conseil européen de Rome fournit notamment dans ses conclusions le cadre dans lequel vont se dérouler les deux Conférences intergouvernementales (CIG) sur l'Union économique et monétaire (UEM) et sur l'Union politique.
Photo de famille du Conseil européen de Rome des 14 et 15 décembre 1990 qui fournit dans ses conclusions le cadre dans lequel vont se dérouler les deux Conférences intergouvernementales (CIG) sur l'Union économique et monétaire (UEM) et sur l'Union politique.
Le 15 décembre 1990, Guido Carli, ministre italien du Trésor, ouvre solennellement à Rome la Conférence intergouvernementale (CIG) sur l'Union économique et monétaire (UEM).
Der Europäische Rat von Luxemburg (28. und 29. Juni 1991)
Le 18 juin 1991, la présidence luxembourgeoise du Conseil des Communautés européennes dépose un projet de traité sur l'Union issu des travaux des Conférences intergouvernementales (CIG) sur l'Union politique et sur l'Union économique et monétaire (UEM) lancées le 15 décembre 1990 à Rome. Ce projet, qui propose pour l'Union une structure à trois piliers, débouche sur la signature, le 7 février 1992 à Maastricht, du Traité sur l'Union européenne.
Les 28 et 29 juin 1991, le Conseil européen de Luxembourg se félicite de l'état d'avancement des travaux des deux Conférences intergouvernementales (CIG) sur l'Union économique et monétaire (UEM) et sur l'Union politique et réaffirme que la décision finale sur le texte du traité sur l'Union politique et l'UEM sera arrêtée au Conseil européen de Maastricht des 9 et 10 décembre 1991.
Les 9 et 10 décembre 1991, les chefs d'État ou de gouvernement des Douze se réunissent en Conseil européen à Maastricht afin notamment de dégager un accord sur le traité sur l'Union européenne.
Gruppenphoto der Staats- und Regierungschefs der Zwölf auf dem Europäischen Rat von Maastricht am 9. und 10. Dezember 1991. Sie suchen vor allem nach einer Einigung über den Vertrag über die Europäische Union.
„Maastrichter Freibad: ,Mir nach!‘– ,Sag uns, ob Wasser im Becken ist!‘“. Am 9. Dezember 1991, am Vorabend der Tagung des Europäischen Rates in Maastricht witzelt der Karikaturist Horst Haitzinger über den Einsatz des deutschen Bundeskanzlers Helmut Kohl („Mir nach!“) für die Wirtschafts- und Währungsunion (WWU) und den Vertrag über die Europäische Union. Der französische Staatspräsident François Mitterrand scheint als zweiter in der Reihe den Sprung nicht recht wagen zu wollen („Sag uns, ob Wasser im Becken ist“), während der britische Premierminister John Major im Begriff ist, den Sprungturm zu verlassen.
Am 10. Dezember 1991 gibt der niederländische Ministerpräsident und amtierende Vorsitzende im Rat der Europäischen Gemeinschaften Ruud Lubbers nach dem Europäischen Gipfel von Maastricht eine Pressekonferenz, auf der er versichert, dass die einheitliche europäische Währung noch vor Ende des zwanzigsten Jahrhunderts realisiert werden wird.
Le 12 décembre 1991, commentant dans les colonnes du quotidien français Le Figaro les résultats du Conseil européen de Maastricht des 9 et 10 décembre, Thierry de Montbrial, directeur de l'Institut français des relations internationales (Ifri), insiste sur la nécessité de concrétiser rapidement les décisions adoptées par les Douze, notamment en matière de politique monétaire ou de défense.
Le 12 décembre 1991, commentant les résultats du Conseil européen de Maastricht des 9 et 10 décembre, le quotidien britannique The Guardian estime que les blocages du Royaume-Uni ne pourront pas être maintenus éternellement et entrevoit l'Union européenne évoluer, avec chaque nouveau traité, vers une structure à caractère plus fédéraliste.
"L'Euro-vélo, une fois assis dessus, le cycliste constate tout de suite - ça grimpe..." Le 14 décembre 1991, le caricaturiste allemand Ernst Maria Lang ironise sur les efforts du gouvernement allemand pour mettre en place l'Union économique et monétaire (UEM). Dans leur enthousiasme, le chancelier allemand Helmut Kohl (à g.), Theo Waigel, ministre allemand des Finances (au centre), et Hans-Dietrich Genscher, ministre des Affaires étrangères (à dr.), semblent de pas avoir réalisé que la roue arrière (politique sociale et la sécurité) est trop petite par rapport à la roue avant de l'union monétaire.
En décembre 1991, le caricaturiste français Plantu illustre l'attitude de blocage du Royaume-Uni lors du Conseil européen de Maastricht des 9 et 10 décembre, notamment en matière de politique monétaire et sociale.
Die Verhandlungen über die Wirtschafts- und Währungsunion