Le 7 novembre 1955, les services de l'ambassade des États-Unis à Luxembourg rédigent un mémorandum confidentiel qui définit la position américaine à l'égard d'une éventuelle Communauté atomique européenne.
Le 9 janvier 1956, John Foster Dulles, secrétaire d'État américain, adresse au président américain Dwight D. Eisenhower un mémorandum qui pointe la nécessité pour les États-Unis de soutenir les efforts d'intégration européenne dans le domaine de l'énergie nucléaire.
Le 13 avril 1956, la Commission américaine pour l'énergie atomique adresse au secrétaire d'État américain John Foster Dulles un rapport détaillant les actions que pourraient mener les États-Unis pour soutenir l'effort d'intégration des pays européens dans le domaine de l'énergie nucléaire.
Le 28 mai 1956, les services diplomatiques luxembourgeois remettent à Joseph Bech, Président du gouvernement et ministre des Affaires étrangères du Luxembourg, une note confidentielle qui détaille la position des États-Unis à l'égard de la future Communauté européenne de l'énergie atomique (CEEA ou Euratom).
Le 8 février 1957, le Département d'État américain, la Commission pour l'énergie atomique des États-Unis et le comité des trois Sages sur l'énergie atomique en Europe publient un communiqué conjoint dans lequel ils s'engagent à coopérer ensemble pour construire des centrales nucléaires en Europe.
Le 16 janvier 1957, le quotidien italien Il nuovo Corriere della Sera décrit la position des États-Unis à l'égard des traités instituant la Communauté économique européenne (CEE) et la Communauté européenne de l'énergie atomique (CEEA ou Euratom).
Le 9 février 1957, le Comité d'action pour les États-Unis d'Europe (CAEUE) publie un aide-mémoire sur les travaux du comité des trois Sages chargé d'inventorier les besoins et les ressources de l'Europe en matière d'énergie nucléaire.
Le 9 février 1957, Jean Monnet, président du Comité d'action pour les États-Unis d'Europe (CAEUE), se réjouit auprès de Cornelius Wilhelmus van Wingerden, président de la Fédération des syndicats néerlandais et membre du CAEUE, du succès qu'a rencontré la visite aux États-Unis et au Canada des trois sages européens (Louis Armand, Franz Etzel et Francesco Giordani) afin de préparer leur rapport sur l'Euratom.
Le 10 février 1957, le quotidien belge Le Soir rend compte des négociations en cours entre les "trois Sages" et les États-Unis au sujet de la création de nouvelles centrales nucléaires dans le cadre de l'Euratom et met l'accent sur la situation particulière de la Belgique et de l'uranium congolais.
In einem Bericht über die Arbeiten des Ausschusses der drei Weisen über die Ziele Euratoms untersucht die Tageszeitung Luxemburger Wort am 22. Februar 1957 die Rolle der Kernenergie bei der Deckung des Energiebedarfs der sechs Mitgliedstaaten der Europäischen Gemeinschaft für Kohle und Stahl (EGKS).
Le 26 février 1957, les trois Sages (de g. à dr.: l'Allemand Franz Etzel, le Français Louis Armand et l'Italien Francesco Giordani) se rendent à Londres pour y rencontrer Lord Mills, ministre britannique de l'Énergie, dans le cadre de la préparation de leur rapport sur les objectifs de la Communauté européenne de l'énergie atomique (CEEA).
Le 23 mars 1957, le quotidien italien Mondo economico publie une interview du professeur Francesco Giordani, membre du comité des trois Sages pour l'Euratom, qui détaille les objectifs et les enjeux de la mission du comité.
Le 1er mars 1957, le comité des trois Sages et l'Autorité de l'énergie atomique du Royaume-Uni publient conjointement un communiqué sur une coopération future entre les six pays membres de l'Euratom et la Grande-Bretagne dans le domaine de l'énergie nucléaire.
Le 4 mai 1957, en annexe à leur rapport sur la Communauté européenne de l'énergie atomique (CEAA), Louis Armand, Franz Etzel et Francesco Giordani adressent aux ministres des Affaires étrangères des six pays membres de l'Euratom une lettre dans laquelle ils décrivent l'objectif de leur démarche.
Au printemps 1957, le comité des trois Sages effectue une série de missions d'étude et de visites de laboratoires en Europe, au Canada et aux États-Unis pour préparer son rapport intitulé "Un objectif pour Euratom". De g. à dr.: l'Allemand Franz Etzel, le Français Louis Armand et l'Italien Francesco Giordani.
En mai 1957, la Revue générale belge dresse une analyse détaillée du rapport des trois Sages sur l'Euratom et pointe les enjeux économiques et politiques de la coopération nucléaire pour la politique énergétique de l'Europe.
Le 26 juin 1957, Jean Andriot, chef du bureau des programmes généraux du Commissariat à l'énergie atomique (CEA), rédige une note dans laquelle il mesure les implications des propositions contenues dans le rapport des trois Sages pour l'Euratom sur les programmes nucléaires du CEA et d'Électricité de France (EDF).
En novembre 1957, Max Kohnstamm, ancien secrétaire général du comité des trois Sages et secrétaire général du comité d'action pour les États-Unis d'Europe (CAEUE), rend compte de son séjour aux États-Unis en vue d'une éventuelle coopération nucléaire entre les Américains et l'Euratom.
En décembre 1957, stimulée par la publication du rapport des trois Sages sur la problématique d'Euratom, la fédération internationale des producteurs autoconsommateurs industriels d'électricité (FIPACE) mène une réflexion sur la politique présente et à venir de l'Europe.
En 1958, Louis Armand, premier président de la Commission de la Communauté européenne de l'énergie atomique (CEEA ou Euratom), décrit les enjeux de l'énergie nucléaire, notamment du point du vue industriel, et s'appuyant les résultats du rapport des trois Sages pointe les objectifs de l'Euratom.