Le 4 mars 1947, la France et le Royaume-Uni signent à Dunkerque un traité d'alliance et d'assistance mutuelle contre une éventuelle agression allemande. Il entre en vigueur le 8 septembre 1947.
Le 4 mars 1947, la France, représentée par Georges Bidault (à gauche), et le Royaume-Uni, représenté par Ernest Bevin (à droite), signent à Dunkerque un pacte d'assistance mutuelle.
Dans un communiqué conjoint du 4 mars 1947, les gouvernements français et britannique font part de la signature, le jour même, d'un traité bilatéral d'alliance et d'assistance mutuelle entre la France et le Royaume-Uni.
Am Tag nach der Unterzeichnung des Vertrags von Dunkerque zwischen Frankreich und dem Vereinigten Königreich am 4. März 1947 beschreibt die Luxemburger Tageszeitung Luxemburger Wort die Symbolträchtigkeit, die mit der Wahl der Märtyrerstadt Dunkerque als Ort der Unterzeichnung des Bündnisvertrags zur gegenseitigen Hilfeleistung verbunden ist.
Dans ses Mémoires, Georges Bidault, ancien ministre français des Affaires étrangères, évoque les raisons de la signature à Dunkerque, le 4 mars 1947, d'un traité d'alliance et d'assistance mutuelle entre la France et le Royaume-Uni.
Dans ses Mémoires, Jean Chauvel, secrétaire général du ministère français des Affaires étrangères, se souvient des négociations qui ont conduit à la signature du traité d'alliance et d'assistance mutuelle entre la France et le Royaume-Uni à Dunkerque, le 4 mars 1947.
Le 22 janvier 1948, Ernest Bevin, ministre des Affaires étrangères du Royaume-Uni, dénonce devant la Chambre des Communes les visées politiques de l'Union soviétique et appelle à une plus grande unité de l'Europe occidentale.
Le 26 janvier 1948, René Blum, ambassadeur du Luxembourg à Moscou, adresse à Joseph Bech, ministre luxembourgeois des Affaires étrangères, un télégramme dans lequel il avertit les autorités luxembourgeoises de la forte opposition de la presse soviétique à l'encontre de tout projet de création d'un "bloc occidental" auquel le Benelux serait associé.
Le 30 janvier 1948, Hervé de Gruben, directeur général de la Politique au ministère belge des Affaires étrangères, soumet à l’approbation des ministres des Affaires étrangères des pays du Benelux, entre autres, son mémorandum sur la consolidation et l’organisation de l'Europe occidentale du 28 janvier
Le 19 février 1948, Pierre Saffroy, ambassadeur de France au Luxembourg, adresse à Joseph Bech, ministre luxembourgeois des Affaires étrangères, une lettre dans laquelle il expose la logique d'un projet de traité franco-luxembourgeois, inspiré dans ses grandes lignes du traité de Dunkerque du 4 mars 1947.
Mémorandum commun adressé le 19 février 1948 par les trois pays du Benelux au Royaume-Uni et à la France au sujet de la défense militaire de l'Europe et de la création d'une Union occidentale.
Ce mémorandum britannique, du 19 février 1948, expose au gouvernement luxembourgeois la logique des propositions franco-britanniques au sujet de la création d'une Union occidentale, modelée sur le traité de Dunkerque du 4 mars 1947.
Compte rendu de la première réunion, tenue le 4 mars 1948 à Bruxelles, des représentants diplomatiques de la Belgique, de la France, du Royaume-Uni, du Luxembourg et des Pays-Bas en vue de la conclusion du traité créant l'Union occidentale.
Le 10 mars 1948, Robert Als, ministre du Luxembourg à Bruxelles, adresse une lettre à son ministre des Affaires étrangères, Joseph Bech, dans laquelle il détaille les principales dispositions du futur pacte de Bruxelles et résume la position des différents pays négociateurs.
Am 13. März 1948 hält der belgische Premierminister und Außenminister Paul-Henri Spaak in Luxemburg einen Vortrag, in dem er die Hintergründe für die Gründung des Westpaktes darlegt.
Le 15 mars 1948, René Blum, ambassadeur du Luxembourg à Moscou, transmet à Joseph Bech, ministre luxembourgeois des Affaires étrangères, un télégramme dans lequel il avertit de l'hostilité de Moscou à l'égard d'une participation du Luxembourg au traité d'Union occidentale et invite les autorités luxembourgeoises à la plus grande prudence.
„Vielleicht blühen die Blumen im Frühling …" Vor der Unterzeichnung des Brüsseler Pakts zur illustriert der britische Karikaturist Leslie Gilbert Illingworth am 16. März 1948 die Bemühungen des britischen Außenministers Ernest Bevin und seines amerikanischen Amtskollegen George C. Marshall zur Gründung einer Westunion unter den misstrauischen Blicken Moskaus.
Traité de collaboration en matière économique, sociale et culturelle et de légitime défense collective, signé à Bruxelles le 17 mars 1948 par la France, le Royaume-Uni, la Belgique, les Pays-Bas et le Luxembourg. Il entre en vigueur le 25 août 1948. Bien que ce traité ne prévoie qu'une "coopération" entre les parties contractantes "qui s'exercera notamment par le Conseil Consultatif prévu à l'article 7" et qu'il ne stipule pas la création d'une organisation internationale, dans les faits, l'organisation issue du traité sera appelée "Organisation du traité de Bruxelles" ou "Union occidentale".
Dates de dépôt des instruments de ratification du traité de Bruxelles du 17 mars 1948. Le traité est entré en vigueur le 25 août 1948, date du dépôt du dernier instrument de ratification.
Le 17 mars 1948, les ministres des Affaires étrangères de Belgique, de France, du Luxembourg, des Pays-Bas et du Royaume-Uni signent à Bruxelles le traité de collaboration en matière économique, sociale et culturelle et de légitime défense collective. Ce traité donne naissance à l’Union occidentale. De g. à dr.: Paul-Henri Spaak, Georges Bidault, Joseph Bech, le baron Carel Godfried van Boetzelaer van Oosterhout et Ernest Bevin.
Le 17 mars 1948, à Bruxelles, est signé le traité de collaboration en matière économique, sociale et culturelle et de légitime défense collective entre le Royaume-Uni, la France, la Belgique, les Pays-Bas et le Luxembourg. Ce traité donne naissance à l’Union occidentale.
Le 17 mars 1948, Joseph Bech, ministre luxembourgeois des Affaires étrangères, signe le traité de Bruxelles qui crée l'Union occidentale et institue une alliance défensive et une coopération militaire, économique, sociale et culturelle entre la Belgique, la France, le Luxembourg, le Royaume-Uni et les Pays-Bas.
Le 20 octobre 1948, Raoul de Fraiteur, ministre belge de la Défense, adresse à Paul-Henri Spaak, Premier ministre et ministre des Affaires étrangères de Belgique, une lettre confidentielle dans laquelle il passe en revue les décisions adoptées par la conférence des ministres de la Défense des cinq États membres de l'Union occidentale.
„Machtbalance.“ Am 23. Februar 1949 illustriert der britische Karikaturist Leslie Gilbert Illingworth die vernichtende militärische Übermacht des Ostblocks im Vergleich zu Westeuropa, das trotz der Unterzeichnung zahlloser Verträge und Pakte der kommunistischen Gefahr nicht die Stirn bieten kann. Rechts: Ernest Bevin, britischer Außenminister.
En juillet 1949, les flottes des États membres de l’Union occidentale, composées de destroyers, d’avions et de porte-avions, se livrent à des exercices militaires dans le golfe de Gascogne.
Sur les plages bordant le camp de Weybourne, près de Norwich, dans le comté de Norfolk au Royaume-Uni, les artilleurs britanniques se préparent à former les troupes belges et néerlandaises de l'Union occidentale aux techniques antiaériennes.
Dans un discours prononcé à Londres en 1949, Ernest Bevin, ministre britannique des Affaires étrangères, réaffirme devant la Foreign Press Association sa volonté de créer une union européenne et de permettre aux citoyens de tous les pays d’Europe d’accéder au progrès.
Le 15 septembre 1954, le Service d'information et de documentation du Conseil de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) publie un bref aperçu historique sur l'établissement de l'Union occidentale (UO).
Jean Chauvel, secrétaire général du ministère français des Affaires étrangères, se souvient dans ses Mémoires des nombreuses tractations diplomatiques qui ont mené à la signature à Bruxelles, le 17 mars 1948, du traité créant l'Union occidentale.
Am 20. März 1948 analysiert die deutsche Tageszeitung Süddeutsche Zeitung die Tragweite der von den Außenministern Belgiens, Frankreichs, Großbritanniens, Luxemburgs und den Niederlanden anlässlich der Unterzeichnung des Brüsseler Vertrags zur Gründung der Westeuropäischen Union am 17. März 1948 abgegebenen Erklärungen.
Le 1er février 1948, commentant la déclaration du ministre britannique des Affaires étrangères Ernest Bevin, le périodique bruxellois Le Phare Dimanche évoque les différentes expériences d'unification européenne de l’Histoire et insiste sur le fait que l'Europe unie ne peut se faire dans la violence, mais dans un esprit de collaboration et de respect commun.
Le 13 février 1948, le quotidien belge Le Soir commente le discours d’Ernest Bevin, ministre des Affaires étrangères britannique, qui propose une Union occidentale. Le journal regrette sa tonalité anti-soviétique et explique la nécessité de préciser les ambitions de cette future Union.
Während der Verhandlungen über den Brüsseler Pakt analysiert die Luxemburger Tageszeitung Luxemburger Wort die Bedeutung dieser neuen Organisation für die europäische Einigung.
Le 18 mars 1948, le lendemain de la signature du traité de Bruxelles, le quotidien néerlandais Het Parool nous livre son point de vue sur le nouveau système de défense européen.
Le 21 mars 1948, le périodique bruxellois Le Phare Dimanche voit dans la signature du traité de Bruxelles et dans l'ouverture de la conférence de Paris sur le Plan Marshall les premiers signes encourageants d'une véritable coopération européenne.
Le 23 mars 1948, Joseph Bech, ministre luxembourgeois des Affaires étrangères, adresse une lettre à Pierre Dupong, président du gouvernement, dans laquelle il insiste sur l'urgence de la ratification par le Luxembourg du traité de Bruxelles.
Am 13. April 1948 bringt der luxemburgische Staatsrat seine Ansicht zu den wichtigsten Punkten des Brüsseler Paktes zur Gründung der Westeuropäischen Union zum Ausdruck und befürwortet den Gesetzentwurf zur Verabschiedung des Vertrags.
Le 21 avril 1948, Pierre Pescatore, conseiller juridique au ministère luxembourgeois des Affaires étrangères, fournit une note sur les obligations militaires découlant du traité de Bruxelles, du 17 mars 1948, en comparaison avec les dispositions de la Charte des Nations unies.
Am 21. April 1948 gibt der Ausschuss für Außenpolitik und Außenhandel der belgischen Abgeordnetenkammer seine Stellungnahme zur den wichtigsten Bestimmungen des Brüsseler Pakts zur Gründung der Westeuropäischen Union ab.
Le 27 avril 1948, suite à la signature par le Luxembourg du traité de Bruxelles qui crée l'Union occidentale, Pierre Pescatore, conseiller juridique au ministère luxembourgeois des Affaires étrangères, rédige une note relative au pouvoir du Grand-Duc de déclarer la guerre.
Le 30 avril 1948, à l'occasion de la ratification par la Belgique du traité de Bruxelles créant l'Union occidentale, le quotidien libéral belge La Dernière Heure dénonce la vaine opposition du Parti communiste lors des débats parlementaires et considère la lutte contre la misère comme l'une des tâches essentielles de l'Union occidentale et de la future Europe unie.
Le 14 mars 1948, le quotidien français Le Monde évoque la proposition faite aux pays du Benelux par Ernest Bevin, ministre britannique des Affaires étrangères, visant à conclure un accord complétant le traité de Dunkerque signé avec la France. Accueillie favorablement, cette initiative débouche sur la signature du traité de Bruxelles.
Le 24 janvier 1948, le quotidien communiste italien L'Unità dénonce les propos tenus par Ernest Bevin, ministre britannique des Affaires étrangères, sur la mise en place d'une union de l'Europe occidentale et met en garde ses lecteurs contre les dangers de ce futur "bloc occidental de la guerre" auquel l'Italie risque d'être associée.
Le 5 février 1948, le quotidien italien Il nuovo Corriere della Sera analyse le discours du ministre britannique des Affaires étrangères Ernest Bevin appelant à une plus grande unité de l'Europe occidentale et en détaille les limites.
Le 23 janvier 1948, le lendemain du discours d'Ernest Bevin, ministre des Affaires étrangères du Royaume-Uni, devant la Chambre des Communes, le quotidien britannique "Daily Mail" dresse un bilan critique de la politique extérieure du pays et s'interroge sur la proposition du ministre de réaliser une union de l'Europe occidentale.
Le 23 janvier 1948, le quotidien britannique The Manchester Guardian examine le discours prononcé par Ernest Bevin, ministre des Affaires étrangères du Royaume-Uni, à la tribune de la Chambre des Communes et s'interroge sur la nouvelle orientation de la politique étrangère du pays.
Le 23 janvier 1948, le quotidien britannique "Daily Mail" titre en Une sur le discours tenu la veille par Ernest Bevin, ministre des Affaires étrangères du Royaume-Uni, qui dénonce devant la Chambre des Communes les desseins politiques de l'Union soviétique et appelle à l'union de l'Europe occidentale.
"La citadelle". En mars 1948, suite au "coup de Prague" qui aboutit à l'instauration d'un gouvernement communiste en Tchécoslovaquie, le caricaturiste britannique Ernest Howard Shepard compare l’Union occidentale à une citadelle face à la menace soviétique en Europe.
"J'interdis les bans!" Le 25 mars 1948, dans le cadre de la signature du traité de Bruxelles, le caricaturiste britannique David Low illustre l'opposition de Max Aitkin Beaverbrook, député conservateur et ardent défenseur de l'Empire britannique, contre tout rapprochement du Royaume-Uni avec l'Europe continentale.
"Défilé de l'Union occidentale – Comme vous le disiez, ils sont prometteurs mais ils ont surtout besoin d'être renforcés". Le 3 novembre 1948, le caricaturiste britannique Ernest Howard Shepard ironise sur l’inflation des organes de l'Union occidentale ainsi que sur les réelles capacités militaires de cette dernière, comparée plus volontiers à un "tigre de papier". À g., Ernest Bevin, ministre des Affaires étrangères du Royaume-Uni.
"De nombreux généraux, mais où sont les troupes?" Le 9 mars 1949, un an après la signature du traité de Bruxelles et devant la multiplication des structures de défense en Europe occidentale, le caricaturiste britannique David Low s'interroge sur la réalité de la défense commune européenne.