Le 8 mai 1958, Max Kohnstamm, chef de la délégation d'Euratom pour la coopération nucléaire avec les États-Unis, écrit à Richard W. Cook, directeur général adjoint de la Commission de l'énergie atomique américaine, afin de s'enquérir sur le type de réacteurs nucléaires qui seront mis en service au sein de la Communauté européenne de l'énergie atomique (CEEA).
Le 12 juin 1958, Richard W. Cook, directeur général adjoint de la Commission de l'énergie atomique américaine, décrit à Max Kohnstamm, chef de la délégation d'Euratom pour la coopération nucléaire avec les États-Unis, le type de réacteurs nucléaires livrés par son pays à la Communauté européenne de l'énergie atomique (CEEA).
Le 29 mai 1958, les États-Unis et les six pays membres d'Euratom signent à Bruxelles un mémorandum qui définit les termes de l'accord commun de coopération technique en matière nucléaire.
Le 12 juin 1958, Richard W. Cook, directeur général adjoint de la Commission de l'énergie atomique américaine, adresse à Max Kohnstamm, chef de la délégation d'Euratom pour la coopération nucléaire avec les États-Unis, de nombreuses précisions quant aux conditions d'octroi de l'uranium enrichi à la Communauté européenne de l'énergie atomique (CEEA).
Le 29 mai 1958 à Bruxelles et le 18 juin 1958 à Washington, les États-Unis et la Commission de la Communauté européenne de l'énergie atomique (CEEA) signent un accord de principe portant sur une coopération plus étroite en faveur de l'utilisation pacifique de l'énergie atomique.
Le 23 juin 1958, les États-Unis concluent avec les six pays membres d'Euratom un programme de coopération en matière d'énergie nucléaire qui porte à la fois sur la livraison d'uranium et sur la construction de plusieurs centrales atomiques en Europe.
Le 23 juin 1958, le président américain Dwight D. Eisenhower prononce devant le Congrès des États-Unis un discours dans lequel il insiste sur l'importance du programme de coopération nucléaire signé le jour même à Bruxelles entre les six pays membres de l'Euratom et les États-Unis.
A l'occasion de la signature, le 8 novembre 1958 à Bruxelles, d'un nouvelle accord de coopération nucléaire entre les États-Unis et les pays membres d'Euratom, le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung se réjouit de la décision de construire ensemble des centrales atomiques en Europe.
Le 8 novembre 1958, à l'occasion de la signature à Bruxelles de l'accord de coopération scientifique entre la Communauté européenne de l'énergie atomique (CEEA) et les États-Unis, Enrico Medi, vice-président de la Commission Euratom, souligne l'importance stratégique du programme de coopération nucléaire.
Le 27 mai 1964, la Commission Euratom annonce officiellement la conclusion d'un accord avec les États-Unis pour la réalisation d'un nouveau programme de coopération portant sur le développement de réacteurs rapides à des fins énergétiques.
Le 19 février 1959 à la Villa Vauban à Luxembourg, Étienne Hirsch, ancien commissaire général du Plan de modernisation et d'équipement de la France, prête serment comme président de la Commission de la Communauté européenne de l'énergie atomique (CEEA ou Euratom).
Le 19 février 1959 à la Villa Vauban à Luxembourg, Étienne Hirsch (à gauche), ancien commissaire général du Plan de modernisation et d'équipement de la France, qui vient de prêter serment comme président de la Commission de la Communauté européenne de l'énergie atomique (CEEA ou Euratom) s'entretient avec Joseph Bech (à droite), ministre des Affaires étrangères luxembourgeois.
Le 22 septembre 1964, déçu par les résultats obtenus en matière d'intégration dans le domaine nucléaire, le député italien Mario Pedini, membre de la commission de l'énergie du Parlement européen, alerte ses collègues des dangers qui guettent la Communauté européenne de l'énergie atomique (CEEA ou Euratom).
Le 25 mars 1966, le journal français La France catholique s'interroge sur les véritables raisons de l'échec de la politique menée par Euratom et prône une réorganisation des programmes de recherche de la Communauté européenne de l'énergie atomique (CEEA).
En janvier 1969, l'éditorialiste français Francis Gérard décrit, dans les colonnes de L'Europe en formation la crise que traverse Euratom et analyse les raisons ayant conduit à l'échec relatif du projet de Communauté atomique européenne.
Le 22 septembre 1964, Mario Pedini, membre de la commission parlementaire de l'énergie, s'emploie devant le Parlement européen à désamorcer la "guerre des filières" nucléaires qui oppose les tenants de l'uranium naturel à ceux qui lui préfèrent l'uranium enrichi.
Le choix de l'uranium naturel ou enrichi est au centre de nombreux débats au début des années soixante. Cette querelle est mieux connue sous le nom de "guerre des filières".
Dans le cadre de son dixième rapport général sur les activités d'Euratom, la Commission de la Communauté européenne de l'énergie atomique (CEEA ou Euratom) dresse un tableau des principaux pays fournisseurs d'uranium et décrit les investissements consentis pour la prospection de ce minerai.
Dans les années soixante, l'Europe abandonne la filière de l'uranium naturel, jugée trop coûteuse, et opte peu à peu pour la filière de l'uranium enrichi en recourant à l'importation.
Dans son éditorial du 19 novembre 1969, Emanuele Gazzo, rédacteur en chef de l'Agence Europe, espère que la décision de la France d'abandonner sa filière nucléaire à l'uranium naturel favorisera un nouveau départ pour l'Euratom sur la base d'une approche plus communautaire.
Le 1er décembre 1969, le quotidien français Le Monde analyse la situation de la politique nucléaire en Europe et déplore le manque de coopération entre les différents États européens.
Le 14 avril 1959, le quotidien communiste italien L'Unità commente l'inauguration du Centre commun de recherche (CCR) d'Ispra et examine la place de l'Italie dans le domaine de l'énergie atomique communautaire.
En octobre 1960, la Communauté européenne de l'énergie atomique (CEEA ou Euratom) met en chantier plusieurs Centres communs de recherche (CCR) dont le plus important en matière nucléaire est implanté à Ispra sur les rives du Lac Majeur au nord de l'Italie.
Le 23 décembre 1961, le quotidien français Le Monde se penche sur les projets en cours en matière nucléaire au Centre commun de recherche (CCR) d'Ispra (Italie).
Le site d'Ispra (Lombardie) est l'un des quatre établissements de recherche du centre commun de recherche d'Euratom en Europe. En 1962, d'importants travaux s'y déroulent pour la construction du bâtiment abritant le futur réacteur ECO (Expérience Critique Orgel).
Vue sur les travaux de construction du réacteur ESSOR (ESSai ORgel) sur le site d'Ispra (Italie) en 1963. A l'arrière plan, le réacteur ECO (Expérience Critique Orgel) peu de temps avant sa mise en service.
Vue du local situé au-dessus du réacteur d'ESSOR (Ispra) permettant de surveiller le chargement de ce dernier. Cette salle n'est accessible que lorsque le réacteur nucléaire est à l'arrêt. Sur la photo, deux techniciens observent l'introduction d'un élément nourricier.
Le Centre d'Études pour les Applications de l'Énergie nucléaire, plus tard appelé "Centre d'Étude de l'Énergie Nucléaire" (CEN) est fondé en 1952 à Mol en Belgique.
Sur la photo, le réacteur "BR 2" (Belgian Reactor 2) de la centrale nucléaire de Mol, opérationnel pour la première fois en 1962 et exploité conjointement par le Centre d'Étude de l'Énergie Nucléaire et par Euratom.
En 1962, dans le cadre du programme Euratom, les premiers travaux pour la construction de l'Institut européen transuranien commencent à Karlsruhe (RFA).
Vue de l'aile B de l'Institut des transuraniens à Karlsruhe. Sur la photo, des ingénieurs opérant dans la zone de travail des cellules de haute activité.
Vue d'ensemble du centre de recherche nucléaire de Jülich (près de Aix-la-Chapelle en Allemagne de l'Ouest), qui est associé au programme EURATOM de recherche et de formation dans le domaine nucléaire.
En 1964, le réservoir de sécurité de la centrale nucléaire de Gundremmingen (RFA) est soumis à des contrôles afin de devenir opérationnel en 1966. Cette centrale fait partie du programme nucléaire d'Euratom.
En 1957, débute le chantier de la première centrale nucléaire française, Chinon A1, appelée "la Boule". Elle est mise en service en juin 1963, tandis que suivront les constructions de Chinon A2 (1965-1985) et de Chinon A3 (1966-1990). La photo montre les réacteurs I, II et III de cette centrale.
Photographie aérienne du réacteur et des laboratoires du site nucléaire de Petten. Le réacteur à haut flux (HFR) de Petten est exploité conformément à l'accord du 25 juillet 1961 conclut entre EURATOM et les Pays-Bas.
Vue aérienne du Centre commun de recherche (CCR) de Petten (Pays-Bas) participant au programme Euratom dans le domaine nucléaire et qui accueille notamment l'Institut des matériaux avancés (IMA).
Vue intérieure du réacteur à haut flux (HFR) du site nucléaire de Petten aux Pays-Bays qui, à partir du 1er novembre 1962, participe aux activités de recherche d'Euratom dans le domaine de l'énergie nucléaire.
Carte montrant les réacteurs nucléaires dans les différents pays de la Communauté européenne. La dimension des cercles est proportionnelle à la productivité des sites. En noir, les réacteurs déjà en service et en bleu, ceux dont la construction est en cours (et dont l'achèvement est prévu avant 1967).
Le 21 mai 1964, l'hebdomadaire français L'Express décrit les causes de la lente agonie de la Communauté européenne de l'énergie atomique (CEEA ou Euratom) et évoque son avenir possible.
En mars 1965, le mensuel du Mouvement européen néerlandais Nieuw Europa s'interroge sur les difficultés que rencontre le fonctionnement de la Communauté européenne de l'énergie atomique (CEEA).
Le 18 octobre 1966, l'Italien Eduardo Battaglia, vice-président du Parlement européen, constate l'échec d'Euratom et son incapacité à dépasser les ambitions nationales des États membres.
Le 5 décembre 1966, le quotidien français Le Figaro s'interroge sur l'intérêt et sur les incohérences de la Communauté européenne de l'énergie atomique (CEEA ou Euratom).
Tableau indiquant les différents types de réacteurs, leur puissance et la date de leur raccordement au réseau en France, en Belgique, en Allemagne et en Italie au cours des années soixante.
En 1968, la Commission européenne publie un "Livre blanc" qui dresse un bilan des recherches effectuées dans le cadre de la Communauté européenne de l'énergie atomique (CEEA ou Euratom) et suggère des pistes pour améliorer son fonctionnement.
En juin 1969, le mensuel du Mouvement européen néerlandais Nieuw Europa s'interroge sur les perspectives d'avenir de la Communauté européenne de l'énergie atomique (CEEA).
Le 1er décembre 1969, face à l'échec d'Euratom, Pierre Sudreau, président du Mouvement européen français, appelle dans le quotidien Le Monde les pays européens à relancer l'idée d'une industrie atomique européenne.
En décembre 1969, Théo Lefevre, ministre belge de la politique et de la programmation scientifiques, souligne dans les colonnes du mensuel français Le Monde diplomatique la nécessité pour les Six de développer une politique industrielle commune.