Le 30 octobre 1950, Albert Wehrer, représentant diplomatique luxembourgeois à Bonn, adresse un rapport à Joseph Bech, ministre des Affaires étrangères, dans lequel il indique la démarche à suivre afin que le Luxembourg se positionne favorablement dans la question du siège des institutions de la Communauté Charbon-Acier.
Le 9 août 1952, veille de l'installation de la Haute Autorité de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) à Luxembourg, le quotidien luxembourgeois Luxemburger Wort mesure la portée historique de l'événement pour le pays et pour la construction européenne.
"Le drapeau du plan Schuman flotte sur la ville de Luxembourg". Le 10 août 1952, le drapeau du plan Schuman peut flotter sur la ville de Luxembourg avec l'installation de la Haute Autorité dans la capitale du Grand-Duché
Dans le discours qu'il prononce le 10 août 1952 à l'Hôtel de Ville lors de la séance d'inauguration de la Haute Autorité de la CECA à Luxembourg, Jean Monnet, premier président de l'institution, salue l'accueil et l'efficacité des services communaux.
Document proposé par le Conseil communal de la Ville de Luxembourg à la Commission européenne des experts en matière d'urbanisme à l'occasion de leur visite à Luxembourg les 19 et 20 mars 1958.
Le 26 juillet 1960, un rapport interne du gouvernement luxembourgeois met l'accent sur l'importance de la fusion des exécutifs des trois Communautés européennes.
Le 16 mai 1961, Pierre Pescatore, directeur politique au ministère luxembourgeois des Affaires étrangères, rédige une note de synthèse relative à l'avancée des négociations en cours sur le projet de fusion des exécutifs communautaires afin de clarifier les positions du Luxembourg à ce sujet.
A l'issue d'un conseil des ministres des Six, le ministre luxembourgeois des Affaires étrangères, Eugène Schaus, exprime la position du Grand-Duché sur la fusion des exécutifs.
Le 27 janvier 1964, Pierre Werner, ministre d'État et chef du gouvernement luxembourgeois, fait une déclaration sur le problème de la fusion des exécutifs européens et sur ses conséquences pour le Luxembourg.
Le 4 février 1965, Pierre Werner, président du gouvernement et ministre des Affaires étrangères luxembourgeois, accorde au quotidien belge Le Soir un entretien dans lequel il explique les priorités présentes et à venir du Luxembourg dans la perspective de la fusions des exécutifs communautaires et du regroupement à Bruxelles de certains services implantés à Luxembourg.
Le 22 février 1965, le quotidien belge Le Soir décrit les enjeux pour la ville de Luxembourg, en tant que siège de certains institutions communautaires, du futur traité de fusion des exécutifs des Communautés européennes.
Le 8 avril 1965, les ministres des Affaires étrangères des Six signent à Bruxelles le traité de fusion des exécutifs de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA), de la Communauté économique européenne (CEE) et de la Communauté européenne de l'énergie atomique (CEEA). Après sa ratification par les parlements nationaux des Six, le traité de fusion - instituant à Bruxelles un Conseil et une Commission uniques pour les trois Communautés - entrera en vigueur le 1 juillet 1967.
Le 8 avril 1965, Pierre Werner, Premier ministre luxembourgeois (à dr.), accompagné d'Albert Borschette (à g.), représentant permanent du Luxembourg auprès des Communautés européennes, signe à Bruxelles le traité de fusion des exécutifs (Commission et Conseil uniques) de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA), de la Communauté économique européenne (CEE) et de la Communauté européenne de l'énergie atomique (CEEA).
Le 8 avril 1965, Pierre Werner, ministre d’État et président du gouvernement luxembourgeois, signe à Bruxelles le traité de fusion des exécutifs (Commission et Conseil uniques) de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA), de la Communauté économique européenne (CEE) et de la Communauté européenne de l'énergie atomique (CEEA).
Décision des représentants des gouvernements des États membres relative à l'installation provisoire de certaines institutions et de certains services des Communautés. Réunis le 8 avril 1965 à Bruxelles, les représentants des gouvernements des États membres décident d'installer provisoirement les institutions et autres organes des Communautés européennes à Strasbourg, Bruxelles et Luxembourg.
Pierre Werner, Premier ministre luxembourgeois, évoque, lors d'un discours prononcé en 1966, la fusion des exécutifs et l'installation de certaines institutions à Luxembourg.
Le 21 octobre 1966, Pierre Werner, Premier ministre luxembourgeois, explique à ses concitoyens la portée du traité de fusion des exécutifs des trois Communautés européennes après sa ratification par la Chambre des députés grand-ducale.
Schéma sur la fusion des exécutifs résultant de l'entrée en vigueur, le 1er juillet 1967, du Traité du 8 avril 1965 instituant un Conseil unique et une Commission unique des Communautés européennes.
La dernière réunion de la Haute Autorité de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) a lieu le 28 juin 1967 à Luxembourg. Trois jours plus tard, le Traité de fusion des exécutifs entre en vigueur. Désormais, une Commission unique représente la CECA, la CEE et la CEEA (Euratom).
Le 18 avril 1978, le journal britannique Financial Times met en avant la vocation du Luxembourg comme capitale permanente des institutions européennes.
Marcel Mart, Président de la Cour des comptes européenne de 1984 à 1989, contribue aux mélanges publiés en 1993 en hommage à Pierre Werner avec un article sur la participation du Luxembourg dans la bataille du siège des institutions européennes.
Le 1er avril 1993, le Comité consultatif de la CECA célèbre, au Cercle municipal de Luxembourg, le 40e anniversaire de sa première session, tenue le 26 janvier 1953 à l'Hôtel de Ville de Luxembourg. Jacques Santer, Premier Ministre du Grand-Duché de 1984 à 1995, prononce une allocution lors de la cérémonie de commémoration.
Dans cette interview, Guy de Muyser, diplomate au ministère luxembourgeois des Affaires étrangères de 1956 à 1969 et de 1980 à 1991, revient sur les négociations liées notamment au siège de la Cour de Justice des Communautés européennes au Luxembourg et sur l’action et l’implication constante de Pierre Werner, ministre d’État et président du gouvernement luxembourgeois de 1959 à 1974 et de 1979 à 1984, pour consacrer le Luxembourg en tant que siège permanent des institutions européennes.
Le 9 mai 1953, à l'issue d'une cérémonie commémorative de la "Déclaration Schuman", Jean Monnet (à g.), président de la Haute Autorité, et Robert Schuman (à dr.), député de la Moselle, sortent du siège de la Haute Autorité de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) à Luxembourg.
Conçu par l'architecte Pierre Bohler, l'hémicycle du Parlement européen, situé rue du Fort Thüngen à Luxembourg, a été inauguré en 1979 pour accueillir des sessions plénières jusqu'à 1981. Depuis 1981, l'hémicycle fait partie intégrante du Centre de conférences du Kirchberg.
La Cour de justice des Communautés européennes s'est installée en 1959 dans un immeuble situé dans la rue de la Côte d'Eich, à Luxembourg, jusqu'à la construction du palais de la Cour au Kirchberg en 1972.
Le palais de la Cour de justice, achevé en 1972, a été le premier bâtiment d'une institution communautaire à être construit sur le plateau du Kirchberg à Luxembourg.
Vue du nouveau bâtiment de la Cour des comptes au n° 12 de la rue Alcide De Gasperi à Luxembourg, plateau de Kirchberg. Inauguré le 7 juin 1988, cet immeuble a été acquis en propriété par les Communautés européennes le 4 janvier 1990.
De 1968 à 1980, la Banque européenne d'investissement (BEI) a occupé le bâtiment situé 2, place de Metz, à Luxembourg. Cet immeuble, qui fut le siège de la Haute Autorité de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) de 1952 à 1968, a été acheté en 1968 par la Caisse d'Épargne de l'État de Luxembourg et loué à la BEI jusqu'en 1980, date à laquelle la BEI a déménagé dans son propre bâtiment au plateau du Kirchberg.