En 1996, François Mitterrand, président de la République française de 1981 à 1995, se souvient de l'attitude des pays européens à l'égard de la réunification de l'Allemagne à la veille du Conseil européen de Strasbourg des 8 et 9 décembre 1989.
A l'issue du Conseil européen de Strasbourg des 8 et 9 décembre 1989, les chefs d'État ou de gouvernement des Douze se félicitent des changements politiques en cours dans les pays d'Europe centrale et orientale (PECO) et approuvent le principe de la création d'une Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD).
Au lendemain du Conseil européen de Strasbourg des 8 et 9 décembre 1989, la revue fédéraliste L'Europe en formation exprime sa satisfaction par rapport aux progrès réalisés par les chefs d'États ou de gouvernement des Douze, notamment en ce qui concerne la coopération monétaire et l'attitude par rapport aux événements politiques en Europe centrale et orientale.
En mars 1990, la revue économique portugaise Cadernos de Economia analyse l'évolution de la Communauté européenne à la lumière de la réunification allemande.
A la veille du Conseil européen spécial de Dublin du 28 avril 1990, la revue fédéraliste L'Europe en formation s'interroge sur la capacité des Douze à réagir aux bouleversements politiques en Europe de l'Est et au défi de la réunification allemande.
Le 28 avril 1990, le Conseil européen, réuni en session extraordinaire à Dublin, définit notamment les trois phases de l'intégration de la République démocratique allemande (RDA) dans la Communauté européenne: une phase intermédiaire d'adaptation, une phase transitoire et une phase définitive.
Le 28 avril 1990, réunis en Conseil européen spécial à Dublin, les chefs d'État ou de gouvernement des Douze décident l'intégration de l'Allemagne réunifiée dans la Communauté européenne.
Le 28 avril 1990, le Conseil européen spécial de Dublin décide l'intégration de l'Allemagne réunifiée dans la Communauté européenne. De g. à dr. : Jacques Delors, président de la Commission des Communautés européennes, Charles Haughey, Premier ministre irlandais, et le chancelier allemand Helmut Kohl.
En mai 1990, la Direction générale des études du Parlement européen élabore un document de travail qui examine l'impact de la réunification allemande sur les recettes et sur les dépenses du budget communautaire.
Le 17 mai 1990, le Parlement européen adopte une résolution dans laquelle il se félicite de l'appui du Conseil européen au processus de réunification de l'Allemagne.
En mai 1990, le mensuel français Le Monde diplomatique pronostique les répercussions de l'unification économique et monétaire des deux Allemagnes sur la construction européenne, notamment sur son union politique.
Le 3 octobre 1990, le quotidien français Le Figaro s'interroge sur les possibles répercussions de la réunification allemande sur le fonctionnement des Communautés européennes.
En 1996, François Mitterrand, président de la République française de 1981 à 1995, se souvient de l'attitude négative de Margaret Thatcher, Premier ministre britannique, face à la réunification de l'Allemagne.
In his memoirs, Helmut Kohl, Chancellor of the Federal Republic of Germany (FRG), discusses the reservations of his European partners with regard to German unification.
Le 10 novembre 1989, le quotidien allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung qualifie la visite officielle du chancelier fédéral Helmut Kohl en Pologne de historique en la comparant avec celle du chancelier Willy Brandt en décembre 1970.
Dans ses Mémoires, Hans-Dietrich Genscher, ancien ministre allemand des Affaires étrangères, évoque sa tournée des capitales pour rassurer les pays européens et leur expliquer la nécessité de la réunification allemande.
Le 15 juillet 1990, Hans-Dietrich Genscher, ministre ouest-allemand des Affaires étrangères, Mikhaïl Gorbatchev, président de l'Union soviétique, et le chancelier allemand Helmut Kohl se rencontrent à Zheleznovodsk, dans le Caucase pour évoquer ensemble le processus de réunification allemande.
Le 3 octobre 1990, commentant la réunification de l'Allemagne, Emanuele Gazzo, rédacteur en chef de l'Agence Europe, analyse le rôle de cette Allemagne unifiée dans l'Europe communautaire.
Le 4 octobre 1990, le quotidien travailliste britannique The Guardian évoque les craintes des autorités britanniques et françaises face à la réunification allemande.
«C'est la réunification...». En 1990, le caricaturiste allemand Walter Hanel illustre les craintes et la méfiance des pays occidentaux par rapport au nouveau poids de l'Allemagne réunifiée sur la scène internationale. François Mitterrand, le président français annonce l'arrivée de l'Allemagne réunifiée, représentée sous les traits d'un géant, aux pays de l'Alliance atlantique. Dans la pièce du fonds, nous reconnaissons Margaret Thatcher, le Premier ministre britannique et l'Oncle Sam (États-Unis).
"Rencontre". En 1990, le caricaturiste allemand Hanel illustre le décalage entre la vitesse de la réunification allemande et les lenteurs de l'intégration européenne.
Dans cette interview, Jean-Jacques Kasel, directeur des Affaires politiques et culturelles au ministère luxembourgeois des Affaires étrangères de 1986 à 1992, pointe les réticences et les doutes exprimés par nombre de chefs d'État ou de gouvernement des États membres des Communautés européennes face à la question de la réunification allemande suite à la chute du mur de Berlin dans la nuit du 9 au 10 novembre 1989.
Dans cette interview, Jacques Santer, ancien Premier ministre luxembourgeois, évoque les craintes de Giulio Andreotti, président du Conseil italien, et de François Mitterrand, président de la République française, face à la réunification allemande au début des années quatre-vingt-dix.
Dans cette interview, Jean François-Poncet, ancien ministre français des Affaires étrangères et actuellement sénateur du Lot-et-Garonne, rappelle l'attitude du président français François Mitterrand au moment de la chute du Mur de Berlin en novembre 1989 et de la réunification allemande l'année suivante.
Dans cette interview, Élisabeth Guigou, ancien Secrétaire général du comité interministériel pour les questions de coopération économique européenne (SGCI) de 1985 à 1990 et ancienne chargée de mission auprès du président de la République François Mitterrand de 1988 à 1990, revient sur l'attitude de François Mitterrand face aux bouleversements ayant menés notamment à la chute du Mur de Berlin en 1989 et à l'unification de l'Allemagne en 1990.
La RFA et le problème international de la réunification
Le 17 janvier 1990, Helmut Kohl, chancelier de la République fédérale d'Allemagne (RFA), prononce à Paris un discours sur l'importance qu'il y a à trouver une réponse à la question de la réunification allemande dans un contexte européen.
Le 10 mai 1990, dans sa déclaration gouvernementale devant le Bundestag, Helmut Kohl, chancelier de la République fédérale d'Allemagne (RFA), analyse les résultats de la réunion spéciale du Conseil européen spécial de Dublin sur la réunification allemande.
Le 5 juin 1990 à New York, Helmut Kohl, chancelier de la République fédérale d'Allemagne (RFA), prononce devant l' American Council on Germany un discours sur la réunification de l'Allemagne et sur son intégration dans la communauté internationale.
Le 3 octobre 1990, dans une lettre adressée à tous les gouvernements qui entretiennent des relations diplomatiques avec la République fédérale d'Allemagne (RFA), le chancelier Helmut Kohl confirme la volonté de l'Allemagne réunifiée de contribuer à la paix dans le monde et de promouvoir la construction pacifique de l'Europe.
Le 4 octobre 1990, dans sa première déclaration gouvernementale devant le Bundestag de l'Allemagne réunifiée, le chancelier Helmut Kohl s'attarde sur les aspects internationaux de la réunification du pays.
Dans ses Mémoires, Hans-Dietrich Genscher, ancien ministre allemand des Affaires étrangères, se souvient des discussions sur la manière d'intégrer la République démocratique allemande (RDA) dans les Communautés européennes.
Le 30 octobre 1989, le magazine ouest-allemand Der Spiegel se demande de quelle manière les pays de l'Europe de l'Est, dont la République démocratique allemande (RDA), pourraient être associés aux Communautés européennes.
Le 16 novembre 1989, le gouvernement de la République démocratique allemande (RDA) adresse à la présidence française en exercice des Communautés européennes un mémorandum sur les relations qu'il entend développer avec elles.
Le 26 janvier 1990, l'hebdomadaire français L'Express analyse les arguments avancés par Jacques Delors, président de la Commission européenne, en faveur d'une admission éventuelle de la République démocratique allemande (RDA) comme treizième membre des Communautés européennes.
En 1990, le caricaturiste allemand Walter Hanel pose la question de l'admission éventuelle de la République démocratique allemande (RDA) comme un treizième membre des Communautés européennes.
Le 23 avril 1990, le magazine allemand Der Spiegel analyse les réactions des partenaires européens de la République fédérale d'Allemagne (RFA) face à l'éventuelle adhésion de la République démocratique allemande (RDA) aux Communautés européennes.
En 1990, la Commission des Communautés européennes se penche sur les conséquences possibles de l'intégration d'une Allemagne réunifiée dans la Communauté européenne.
Le 16 mai 1990, Charles Haughey, Premier ministre irlandais et président en exercice du Conseil des Communautés européennes, évoque devant le Parlement européen les principales décisions adoptées le 28 avril 1990 lors du Conseil européen de Dublin en ce qui concerne notamment l'intégration de la République démocratique allemande (RDA) dans la Communauté européenne.
En mai 1990, la Direction générale des études du Parlement européen élabore un document de travail qui analyse l'impact de l'unification allemande sur la Communauté européenne.
Le 27 juin 1990, le quotidien ouest-allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung commente "l'opération de charme" entreprise par Lothar de Maizière, président du gouvernement de la République démocratique allemande (RDA), auprès des chefs d'État ou de gouvernement des Douze réunis à Dublin.
Le 17 juillet 1990, le Parlement européen adopte une résolution qui détaille les implications de la réunification allemande sur la Communauté européenne.
Le 4 décembre 1990, le Conseil des Communautés européennes dresse la liste des mesures transitoires nécessaires à l'intégration de l'ex-République démocratique allemande (RDA) dans la Communauté économique européenne (CEE).
"Bombe à retardement". En 1991, le caricaturiste allemand Hanel représente le taux élevé du chômage dans l'ancienne République démocratique allemande (RDA) comme une menace pour la cohésion sociale de l'Allemagne réunifiée.
En 1991, le caricaturiste allemand Hanel illustre la pression du rouleau compresseur de la société de consommation occidentale sur l'ancienne République démocratique allemande (RDA).
En mai 1993, Franz Eppe, conseiller à la Commission des Communautés européennes, retrace dans le mensuel la Revue du Marché commun et de l'Union européenne les étapes de l'intégration de l'ancienne République démocratique allemande (RDA) dans les Communautés.
En 1994, le gouvernement fédéral allemand investit massivement dans la modernisation économique des Länder de l'ex-République démocratique allemande (RDA) comme l'indique ce panneau placé devant un site industriel de Barby en Saxe-Anhalt.