Décision du Parlement européen, du Conseil et de la Commission, du 19 avril 1995, portant modalités d'exercice du droit d'enquête du Parlement européen.
Paru dans le quotidien espagnol El País le 16 janvier 1995 à l’occasion de la nomination de la Commission Santer, l’article, en constatant les difficultés que les commissaires désignés ont eues pendant les auditions individuelles devant le Parlement européen, annonce un vote d’investiture compliqué.
Paru dans le quotidien espagnol El País le 5 septembre 1999, l'article critique l'attitude revendicative de certains députés lorsque le Parlement européen, à l'occasion de la nomination de la Commission Prodi, interroge l'ensemble des membres désignés du futur exécutif avant de leur accorder son approbation.
Le Parlement européen peut adopter une motion de censure à l'encontre de la Commission et a même le pouvoir de la dissoudre. Le 12 mai 2005, une motion de censure est déposée à l’encontre de la Commission Barroso. Finalement, cette motion ne sera pas adoptée.
Dans le cadre de son pouvoir de contrôle, le Parlement européen exerce un contrôle démocratique à l'égard de la Commission, qui lui soumet régulièrement des rapports, y compris un rapport annuel sur les activités de l'Union européenne et sur l'exécution du budget. Une fois par an, le président de la Commission prononce en séance plénière son discours sur l'état de l'Union.
Le 22 octobre 2014, le quotidien français Le Monde analyse l’investiture de la Commission Juncker par le Parlement européen. À l'issue d'un long processus d'auditions des candidats à la fonction de commissaire par les eurodéputés, le vote du Parlement marque l'ultime étape du processus conduisant à la nouvelle Commission européenne (423 voix pour, 209 contre et 67 abstentions). La Commission Juncker débutera son mandat le 1er novembre 2014.
Tableau reprenant les votes du Parlement européen, depuis 1995, portant approbation du président désigné de la Commission européenne et du collège de commissaires désignés.