Constitué le 22 octobre 1958, le "Groupe de travail pour les élections européennes" a pour tâche d'étudier les difficultés relatives à l'organisation de l'élection de l'Assemblée parlementaire européenne au suffrage universel direct. En février 1959, le quotidien belge Le Soir reprend les explications du président du groupe de travail, Fernand Dehousse, justifiant un délai particulièrement long pour les travaux à peine amorcés.
Le 22 octobre 1958, un groupe de travail pour les élections européennes, présidé par Fernand Dehousse, est constitué au sein de la commission des Affaires politiques de l'Assemblée parlementaire européenne (APE). Le 30 avril 1960, le groupe de travail soumet à l'APE une série de rapports et de textes relatifs au projet de convention sur l'élection de l'Assemblée parlementaire européenne au suffrage universel direct, dont le rapport général de Fernand Dehousse.
Le 17 mai 1960, l'Assemblée parlementaire européenne approuve la résolution portant adoption d'un projet de convention sur l'élection de l'Assemblée parlementaire européenne au suffrage universel direct et autres textes connexes. La résolution reprend le projet élaboré par le groupe de travail pour les élections européennes présidé par Fernand Dehousse.
En raison du fait que le Conseil a abandonné l'examen du projet de convention sur l'élection de l'Assemblée parlementaire européenne au suffrage universel direct depuis six ans, le Parlement européen en 1969 menace le Conseil de former un recours en carence devant la Cour de justice sur base de l'ancien article 175 du traité CE.
Rapport, du 13 janvier 1975, fait par Schelto Patijn, relatif à l'adoption d'un projet de convention instituant l'élection des membres du Parlement européen au suffrage universel direct.
Résolution du Parlement européen, du 14 janvier 1975, portant adoption d'un projet de convention instituant l'élection des membres du Parlement européen au suffrage universel direct. Le texte remplace le projet du 17 mai 1960.
Extrait des Conclusions du Conseil européen de Rome, des 1er et 2 décembre 1975, concernant les élections directes du Parlement européen. Il est convenu que les élections auront lieu en mai-juin 1978.
Le Conseil européen de Rome des 1er et 2 décembre 1975 convient que l'élection du Parlement européen au suffrage universel direct aura lieu en mai-juin 1978.
À l’approche des élections du Parlement européen au suffrage universel direct, la question de la répartition des sièges entre les États membres reste un problème épineux et les propositions diverses affluent.
Déclaration du président du Parlement européen Georges Spénale suite au Conseil européen de Bruxelles, du 12 juillet 1976, concernant les élections directes du Parlement européen.
Le 12 juillet 1976, à l’occasion du Conseil européen de Bruxelles, des citoyens manifestent dans les rues de la capitale belge pour que les élections directes au Parlement européen se tiennent en 1978.
Décision des représentants des États membres réunis au sein du Conseil, du 20 septembre 1976, relative à l'Acte portant élection des représentants à l'Assemblée au suffrage universel direct.
Le 20 septembre 1976, les représentants des États membres des Communautés européennes adoptent à Bruxelles l'Acte portant élection des représentants à l'Assemblée au suffrage universel direct. Cet acte fixe à cinq ans la durée du mandat parlementaire européen (Article 3).
Le 20 septembre 1976, les représentants des États membres des Communautés européennes ont signé à Bruxelles l'Acte portant élection des représentants à l'Assemblée au suffrage universel direct.
Déclaration du président du Parlement européen, Georges Spénale, à l'occasion de la signature de l'Acte concernant l'élection du Parlement européen au suffrage universel direct (Bruxelles, 20 septembre 1976).
Discours du président du Conseil des Communautés européennes, Max van der Stoel, à l'occasion de la signature de l'Acte concernant l'élection du Parlement européen au suffrage universel direct (20 septembre 1976).
Allocution prononcée par le président de la Commission, François-Xavier Ortoli à l'occasion de la signature de l'Acte concernant l'élection du Parlement européen au suffrage universel direct le 20 septembre 1976.
Lors d'un entretien accordé au magazine Vision, Altiero Spinelli s'explique sur le futur Parlement européen élu au suffrage universel direct et le possible report des premières élections directes, initialement prévues pour 1978.
À l'occasion du Conseil européen réuni à Copenhague les 7 et 8 avril 1978, les chefs d'État et de gouvernement ont décidé que les élections des membres du Parlement européen au suffrage universel direct auront lieu du 7 au 10 juin 1979.
À l'occasion du Conseil européen réuni à Copenhague les 7 et 8 avril 1978, Emilio Colombo, président du Parlement européen se déclare satisfait de l'accord obtenu au sujet de la date des élections au suffrage universel direct du Parlement européen.
À l’occasion du trentième anniversaire des premières élections directes du Parlement européen en juin 1979, le «Centre archivistique et documentaire» (CARDOC) du Parlement européen réalise une étude sur les initiatives prises par le Parlement européen, et avant par l'Assemblée commune de la CECA, pour parvenir aux premières élections directes du Parlement.
La mise en place des élections au suffrage universel
Dans cette interview, Jacques Santer, ancien membre du Parlement européen, évoque la nature des débats relatifs, au cours des années soixante-dix, à l'élection des membres de l'Assemblée au suffrage universel direct.
Le 5 novembre 1978, deux jours avant le lancement de la campagne électorale en France pour les premières élections du Parlement européen au suffrage universel direct, le quotidien espagnol El País publie un reportage sur les difficultés des partis politiques nationaux à coordonner leur action au niveau communautaire, les empêchant de formuler des programmes électoraux communs.
Rapport sur l'état d'avancement, dans les neuf États membres de la Communauté, de la campagne d'information lancée par les services d'information du Parlement européen et de la Commission en janvier 1979, en vue de la préparation des élections directes au Parlement européen du mois de juin.
Un mois avant la première élection européenne au suffrage universel direct, le quotidien français Le Monde publie un article renseignant ses lecteurs sur la nouvelle répartition des sièges au Parlement européen entre les États membres, ainsi que sur les modes de scrutin qui seront appliqués dans chaque État.
Article du quotidien français Le Monde paru suite aux élections du Parlement européen au suffrage universel direct du 7 au 10 juin 1979. Malgré la faible participation électorale et les pouvoirs limités de l'assemblée, l'auteur argumente comment la "nouvelle agora" peut éveiller l'intérêt des citoyens pour la politique européenne. Après les élections, les formations politiques européennes devraient montrer davantage leurs positions, et l'opinion publique et les médias devraient suivre avec une attention accrue les débats de l'assemblée.
L'auteur de l'article, paru dans Le Monde le 13 juin 1979, revendique les trois rôles à jouer par le député du premier Parlement européen élu au suffrage universel, à la fois député d'un État, d'un parti et d'une assemblée européenne. Selon les circonstances, les députés vont se regrouper par nationalité, par tendance politique transnationale ou par défense d'un intérêt européen commun.
En juillet 1979, se réunit pour la première fois le Parlement européen issu des élections directes du 7 au 10 juin 1979. Il est présidé par Simone Veil.
Le 17 juillet 1979, lors de la première session du Parlement européen issu des élections du 7 au 10 juin 1979, Simone Veil, élue présidente de l'Assemblée, prononce un discours qui met l'accent sur la novation profonde que constitue, au sein des Communautés européennes, la première élection du Parlement européen au suffrage universel direct.
Pascal Fontaine, maître de conférence à l'Institut d'études politiques de Paris, souligne, dans le mensuel 30 jours d'Europe de décembre 1979, l’importance et les résultats des premières élections au suffrage universel direct du Parlement européen. Il expose également les dossiers sur lesquels l’assemblée s’est penchée ainsi que les domaines où les Communautés européennes ont déployé leur action durant l’année écoulée.
En mai 1979, Simone Veil entre en campagne électorale pour les premières élections directes du Parlement européen, du 7 au 10 juin 1979, avec sa liste d'"Union pour la France".
En avril 1979, Jacques Chirac, président du Rassemblement pour la République (RPR), présente sa liste "Défense des intérêts de la France en Europe" pour les premières élections directes du Parlement européen du 7 au 10 juin 1979.
Affiche publiée en Allemagne lors de la campagne électorale pour les premières élections du Parlement européen au suffrage universel direct, le 10 juin 1979.
Article paru le 3 septembre 2003 dans le quotidien français Le Monde à l'occasion de la dernière rentrée parlementaire des Quinze. Les députés européens se préparent aux élections historiques des 10 et 13 juin 2004 qui vont déterminer la composition de l'institution dans une Union européenne élargie à vingt-cinq États membres.
Le 15 avril 2004, deux mois avant les élections au Parlement européen, le quotidien français Le Monde fait rapport de l’état d’avancement des campagnes électorales dans les principaux pays de l’Union européenne.
Le 8 juin 2004, à l’approche de la sixième élection du Parlement européen au suffrage universel direct, Ferdinando Riccardi, éditeur responsable du Bulletin Quotidien Europe, dédie son éditorial à l’importance du vote, et en particulier à l’importance du choix du bon député.
Dans cette interview, Jacques F. Poos, député européen de 1999 à 2004, explique les raisons du manque d’intérêt suscité auprès des électeurs par la campagne électorale européenne de 2004.
Paru le 15 juin 2004 dans le quotidien français Le Monde, l’article analyse les causes du faible taux de participation des citoyens aux élections européennes qui se sont déroulées du 10 au 13 juin.
Le 10 juin 2009, le site Europaforum, créé à l’initiative du gouvernement du Grand-Duché de Luxembourg, publie les résultats, pays par pays, des élections européennes tenues cette même année.
Une équipe de recherche conduite par Philippe Poirier, professeur associé de sciences politiques et coordinateur du programme de recherche sur la gouvernance européenne à l’Université du Luxembourg, et composée de Patrick Dumont, Raphaël Kies, Astrid Spreitzer et Maria Bozinis, publie, en décembre 2010, une étude sur les élections législatives et européennes effectuée dans le cadre du projet ELECT 2009 pour la Chambre des députés.
Dans son Policy Paper, du 13 mai 2014, Yves Bertoncini, directeur de Notre Europe, inventorie les causes possibles de l’abstentionnisme aux élections européennes.
À l’aube des élections européennes de mai 2014, Yves Bertoncini et Thierry Chopin réalisent une étude publiée en avril 2014 par Notre Europe. Cette étude vise à attirer l’attention du grand public sur les enjeux politiques et partisans des élections européennes.